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Voici les termes de l'Acte de présence :
Nous agissons, dans ce cadre, dans le respect et l'application stricts des termes du Traité sur l'Antarctique, signé le 1er décembre 1959 et ratifié par vos principales nations, déclarant res nullius ce territoire.
Nous entendons que ce traité soit respecté par ces nations sans adultérer l'idée initiale de réserver l'Antarctique à l'humanité tout entière et aux seules activités pacifiques. Nous nous incluons de facto, avec les autres ethnies qui vous visitent, dans cette notion générique d'humanité. Tout édit provenant d'une entité législative terrestre visant à le nier serait contraire à nos OUAA (règles morales) qui, dans tous les cas, prévalent sur un quelconque arbitrage.
Les nations terrestres, embarrassées par la présence de trop nombreux visiteurs sans statut officiel, ne constituent pas un socle représentatif sur lequel pourrait se baser un échange fiable fondé sur la réciprocité. Elles peuvent régulièrement constater, depuis des décennies, l'inefficacité de leurs moyens d'intimidation rudimentaires face aux tactiques d'esquive non agressives de ces visiteurs. Certaines persistent cependant, par pur principe, à considérer les intrusions dans leurs espaces aériens respectifs comme une effraction et une menace.
Nous avons l'appui, dans notre mission sur Terre, de deux ethnies plus évoluées avec lesquelles nous avons tissé de profonds liens de fraternité depuis notre accession au statut de voyageurs. Elles suivent votre évolution depuis de nombreux siècles. Nous partageons notre refuge avec des frères provenant du système stellaire HD 191408 qui interviennent ponctuellement en surface d'OYAGA sans toutefois s'immiscer au sein de votre réseau social.Analyse Davy
Dans cet acte, trois domaines d'information sont évoqués.
Le cadre (de ces domaines) dont il est question est la question posée, faisant un état des lieux des connaissances actuelles sur la présence en antarctique d'une base aliène où se joignent trois ethnies autour des mêmes activités, qui consistent à surveiller, collecter, prospecter.
Cette activité a lieu sur tous les continents. La répartition des effectifs est données comme suit :
Number of OOMO.OEMMII on OYAGAA now increased to 234 [localisation] 60 America 54 Europe 42 Oceania 42 Asia 24 Africa 12 Antarctica
Le cadre législatif qui autorise l'implantation en sous-sol de la base aliène (avec leurs propres moyens d'excavation) est ordonné par le Traité sur l'Antarctique, qui déclare res nullius (qui n'appartient à personne) ce territoire.
1. La première idée forte qui suit cette annonce, consiste en une démonstration de la posture, de cette occupation territoriale.
Les motivations profondes restent insondables. On sait qu'ils veulent pouvoir empêcher une catastrophe planétaire, parmi celles dont nous ne sommes pas responsables, autant que probablement une de celles dont nous le serions. En même temps, ils tiennent à laisser être commises les fautes qui appartiennent à notre seule responsabilité collective, en vertu du socle sur lequel se fonde toute l'opération, qu'est la nécessité de non-ingérence. Cette nécessité est elle-même décrite dans une charte à laquelle ils montrent un grand attachement. De ce fait leur présence s'explique par une levée partielle de la politique de non-ingérence.
Sur la base de ceci, s'ajoute la connaissance prévisible des réactions étatiques, qui consisteront certainement à vouloir s'approcher, écouter, voler, détruire ou tuer leurs occupants, et pour ce faire, d'opérer un changement dans la loi, afin d'autoriser ces mouvements aux yeux du public.
Cette remarque, et le vocabulaire utilisé : "adultérer l'idée initiale" est une remarque d'une grande vivacité, si on pense à tous les exemples existants de lois qui auront été détournées de leurs buts initiaux, parfois-même par le simple fait d'une déficience, c'est à dire sans aucune volonté explicite. C'est donc un événement courant, et il est notable que cette remarque pointe du doigt les violations régulières du droit international qui sont commises (ils parlent de "violation de leurs propres lois"). Ils expriment donc leur connaissance de la faible solidité du traité par lequel ils justifient leur présence.
Et en même temps, ils montrent leur soutient et leur appui à ce Traité, dont les termes évocateurs ne manquent pas d'être parlants. Pour cela, - au lieu d'adultérer - ils enrichissent le sens donné à "L'humanité toute entière", en s'incluant, "de facto", pas seulement eux-mêmes mais aussi les autres ethnies qui nous visitent. Par la seule annonce de leur présence, ils réaffirment la légitimité dudit traité, auquel on découvre une utilité nouvelle. Ce faisant, ils se présentent également comme des protecteurs de l'antarctique, également dans l'éventualité où un gisement deviendrait exploitable, ce qui en soi conforte terriblement les personnes sensibles à la protection de ce continent.
