BAAYIODUU

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Lettre D731

BAA IODUHU est un réseau d'atomes de krypton. Sa fonction et le processus de captage d'information est analogue à celle de l'OEMBUUAWU (O.) : il s'agit d'atomes d'un gaz très stable dont le cortège électronique ne se comporte pas comme ceux des autres atomes du système des éléments chimiques (c'est-à-dire régi par les lois quantiques du hasard). Nous donnons de BAA IODUHU (B.I.) une interprétation ou une conception beaucoup plus complexe que celle d'un simple nuage de Krypton. BAA IODUHU (B.I.) est capable de capter l'information du WAAM, c'est-à-dire de l'environnement physique. Ces données sont confrontées avec l'information contenue dans le génome, et en fonction de la "nécessité" que subit l'organisme; ou bien il le protège d'une action mutagène (quanton de radiation, proton rapide, ion destructeur, neutron, etc), ou bien il provoque lui-même une mutation contrôlée.

Comment B.I. assure-t-il sa fonction ? Un réseau microphysique d'atomes de krypton agit comme une valve ou un canal d'information qui met en relation l'organisme avec le WAAM S731-s1 dont nous parlerons tout de suite. Ce WAAM code toute l'information obtenue par les êtres vivants, c'est celui que nous appelons la PSYCHÉ COLLECTIVE (Vous l'appelez "inconscient collectif").

Mais "la psyché collective", comme nous le verrons ensuite dans les paragraphes ultérieurs, est une matrice de patrons de formes et de conduites. Elle module toute la structure des réseaux d'êtres vivants AIUUBAAYI. Le WAAM S731-s1, que nous pourrions appeler dans votre langue l'UNIVERS DES FORMES, dirige les modèles de la civilisation dans la chaîne arborescente du phylum (les branches ou espèces) des êtres vivants. Quatre-vingt-six atomes de krypton sont capables décoder toutes les formes possibles et viables d'êtres vivants (étant toujours entendu que toute cette information n'est pas réellement enregistrée dans le nuage électronique des atomes de Kr, mais que celui-ci reçoit de S731-s1 le modèle dont a besoin chaque chromosome (séquence de nucléotides capable de répliquer plusieurs protéines). Les modèles ne sont pas infinis. B.B. S731-s1 n'engrame que ceux qui sont possibles dans le cadre d'un milieu planétaire, dont les caractéristiques de:

Masse de la planète froide Champ magnétique Intervalle de températures Composition de l'atmosphère Sources d'éléments chimiques (milieu géologique) Présence suffisante d'eau Niveau de radiation de l'Étoile principale Niveau de radiation géologique Fréquence d'impacts extraplanétaires (aérolithes) Niveau d'ionisation atmosphérique

rendent possibles divers modèles de structure biologique. Seules quelques billons(ndt: millions de milliards) de formes sont possibles dans chaque milieu d'une OYAA. Normalement, un noeud d'un phylum (arborescence) peut donner naissance à environ deux cents vingt mille (en moyenne) nouvelles branches ou phylums grâce à une mutation dirigée, c'est-à-dire contrôlée. Dans certains noeuds on a détecté (approximativement) 18.376.000 possibilités de mutations tolérées par S731-s1 (Si malgré le contrôle de B.I. : c'est-à-dire si, malgré la protection protéinique qu'il exerce sur la chaîne d'ADN, un neutron par exemple provoque une mutation PROHIBEE, cet organisme périra inévitablement et B.I. provoquera sa thanatose (mort)).

Chaque saut d'un électron à l'intérieur d'une sous-couche orbitale représente (c'est-à-dire: code) un phylum possible. Les autres atomes de krypton décodent la structure anatomique de cette espèce. B.I. (c'est-à-dire le nuage de Krypton et le S731-s1) contient toute la phylogénie possible sur un OYAA (Nous pouvons l'étendre à tout le WAAM-WAAM en disant que le B.I. de chaque être vivant dans le cosmos multiuniversel, recèle, grâce à son B.I. , toutes les possibilités de vie organique, fondée sur le carbone comme atome vertébral, des AIUUBAAYII).

Pouvons-nous étudier la phylogénie possible sur les différents OYAA (astres froids) du WAAMM-WAAM ? Evidemment non ! Il se peut que les êtres vivants possibles se comptent par trillions ou quadrillons. (Nous avons calculé que le WAAM S731-s1 pourrait coder jusqu'à 5,2.1018 modèles, mais l'imprécision du calcul fait suspecter qu'ils pourraient être beaucoup plus. De ces patrons primaires peuvent se dériver des milliers de millions S731-s4 (individus ou exemplaires) (S731-s4), de sorte que l'ordre de grandeur pour tout le WAAM-WAAM atteindrait un chiffre d'exemplaires "possibles" différents de 10 526 (ordre de grandeur), mais en tenant compte des limites spécifiques aux différents OYAA, ainsi que de la restriction de la chaîne du génome de chaque espèce, le nombre d'espèces vivantes que nous pourrions rencontrer dans nos voyages extragalactiques ou extracosmiques les plus lointains se réduit sensiblement.

Nous pourrions arriver à la conclusion équivoque que sur chaque OYAA, les êtres vivants et intelligents (OEMII) avec lesquels nous pourrions entrer au contact, revêtent une forme anatomique et une structure organophysiologique différente. Ceci est une demi-vérité. Nous avons déjà dit dans un paragraphe précédent que les espèces élémentaires (viroïdes, virus, protozoaires : en employant vos mots espagnols) et jusqu'aux petits animaux pluricellulaires, sont très semblables. Ainsi, nous avons trouvé sur OYAUMMO des cellules que vous appelez eucaryotes et des cellules protocaryotes très semblables à celles qu'on isole sur OYAGAA (TERRE).

