Anomalie Pioneer
L'anomalie Pioneer (ou effet Pioneer) désigne l'anomalie d'accélération affectant les sondes spatiales Pioneer 10 et 11 durant leur transit en marge du système solaire et mesurée entre 1979 et 2002. Jusqu'en 2011, il n'y avait pas d'explication à ce phénomène et de nombreuses théories ont été avancées. En 2011 le mystère semble éclairci par une équipe italo-portugaise, mais l'explication oummaine n'est pas identique.
Voir l'article de Rémi Galli de novembre 2021 "https://www.ummo-sciences.org/activ/art/art44%20-%20Anomalie%20Pioneer.pdf " qui explique "Les éléments explicatifs d’origine Oummaine sont presque tous cohérents d’une théorie cosmologique équivalente développée sur Terre. "Mais il reste deux points en écart après ce que j’espère avoir été une analyse soigneuse : - L’assertion suivante est jugée non conforme de nos théories et/ou nous ne savons pas encore l’interpréter : Le chemin spatiotemporel réellement parcouru par le signal est en fait le segment hyperbolique isochrone direct qui sous-tend le chemin tridimensionnel et présente systématiquement une longueur moindre de celle du chemin tridimensionnel apparent. - L’explication Oummaine ne fournit pas la clé permettant de faire des calculs numériques. L’écart temporel fourni par les Oummains {∆t =1.23 s} est différent d’un facteur de l’ordre de 1 milliard de l’écart temporel fourni par la théorie cosmologique terrestre {∆t =1.27 ns}. Ce dernier point est particulièrement préoccupant : comment un tel écart peut-il être possible dès lors que l’on suppose que les lois de la physique sont les mêmes partout dans l’univers, et que les prémisses utilisées par les deux approches semblent cohérentes, sauf l’une d’entre elles ?"
Voir l'échange avec Perplexity.ai
Voir aussi lettre D45
La mesure de la vitesse des sondes, basée sur l'analyse des signaux reçus, semble indiquer un ralentissement du mouvement et une position des sondes plus proche que les prévisions théoriques basées sur un mouvement soumis aux seules lois de la mécanique newtonienne dans un espace euclidien. Le chemin tridimensionnel parcouru par le signal est strictement égal au chemin prévu par votre théorie classique, à la vitesse du signal attendue, mais avec un décalage temporel dépendant de la courbure locale - négative - de l'espace-temps qui réduit les distances réelles entre les objets lointains. Vous pouvez d'ores et déjà estimer localement cette courbure en utilisant les données provenant de vos sondes lointaines Pioneer qui font état d'un décalage temporel de 1,23 ± 0,20 seconde le long d'un chemin équivalent à 1013 mètres. Le chemin spatiotemporel réellement parcouru par le signal est en fait le segment hyperbolique isochrone direct qui sous-tend le chemin tridimensionnel et présente systématiquement une longueur moindre de celle du chemin tridimensionnel apparent.
Explication (Wikipedia)
En mars 2011, une équipe italo-portugaise vérifie et valide une explication relativement prosaïque de l'anomalie Pioneer. La chaleur produite par les générateurs thermoélectriques à radioisotope est émise de façon isotrope (dans toutes les directions), mais une fraction significative de celle-ci est réfléchie par le dos de l'antenne parabolique grand gain. La pression de rayonnement résultante exerce une poussée dans la direction opposée c'est à dire dans la direction du Soleil.
Cette hypothèse est confirmée pour la décélération linéaire par l'équipe de Slava Turyshev du Jet Propulsion Laboratory et Viktor Toth, mais leurs calculs ne portaient pas sur la décélération angulaire. En juillet 2012, cette équipe a encore affiné son modèle, et estime avoir définitivement réglé la question de l'anomalie Pioneer ; ces travaux ont été confirmés par des équipes indépendantes. (voir page "discussion")