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  '''''Commentaire du blog "Futur en Folie".?''''' ''(précisions bienvenues)''
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''Ummo-ciencias signale: Le 10 juillet 2022, le compte @Rule_11O fait sa deuxième apparition et envoie ce texte, signé « K. », avec le court commentaire en anglais, « A gift ».''
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Un tempérament est le résultat d'une existence individuelle, séparée. Mais ce qui ne connaît pas de séparation ne peut être traduit en termes de tempéraments, ni approché par le biais d'un tempérament particulier. Si nous voulons examiner le tout du point de vue d'une de ses parties, nous n'y parvenons pas, car il se présente naturellement à nous dans les termes de cette partie, que nous appelons tempérament. À travers un tempérament particulier, nous ne pouvons pas voir ce qui est au-delà de tous les tempéraments, tout comme à travers un cadre, nous ne pouvons pas voir ce qui est au-delà de tous les cadres.
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Mais ne confondons pas tempérament individuel et singularité individuelle : les tempéraments dépendent des conditions dans lesquelles on se trouve, c'est-à-dire des contingences, des caractéristiques raciales, de l'hérédité, etc... tandis que la singularité individuelle est continue à travers la naissance et la mort, elle est le seul guide de l'être tout au long de son existence individuelle séparée jusqu'à ce qu'il atteigne sa plénitude. Pour comprendre le sens de l'individualité, il faut comprendre le but de l'existence individuelle. La vie est une création. Elle comprend le créateur et le créé. La nature contient la vie, c'est-à-dire que tout ce qui se manifeste contient la vie. Lorsque cette vie dans la nature se développe en un foyer individuel unique, la nature a rempli son objectif. Toute la destinée et la fonction de la Nature est de créer l'individu conscient de lui-même, conscient de la dualité, qui sait qu'il constitue en lui-même une entité séparée. Ainsi, la vie dans la nature, à travers son développement, devient consciente de soi chez l'homme qui s'est éveillé, qui s'est concentré sur lui-même. L'individu est un être séparé, conscient de lui-même, qui se sait différent des autres, en qui réside la distinction entre lui et les autres. Mais l'individualité est une imperfection, elle n'est pas une fin en soi.
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L'évolution vue comme le prolongement d'une individualité dans le temps est une illusion. Ce qui est nécessairement imparfait (l'individualité) reste imparfait, même s'il se prolonge et s'élargit. L'individualité est intensifiée par les conflits de l'ignorance et par les limites mêmes de la pensée et de l'émotion : l'individu devient ainsi plus précis et consciemment isolé. Il est inutile d'accroître au nième degré cette conscience isolée du « moi », qui restera toujours isolée parce qu'elle est enracinée dans le sens de la séparation individuelle. Ainsi, l'élargissement de ce « je suis » qui est séparation ne peut conduire à l'universel. L'évolution du « je suis » n'est que l'expansion de ce sens de la séparation, dans le temps et dans l'espace. L'individu, emprisonné dans sa limitation, isolé par sa notion de « moi et les autres », doit se libérer et trouver son aboutissement dans sa libération. La libération est la liberté de la conscience ; elle n'est pas l'élargissement du « je suis », mais résulte de l'usure du sens de la séparation. Le but ultime de l'existence individuelle est de réaliser l'état pur de l'être, dans lequel il n'y a pas de séparations, mais qui est la réalisation du tout. L'accomplissement du destin de l'homme est d'être le tout. Il ne s'agit pas de vouloir se perdre dans l'Absolu, mais de devenir soi-même le tout, après de continuels conflits, de continuels affinements. L'existence individuelle n'est qu'un fragment de la totalité et c'est parce qu'elle le ressent qu'elle s'efforce de se réaliser, de trouver sa plénitude dans la totalité. Par conséquent, l'effort et la conscience de soi sont inséparables, et si cet effort contre les limitations devait cesser, il en résulterait la perte de la conscience de soi et de l'individualité. Lorsque l'individualité a atteint son but, lorsqu'elle a, par un effort constant, détruit les murs de sa séparation, lorsqu'elle a atteint le sentiment d'être sans effort, alors l'existence individuelle est également accomplie.
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Il est nécessaire, tout d'abord, de savoir quel est le but de cette vie individuelle, de cette existence qui est le commencement et la fin. Il faut comprendre la raison d'être de l'existence, sans laquelle l'expérience, la création et la singularité n'ont pas de sens. Si l'individu, en qui existe la conscience de son isolement, de ce qui est subjectif par rapport à ce qui est objectif, si l'individu ne comprend pas sa raison d'être, il ne devient que l'esclave de l'expérience et de la création de formes. Mais s'il comprend sa raison d'être, il se renforce à chaque expérience, à chaque émotion, à chaque pensée, jusqu'à ce qu'il puisse abattre le mur de sa séparation.
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Pour l'individu conscient de lui-même, il y a l'antinomie sujet-objet, de sorte qu'il donne forme à une entité inaccessible à laquelle il implore de l'aide, à laquelle il donne son amour, son adoration, tout son être. Mais le but de l'existence est que l'individu réalise en lui la totalité - sans objet ni sujet - c'est-à-dire la vie pure. C'est donc dans la subjectivité de l'individu que l'objet existe réellement. L'individu est à la fois le commencement et la fin. En lui se trouve la totalité de toutes les expériences, de toutes les pensées, de toutes les émotions. En lui se trouvent toutes les potentialités et sa tâche est de réaliser son objectivité dans le subjectif.

