EF-13 Yatesbury : Différence entre versions
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+ | A cet égard, on notera un passage peu clair de D41-15 : " Il ne serait pas non plus du tout correct de dire que le BUUAWEA [l'âme] "fait" tout cela une fois pour toutes et en un instant, mais cette dernière façon de nous l'expliquer, sans employer un lexique technique presque intraduisible de l'UMMO, est la plus efficace. WOA [le dieu des Ummites] accorde à l'âme une prérogative transcendante : IL PEUT MODIFIER UNE FOIS POUR TOUT LA FORME DE L'OEBUMAOEMII (L'HOMME PHYSIQUE : ESPACE-TEMPS)" J'ai souligné les éléments contradictoires. Ne faudrait-il pas comprendre que l'âme peut revoir instantanément tout le parcours de l'homme-bouddha et ce plusieurs fois au cours de notre vie ? De cette manière, nous comprendrions clairement que notre intention peut modifier notre avenir. Mais modifier le futur implique de modifier les autres bouddhas et, pourquoi pas, le passé ? Nous ne serions pas du tout conscients puisque notre niveau de conscience est prisonnier du présent. Comme si cela n'était pas déjà assez compliqué, les ummites impliquent une conscience collective, qu'ils appellent BUUAWUA BIAEEII que les adeptes appellent communément BB. " | ||
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+ | Pour comprendre cet étrange paradoxe, on peut utiliser l'analogie des systèmes chaotiques et des attracteurs étranges, mieux appelés "ensembles limites", un terme plus approprié, comme on le verra. Il s'agit d'un concept intrinsèque à la théorie du chaos qui doit être défini avec précision afin de comprendre ses propriétés uniques et ce qu'elles impliquent pour les systèmes chaotiques. Le terme "attracteur", qui inclut la notion d'"attraction", peut conduire à une mauvaise interprétation de ce concept mathématique. Le qualificatif "étrange" fait référence à la forme particulière et complexe des ensembles limites qui décrivent l'évolution des systèmes chaotiques dans le temps. L'ensemble des limites est une figure abstraite qui représente le visage mystérieux de l'évolution à long terme d'un système chaotique. L'attracteur ne peut être visualisé que dans ce que les physiciens appellent "l'espace des phases". L'espace de phase est également un concept abstrait. Il peut être défini comme un cadre de référence dont les axes (représentant les dimensions) expriment les différentes variables que l'on décide d'étudier. L'une de ces variables est souvent le temps. En effet, la dimension temporelle permet de suivre l'évolution dynamique d'un système. Il est ainsi possible d'étudier la position d'un mobile dans l'espace, ainsi que sa vitesse ou son accélération. Chaque point dessiné dans cet espace représente l'état ou la position précise du système à un moment donné. Ainsi, au fil du temps, on obtiendra une multitude de points qui dessineront des trajectoires apparemment aléatoires dans l'espace des phases (qui n'est rien d'autre qu'une "carte imaginaire"), mais dont émergera, au bout d'un certain temps, une forme mystérieuse et immuable caractéristique du système. Cette figure, qui peut avoir une infinité de faces selon le système et les variables étudiées, va regrouper tous les points ou trajectoires qui incarnent l'évolution du système à un moment donné. De plus, on ne verra jamais de trajectoires qui se chevauchent (dimension fractale) ou qui "sortent" de ce périmètre en errant en dehors de cet ensemble de limites. En fait, ils semblent être "attirés" par cet ensemble, qui semble "conserver" leur dispersion aléatoire. C'est pourquoi on l'appelle un "attracteur étrange". Les scientifiques connaissent depuis longtemps le concept d'attracteur. En fait, un attracteur pratique à étudier est celui du pendule simple. Son espace de phase est réduit à l'étude de deux variables : sa position et sa vitesse. On obtient alors un référentiel orthonormé classique, où l'axe des ordonnées représente les différentes positions du pendule, et l'axe des abscisses informe sur sa vitesse. Si nous lâchons le pendule, il se balancera jusqu'à ce que les forces de friction de l'air l'arrêtent. Dans un graphique traditionnel, on verrait que les oscillations du pendule perdent de l'amplitude jusqu'à disparaître. Dans l'espace des phases, on voit que la trajectoire circulaire du pendule, qui perd progressivement son énergie à cause de la friction, se réduit à une spirale qui converge vers un point fixe, c'est-à-dire l'état stationnaire du pendule. C'est donc le point d'origine de ce référentiel orthonormé. Dans ce cas de base, l'attracteur est un simple point. La trajectoire du pendule semble réellement "attirée" par ce point qui incarne la stabilité de l'objet. Dans ce cas, l'attracteur n'est pas dit "étrange", car le système ne suit pas un comportement complexe ou chaotique. | ||