Ils vont ensuite plus loin que de trouver une justification à une disposition légale, en affirmant qu'aucune "entité législative terrestre" n'est en doit d'édicter une mesure qui irait contre cet état des lieux. Lui-même, n'est pas que le fruit de la disposition l'égale, mais le résultat d'une activité entièrement régie par leurs propres lois. De ce fait, la posture signifiée est celle de la défiance à l'égard d'un quelconque pouvoir qui voudrait les déloger de là.
2. La deuxième idée forte, est l'énoncé de leur appréciation des nations terrestres.
Premièrement, nous avons à faire à des pays qui non seulement n'ignorent pas la présence extra-terrestre, la dissimule, mais ont affaire avec "de trop nombreux visiteurs". On peut s'inquiéter encore plus de cette activité électrisante en s'interrogeant sur leur "statut officiel". Ce terme dénonce explicitement que le statut de certains visiteurs n'est pas sincère, et dissimule des projets, qui évidemment ne seront pas favorables à l'humanité.
Une deuxième question qui s'est posée, suite au fait d'avoir connaissance de pactes scellés, ou à sceller, avec des personnes de grand pouvoir sur Terre, sur la légitimité de tels accords qui embrasseraient toute l'humanité. C'était une question angoissée qui revenait souvent. Elle trouve ici une réponse en forme de conseil, dans la façon que nous devrions avoir de consolider des pactes. On sent ici une formulation qui répond explicitement à la question de la légitimité, tout en donnant une tournure à la phrase se sorte à lui conférer une raison : "ne constituent pas un socle représentatif sur lequel pourrait se baser un échange fiable fondé sur la réciprocité". C'est à dire que le plus important, reste la notion de réciprocité, en tant qu'acteur de la fiabilité du contrat. C'est sur l'absence du constat de cette réciprocité qu'un pacte serait invalidé.
Tout du moins, c'est sur ces motifs qu'eux jugent qu'il n'est pas formellement possible de passer un quelconque accord avec la Terre, signifiant a contrario qu'il y en a que cela ne gêne pas. C'est la raison pour laquelle leur présence sur Terre est à la fois avérée et à la fois indépendante de toute entente ou accord passé. Il faut noter qu'il s'agit là de ce qu'on nomme "officiel" : leur présence ne serait officielle (médiatisée) que moyennant un accord, dans notre culture. Mais dans la leur, ce n'est pas le cas, et même si peu accepteront d'entendre qu'il s'agit là d'une officialisation, il n'y a pas d'autre mot pour décrire cette communication.
Enfin, la question des interactions avec les instances militaires ne laisse planer aucun doute sur la supériorité, à la fois stratégique et technologique, des apparitions volontaires. Et bien que cela se soit avéré définitivement inutile, ils nous disent que certains continuent encore de les chasse, malgré savoir n'avoir aucune chance.
3. La troisième idée forte, est la présentation qui nous est faite d'une des deux ethnies avec lesquelles convergent leurs activités.
Ils avaient déjà été évoqués, et on soupçonnait (suite à un témoignage par télépathie) les Pléadiens. On note en premier le terme de "plus évolués", ce qu'il faut comprendre comme "plus âgés". Pour rappel, la Terre a 4M, les aliènes hostiles 7M, Oumo a 9M, et donc les deux autres sont plus avancées encore sur le plan évolutif.
Ils expriment leur profond lien de fraternité avec ces deux ethnies, et ce, depuis leur "accession au statut de voyageurs". Ce terme peut avoir pour effet d'évoquer le fait que nous, sur Terre, ce n'est pas encore notre cas. Et d'embarquer avec ce constat toutes les questions qui y conduisent. Notamment on pourrait se demander si cela "aurait pu" être déjà le cas.
Enfin, nous apprenons que cette deuxième ethnie, contrairement la première dont la présence remonte aux années cinquante, officie déjà sur terre "depuis des siècles". Afin d'interdire immédiatement de nombreuses théories, si certains ET semblent eux aussi officier depuis aussi longtemps, au moins ceux dont on nous parle ne se sont pas faits connaître.
L'étoile classifiée HD191408 (HR7703 - HIP99461) se situe à 24,1 AL, quasiment dans la direction opposée par rapport à Oumo.
En réalité cela fait référence aux DOOKAAIA, les premiers "amis de l'espace" rencontrés lors de leur accession au stade de voyageurs. Ils sont référencés comme auteurs des Crop-circles, et dans la E33, on peut les lier avec l'autre nom donné à la même étoile, HR7703 :
nom : IOX étoile : HR003 (HR7703 après vérif) présent sur Terre depuis : -896 BC de haute taille, très intelligents et avec des normes morales très strictes
Conclusion
La position qui est exprimée consiste majoritairement à nous mettre devant des faits accomplis. Plutôt qu'une déclassification telle qu'attendue par l'esprit médiatique des gens, ils ne disent pas "salut, on arrive", mais plutôt "nous somme déjà là", ancrés, informés, et parés à l'action.
L'autorité qui se dégage n'appartient pas au domaine de la force et de la menace, mais à celle de la convenance et de la justesse des paroles et des actes.