Version actuelle datée du 26 octobre 2024 à 12:17

10 juillet 2022
Voir sur https://ummo-ciencias.org/otrostextos/Unio%20Mentalis/RULE11O-1.html


Commentaire du blog "Futur en Folie".? (précisions bienvenues)
Ummo-ciencias signale: Le 10 juillet 2022, le compte @Rule_11O fait sa deuxième apparition et envoie ce texte, signé « K. », avec le court commentaire en anglais, « A gift ».

Un tempérament est le résultat d'une existence individuelle, séparée. Mais ce qui ne connaît pas de séparation ne peut être traduit en termes de tempéraments, ni approché par le biais d'un tempérament particulier. Si nous voulons examiner le tout du point de vue d'une de ses parties, nous n'y parvenons pas, car il se présente naturellement à nous dans les termes de cette partie, que nous appelons tempérament. À travers un tempérament particulier, nous ne pouvons pas voir ce qui est au-delà de tous les tempéraments, tout comme à travers un cadre, nous ne pouvons pas voir ce qui est au-delà de tous les cadres.

Mais ne confondons pas tempérament individuel et singularité individuelle : les tempéraments dépendent des conditions dans lesquelles on se trouve, c'est-à-dire des contingences, des caractéristiques raciales, de l'hérédité, etc... tandis que la singularité individuelle est continue à travers la naissance et la mort, elle est le seul guide de l'être tout au long de son existence individuelle séparée jusqu'à ce qu'il atteigne sa plénitude. Pour comprendre le sens de l'individualité, il faut comprendre le but de l'existence individuelle. La vie est une création. Elle comprend le créateur et le créé. La nature contient la vie, c'est-à-dire que tout ce qui se manifeste contient la vie. Lorsque cette vie dans la nature se développe en un foyer individuel unique, la nature a rempli son objectif. Toute la destinée et la fonction de la Nature est de créer l'individu conscient de lui-même, conscient de la dualité, qui sait qu'il constitue en lui-même une entité séparée. Ainsi, la vie dans la nature, à travers son développement, devient consciente de soi chez l'homme qui s'est éveillé, qui s'est concentré sur lui-même. L'individu est un être séparé, conscient de lui-même, qui se sait différent des autres, en qui réside la distinction entre lui et les autres. Mais l'individualité est une imperfection, elle n'est pas une fin en soi.

L'évolution vue comme le prolongement d'une individualité dans le temps est une illusion. Ce qui est nécessairement imparfait (l'individualité) reste imparfait, même s'il se prolonge et s'élargit. L'individualité est intensifiée par les conflits de l'ignorance et par les limites mêmes de la pensée et de l'émotion : l'individu devient ainsi plus précis et consciemment isolé. Il est inutile d'accroître au nième degré cette conscience isolée du « moi », qui restera toujours isolée parce qu'elle est enracinée dans le sens de la séparation individuelle. Ainsi, l'élargissement de ce « je suis » qui est séparation ne peut conduire à l'universel. L'évolution du « je suis » n'est que l'expansion de ce sens de la séparation, dans le temps et dans l'espace. L'individu, emprisonné dans sa limitation, isolé par sa notion de « moi et les autres », doit se libérer et trouver son aboutissement dans sa libération. La libération est la liberté de la conscience ; elle n'est pas l'élargissement du « je suis », mais résulte de l'usure du sens de la séparation. Le but ultime de l'existence individuelle est de réaliser l'état pur de l'être, dans lequel il n'y a pas de séparations, mais qui est la réalisation du tout. L'accomplissement du destin de l'homme est d'être le tout. Il ne s'agit pas de vouloir se perdre dans l'Absolu, mais de devenir soi-même le tout, après de continuels conflits, de continuels affinements. L'existence individuelle n'est qu'un fragment de la totalité et c'est parce qu'elle le ressent qu'elle s'efforce de se réaliser, de trouver sa plénitude dans la totalité. Par conséquent, l'effort et la conscience de soi sont inséparables, et si cet effort contre les limitations devait cesser, il en résulterait la perte de la conscience de soi et de l'individualité. Lorsque l'individualité a atteint son but, lorsqu'elle a, par un effort constant, détruit les murs de sa séparation, lorsqu'elle a atteint le sentiment d'être sans effort, alors l'existence individuelle est également accomplie.

Il est nécessaire, tout d'abord, de savoir quel est le but de cette vie individuelle, de cette existence qui est le commencement et la fin. Il faut comprendre la raison d'être de l'existence, sans laquelle l'expérience, la création et la singularité n'ont pas de sens. Si l'individu, en qui existe la conscience de son isolement, de ce qui est subjectif par rapport à ce qui est objectif, si l'individu ne comprend pas sa raison d'être, il ne devient que l'esclave de l'expérience et de la création de formes. Mais s'il comprend sa raison d'être, il se renforce à chaque expérience, à chaque émotion, à chaque pensée, jusqu'à ce qu'il puisse abattre le mur de sa séparation.

Pour l'individu conscient de lui-même, il y a l'antinomie sujet-objet, de sorte qu'il donne forme à une entité inaccessible à laquelle il implore de l'aide, à laquelle il donne son amour, son adoration, tout son être. Mais le but de l'existence est que l'individu réalise en lui la totalité - sans objet ni sujet - c'est-à-dire la vie pure. C'est donc dans la subjectivité de l'individu que l'objet existe réellement. L'individu est à la fois le commencement et la fin. En lui se trouve la totalité de toutes les expériences, de toutes les pensées, de toutes les émotions. En lui se trouvent toutes les potentialités et sa tâche est de réaliser son objectivité dans le subjectif.