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+ | Ce système simple reste linéaire et prévisible. Si le mouvement du pendule avait été maintenu par un petit moteur, comme c'est le cas pour les horloges, alors la trajectoire du point de l'espace des phases aurait été circulaire et invariante, la frontière fixée étant alors un simple cercle. Ce préambule est important pour comprendre ce qui suit et le lien entre B / BB et le temps. Une autre façon de comprendre le concept d'ensemble limite et sa relation avec l'aléatoire est d'étudier ce que le mathématicien Michael Barnsley appelle "le jeu du chaos". Vous pouvez jouer avec un ordinateur et un générateur de nombres aléatoires, mais une simple feuille de papier, un crayon et une pièce de monnaie suffisent. Choisissez un point central sur cette feuille (qui sera l'espace de phase), puis établissez deux règles. Par exemple, la première règle pourrait être : "Déplacez-vous de quatre cases vers la droite. Et la deuxième règle pourrait être : "Divisez par deux la distance au centre. Appliquez la règle 1 lorsque la pièce tombe sur pile et la règle 2 lorsqu'elle tombe sur face. Lancez la pièce une cinquantaine de fois en appliquant vos règles et observez le résultat. Vous remarquerez que la distribution des points semble être aléatoire. En fait, vous obtenez juste un nuage de points flous et amorphes. Prolongez l'expérience et imaginez le système après 500 tirages. Vous verrez alors que le jeu ne produit plus un ensemble de points désordonnés, mais qu'émerge une forme dont la précision semble de plus en plus fine. Après 5 000 lancers (ou ce que l'on appelle des "itérations" en mathématiques), l'ensemble des points aboutit à un espace singulier borné qui les contient TOUS. Malgré le nombre infini d'itérations, jamais un point ne chevauche un autre, ils sont tous concentrés dans cet étrange périmètre. Cette figure peut avoir un nombre infini de formes et vous comprendrez que ce qui la détermine sont les deux règles de départ que vous avez établies. Donc, ici, le caractère aléatoire des lancers n'est qu'un "outil" qui permet de construire l'ensemble des limites qui sont déjà présentes, de manière sous-jacente. Cela montre une forme d'ordre caché au sein même du chaos. Ce sont les règles de départ qui marquent le chemin de l'attracteur étrange du système. Tout attracteur étrange qui émerge dans l'espace des phases après plusieurs milliers d'itérations est le produit de l'application de ces règles initiales. Vous voyez donc que si un ensemble de points ou de trajectoires qui matérialisent l'évolution d'un système chaotique génère une figure complexe comme un attracteur étrange, c'est qu'il existe des éléments communs à tous ces éléments. Dans le "jeu du chaos de Barnsley", ce sont les deux règles établies au départ. Il s'agit de la "signature" ou "empreinte" mathématique du système. C'est-à-dire une marque invisible qui oriente toutes les trajectoires du système vers cette forme mystérieuse. En d'autres termes, on perçoit que si la représentation graphique de l'évolution d'un système tend vers une configuration spécifique, c'est qu'il existe une caractéristique commune et invisible en chaque point de ce diagramme. On comprend immédiatement que, dans cet exemple, les deux règles initiales sont une analogie de l'"âme", les itérations successives représentent l'écoulement du temps et la limite fixée symbolise l'"homme-bouddha". La limite fixée est "déjà là" (en germe, dans les règles initiales) sans être "encore là". Le libre arbitre s'incarne dans le "choix" des deux règles initiales, qui conditionnent l'apparition de l'ensemble des limites, dont l'apparition ne résulte que du passage du temps. Le rôle de la sphère collective (BB) est de "coordonner" l'émancipation de ces différents "hommes pudding". On pourrait dire, dans l'exemple ci-dessus, qu'il module les ensembles de frontières afin d'éviter le "chevauchement" de l'un sur l'autre. Mais l'esprit collectif ne peut le faire que lorsque la limite fixée se présente, c'est-à-dire dans le temps et l'espace. Il oriente, module, atténue ou accentue certaines directions prises par les âmes individuelles. C'est pourquoi l'esprit collectif peut, et doit, "traiter l'information". Il a besoin de l'outil du TEMPS incarné par les itérations qui mettent à jour l'ensemble des limites de cet exemple. | ||
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+ | Les SYNCHRONYMES peuvent être une manifestation particulière de leur influence. Comment les expliquer en termes de temporalité ? On peut aussi se demander : si l'âme individuelle propose ses deux règles initiales dans cet exemple didactique, comment peut-elle savoir si son ensemble de limites sera adéquat et n'interférera pas avec celui du voisin ? En fait, elle sait "déjà" à quoi ressemblera son ensemble de frontières. Ce que vous ne pouvez pas savoir, c'est ce que sera celui de vos voisins. Pour "savoir", il doit être "instruit" ou "informé" par l'esprit collectif, qui a une vision "globale" de tous ces ensembles. Le temps chronologique est un temps "orthogonal" pour l'esprit collectif. Il voit "tout, tout de suite, instantanément". Il perçoit la finalité, la totalité, d'un espace-limite, même s'il ne peut émerger qu'à travers le temps chronologique. Si cet espace-limite "envahit" le voisin, l'esprit collectif peut parvenir à l'"harmoniser" ou à l'"orienter" pour que la coexistence soit sereine. Si l'espace frontalier change de forme, alors les deux règles initiales ont également changé. Rappelez-vous que pour l'âme, le temps n'existe pas, le processus est donc également "immédiat". Mais l'âme est toujours libre. S'il ne veut pas se soumettre aux propositions de l'esprit collectif, il peut et veut maintenir la forme inadéquate de son attracteur. C'est pourquoi une telle âme peut se "comparer" à son âme miroir (idéale) au moment de la mort de son corps physique. Les "synchronicités" peuvent donc être perçues comme des éléments d'harmonisation, d'orientation ou d'influence lorsqu'elles modifient réellement l'existence (la trajectoire) d'un individu. En réalité, "tout est déjà joué", comme vous l'aurez compris. Si l'individu change volontairement de trajectoire, c'est que son âme a "déjà" pris en compte les influences du BB. La "trajectoire" d'une vie peut changer à la suite de nombreux événements : par une "révélation", une "découverte" ou la "compréhension" d'éléments enfouis qui limitent l'existence d'une personne... Elle peut également changer en cas de danger imminent, à l'annonce du décès d'un parent, ou lorsqu'un proche parent subit un trouble grave. C'est pourquoi les "synchronicités" peuvent présenter tant de visages différents. Il n'y a pas de "causalité inverse" au sens physique du terme. A l'échelle macroscopique, l'orientation de la flèche du temps est immuable. |
Version du 30 mars 2021 à 16:38
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Comment BUAWA définit l'OEBUMAOEMMII (27-02-2020) (Troisième texte publié par Yatesbury sur le blog FutEnFol)
Une de vos questions concerne l'apparente contradiction suivante :
A cet égard, on notera un passage peu clair de D41-15 : " Il ne serait pas non plus du tout correct de dire que le BUUAWEA [l'âme] "fait" tout cela une fois pour toutes et en un instant, mais cette dernière façon de nous l'expliquer, sans employer un lexique technique presque intraduisible de l'UMMO, est la plus efficace. WOA [le dieu des Ummites] accorde à l'âme une prérogative transcendante : IL PEUT MODIFIER UNE FOIS POUR TOUT LA FORME DE L'OEBUMAOEMII (L'HOMME PHYSIQUE : ESPACE-TEMPS)" J'ai souligné les éléments contradictoires. Ne faudrait-il pas comprendre que l'âme peut revoir instantanément tout le parcours de l'homme-bouddha et ce plusieurs fois au cours de notre vie ? De cette manière, nous comprendrions clairement que notre intention peut modifier notre avenir. Mais modifier le futur implique de modifier les autres bouddhas et, pourquoi pas, le passé ? Nous ne serions pas du tout conscients puisque notre niveau de conscience est prisonnier du présent. Comme si cela n'était pas déjà assez compliqué, les ummites impliquent une conscience collective, qu'ils appellent BUUAWUA BIAEEII que les adeptes appellent communément BB. "
Pour comprendre cet étrange paradoxe, on peut utiliser l'analogie des systèmes chaotiques et des attracteurs étranges, mieux appelés "ensembles limites", un terme plus approprié, comme on le verra. Il s'agit d'un concept intrinsèque à la théorie du chaos qui doit être défini avec précision afin de comprendre ses propriétés uniques et ce qu'elles impliquent pour les systèmes chaotiques. Le terme "attracteur", qui inclut la notion d'"attraction", peut conduire à une mauvaise interprétation de ce concept mathématique. Le qualificatif "étrange" fait référence à la forme particulière et complexe des ensembles limites qui décrivent l'évolution des systèmes chaotiques dans le temps. L'ensemble des limites est une figure abstraite qui représente le visage mystérieux de l'évolution à long terme d'un système chaotique. L'attracteur ne peut être visualisé que dans ce que les physiciens appellent "l'espace des phases". L'espace de phase est également un concept abstrait. Il peut être défini comme un cadre de référence dont les axes (représentant les dimensions) expriment les différentes variables que l'on décide d'étudier. L'une de ces variables est souvent le temps. En effet, la dimension temporelle permet de suivre l'évolution dynamique d'un système. Il est ainsi possible d'étudier la position d'un mobile dans l'espace, ainsi que sa vitesse ou son accélération. Chaque point dessiné dans cet espace représente l'état ou la position précise du système à un moment donné. Ainsi, au fil du temps, on obtiendra une multitude de points qui dessineront des trajectoires apparemment aléatoires dans l'espace des phases (qui n'est rien d'autre qu'une "carte imaginaire"), mais dont émergera, au bout d'un certain temps, une forme mystérieuse et immuable caractéristique du système. Cette figure, qui peut avoir une infinité de faces selon le système et les variables étudiées, va regrouper tous les points ou trajectoires qui incarnent l'évolution du système à un moment donné. De plus, on ne verra jamais de trajectoires qui se chevauchent (dimension fractale) ou qui "sortent" de ce périmètre en errant en dehors de cet ensemble de limites. En fait, ils semblent être "attirés" par cet ensemble, qui semble "conserver" leur dispersion aléatoire. C'est pourquoi on l'appelle un "attracteur étrange". Les scientifiques connaissent depuis longtemps le concept d'attracteur. En fait, un attracteur pratique à étudier est celui du pendule simple. Son espace de phase est réduit à l'étude de deux variables : sa position et sa vitesse. On obtient alors un référentiel orthonormé classique, où l'axe des ordonnées représente les différentes positions du pendule, et l'axe des abscisses informe sur sa vitesse. Si nous lâchons le pendule, il se balancera jusqu'à ce que les forces de friction de l'air l'arrêtent. Dans un graphique traditionnel, on verrait que les oscillations du pendule perdent de l'amplitude jusqu'à disparaître. Dans l'espace des phases, on voit que la trajectoire circulaire du pendule, qui perd progressivement son énergie à cause de la friction, se réduit à une spirale qui converge vers un point fixe, c'est-à-dire l'état stationnaire du pendule. C'est donc le point d'origine de ce référentiel orthonormé. Dans ce cas de base, l'attracteur est un simple point. La trajectoire du pendule semble réellement "attirée" par ce point qui incarne la stabilité de l'objet. Dans ce cas, l'attracteur n'est pas dit "étrange", car le système ne suit pas un comportement complexe ou chaotique.
Ce système simple reste linéaire et prévisible. Si le mouvement du pendule avait été maintenu par un petit moteur, comme c'est le cas pour les horloges, alors la trajectoire du point de l'espace des phases aurait été circulaire et invariante, la frontière fixée étant alors un simple cercle. Ce préambule est important pour comprendre ce qui suit et le lien entre B / BB et le temps. Une autre façon de comprendre le concept d'ensemble limite et sa relation avec l'aléatoire est d'étudier ce que le mathématicien Michael Barnsley appelle "le jeu du chaos". Vous pouvez jouer avec un ordinateur et un générateur de nombres aléatoires, mais une simple feuille de papier, un crayon et une pièce de monnaie suffisent. Choisissez un point central sur cette feuille (qui sera l'espace de phase), puis établissez deux règles. Par exemple, la première règle pourrait être : "Déplacez-vous de quatre cases vers la droite. Et la deuxième règle pourrait être : "Divisez par deux la distance au centre. Appliquez la règle 1 lorsque la pièce tombe sur pile et la règle 2 lorsqu'elle tombe sur face. Lancez la pièce une cinquantaine de fois en appliquant vos règles et observez le résultat. Vous remarquerez que la distribution des points semble être aléatoire. En fait, vous obtenez juste un nuage de points flous et amorphes. Prolongez l'expérience et imaginez le système après 500 tirages. Vous verrez alors que le jeu ne produit plus un ensemble de points désordonnés, mais qu'émerge une forme dont la précision semble de plus en plus fine. Après 5 000 lancers (ou ce que l'on appelle des "itérations" en mathématiques), l'ensemble des points aboutit à un espace singulier borné qui les contient TOUS. Malgré le nombre infini d'itérations, jamais un point ne chevauche un autre, ils sont tous concentrés dans cet étrange périmètre. Cette figure peut avoir un nombre infini de formes et vous comprendrez que ce qui la détermine sont les deux règles de départ que vous avez établies. Donc, ici, le caractère aléatoire des lancers n'est qu'un "outil" qui permet de construire l'ensemble des limites qui sont déjà présentes, de manière sous-jacente. Cela montre une forme d'ordre caché au sein même du chaos. Ce sont les règles de départ qui marquent le chemin de l'attracteur étrange du système. Tout attracteur étrange qui émerge dans l'espace des phases après plusieurs milliers d'itérations est le produit de l'application de ces règles initiales. Vous voyez donc que si un ensemble de points ou de trajectoires qui matérialisent l'évolution d'un système chaotique génère une figure complexe comme un attracteur étrange, c'est qu'il existe des éléments communs à tous ces éléments. Dans le "jeu du chaos de Barnsley", ce sont les deux règles établies au départ. Il s'agit de la "signature" ou "empreinte" mathématique du système. C'est-à-dire une marque invisible qui oriente toutes les trajectoires du système vers cette forme mystérieuse. En d'autres termes, on perçoit que si la représentation graphique de l'évolution d'un système tend vers une configuration spécifique, c'est qu'il existe une caractéristique commune et invisible en chaque point de ce diagramme. On comprend immédiatement que, dans cet exemple, les deux règles initiales sont une analogie de l'"âme", les itérations successives représentent l'écoulement du temps et la limite fixée symbolise l'"homme-bouddha". La limite fixée est "déjà là" (en germe, dans les règles initiales) sans être "encore là". Le libre arbitre s'incarne dans le "choix" des deux règles initiales, qui conditionnent l'apparition de l'ensemble des limites, dont l'apparition ne résulte que du passage du temps. Le rôle de la sphère collective (BB) est de "coordonner" l'émancipation de ces différents "hommes pudding". On pourrait dire, dans l'exemple ci-dessus, qu'il module les ensembles de frontières afin d'éviter le "chevauchement" de l'un sur l'autre. Mais l'esprit collectif ne peut le faire que lorsque la limite fixée se présente, c'est-à-dire dans le temps et l'espace. Il oriente, module, atténue ou accentue certaines directions prises par les âmes individuelles. C'est pourquoi l'esprit collectif peut, et doit, "traiter l'information". Il a besoin de l'outil du TEMPS incarné par les itérations qui mettent à jour l'ensemble des limites de cet exemple.
Les SYNCHRONYMES peuvent être une manifestation particulière de leur influence. Comment les expliquer en termes de temporalité ? On peut aussi se demander : si l'âme individuelle propose ses deux règles initiales dans cet exemple didactique, comment peut-elle savoir si son ensemble de limites sera adéquat et n'interférera pas avec celui du voisin ? En fait, elle sait "déjà" à quoi ressemblera son ensemble de frontières. Ce que vous ne pouvez pas savoir, c'est ce que sera celui de vos voisins. Pour "savoir", il doit être "instruit" ou "informé" par l'esprit collectif, qui a une vision "globale" de tous ces ensembles. Le temps chronologique est un temps "orthogonal" pour l'esprit collectif. Il voit "tout, tout de suite, instantanément". Il perçoit la finalité, la totalité, d'un espace-limite, même s'il ne peut émerger qu'à travers le temps chronologique. Si cet espace-limite "envahit" le voisin, l'esprit collectif peut parvenir à l'"harmoniser" ou à l'"orienter" pour que la coexistence soit sereine. Si l'espace frontalier change de forme, alors les deux règles initiales ont également changé. Rappelez-vous que pour l'âme, le temps n'existe pas, le processus est donc également "immédiat". Mais l'âme est toujours libre. S'il ne veut pas se soumettre aux propositions de l'esprit collectif, il peut et veut maintenir la forme inadéquate de son attracteur. C'est pourquoi une telle âme peut se "comparer" à son âme miroir (idéale) au moment de la mort de son corps physique. Les "synchronicités" peuvent donc être perçues comme des éléments d'harmonisation, d'orientation ou d'influence lorsqu'elles modifient réellement l'existence (la trajectoire) d'un individu. En réalité, "tout est déjà joué", comme vous l'aurez compris. Si l'individu change volontairement de trajectoire, c'est que son âme a "déjà" pris en compte les influences du BB. La "trajectoire" d'une vie peut changer à la suite de nombreux événements : par une "révélation", une "découverte" ou la "compréhension" d'éléments enfouis qui limitent l'existence d'une personne... Elle peut également changer en cas de danger imminent, à l'annonce du décès d'un parent, ou lorsqu'un proche parent subit un trouble grave. C'est pourquoi les "synchronicités" peuvent présenter tant de visages différents. Il n'y a pas de "causalité inverse" au sens physique du terme. A l'échelle macroscopique, l'orientation de la flèche du temps est immuable.