B.I. dans les premiers stades de l'évolution, établit des modèles quasi identiques pour les astres froids (planètes ou étoiles quasi gelées) avec des caractéristiques physiques analogues. C'est-à-dire : imaginez un astre chaud qui passe de l'état que vous appelez étoile de la "séquence principale" à l'état de géante rouge, ensuite d'étoile à haute température et à rayon réduit et, finalement, d'astre froid non planétaire.

Nous supposons qu'il n'existe pas dans son environnement une étoile principale qui lui apporterait un haut niveau de radiation lumineuse, mais que par contre la température superficielle, due au magma intérieur et au rayonnement géologique, est de 30° en moyenne.

Même ainsi la vie sera possible. Nous avons détecté une multitude d'astres froids avec ces caractéristiques. Des astres froids dont l'unique lumière est celle qui provient des étoiles qui apparaissent avec une grande magnitude, mais malgré tout ils n'ont pas de saison : un chaud hiver perpétuel fait d'une nuit continue.

Les espèces qui s'y trouvent sont très élémentaires. Celles qui sont pareilles aux cellulaires ont une structure semblable aux algues terrestres. Quand elles ne sont pas immergées dans leurs océans, elles peuvent même présenter une épaisse membrane ou une "carapace" qui est riche à la fois en silicium et en éléments métalliques qui servent de protection.

Ainsi donc, la flore et la faune, des étoiles froides étudiées de mêmes caractéristiques, sont quasi identiques à celle de OYAAUMMO. Évidemment, sur de tels astres, l'évolution est "gelée", dit autrement, la formation d'OEMII (humains) ne sera pas possible.

Mais, cette pauvreté en patrons possibles que le B.I. laisse filtrer, se présente seulement dans les premiers stades de l'évolution. Imaginons-nous sur nos OYAA respectifs (TERRE et UMMO). Leur masse est analogue (et donc la gravité en surface). Les deux sont des planètes autour d'un soleil (IUEUMMA dans notre cas) et leurs atmosphères sont très semblables. Seule la température superficielle de nos soleils présente une déviation importante. Comme nous l'avons dit, les organismes végétaux, les animaux (oligocellulaires), et d'autre part les bactéries, les champignons, les algues ... se ressemblent beaucoup entre eux sur les deux planètes. Si vous visitiez UMMO, à part les resplendissantes aurores boréales dues à l'intense champ magnétique et l'activité volcanique inusuelle pour vous, une exploration dans la campagne ne surprendrait pas outre-mesure vos frères peu familiarisés avec la botanique et la zoologie. En tout cas, vous surprendrait l'existence des OVUAANAA (arbres) dont la taille les rapprocherait des gigantesques séquoias de la Terre. D'ailleurs l'action chlorophylienne se déroule dans la sphère végétale, de la même manière que sur Terre.

Les mousses, les myxomycètes, les cormophytes (cormofitos), et d'autre part les flagellés, les mésozoaires, les plathelmintes, etc, avec lesquels vous êtes familiarisés, ont sur OYAUMMOO leurs espèces (quasi) jumelles, en écartant quelques différences morphologiques, qu'un analyste de la Terre pourrait parfois classer comme de simples sous-espèces ou variétés, à tel point que nous-mêmes en comparant les deux taxonomies, avons été surpris de la similitude à de tels niveaux.

Mais au fur et à mesure qu'on avance en complexité, les différences morphologiques s'accentuent. Des classes, comme les crustacés n'existent pas à proprement parler sur UMMO, bien qu'y figurent des animaux que vous ne pourriez pas classer aujourd'hui et qui leur ressemblent. Par contre, y figurent des classes comme les poissons, les amphibiens, les oiseaux, les reptiles et les mammifères, que vous n'auriez aucun doute à qualifier comme telles, et cependant, vous ne pourriez trouver aucune de leurs espèces dans un parc zoologique ou un aquarium de la Terre.

Dit d'une autre façon plus simpliste, aucun des animaux ou végétaux complexes de UMMO (à part l'homme) ne pourrait se rencontrer sur la Terre et viceversa.

La phylogénie "possible" du WAAM-WAAM peut donc se représenter ainsi :

S731-f5

S731-f5 (document d'origine dont les légendes ont été traduites)

(Uudie biehe, Oemmi)

Les noeuds IBOZSOO OAO représentent les divergences possibles par mutation. Les phylums qui s'écartent de la morphologie de l'OEMMII finissent par disparaître, puisque le "destin final" de cette arborescence de phylums est l'OEMII. Toutes les possibilités convergent vers lui, grâce à des mutations même dans les branches très éloignées des hominidés, qui apparemment s'écartent sensiblement de l'anatomie humaine.

Nous allons maintenant vous révéler un aspect de la biogénétique qui, si quelque expert d'OYAAGAA le lisait, serait considéré par lui comme une inadmissible aberration, une hérésie inconcevable dans le contexte de la génétique terrestre.

La réserve génétique d'une espèce, d'un Phylum, souffre, comme vous le savez, de dérives au long du temps, de mutations, de migrations, de phénomènes de sélection par l'action du milieu ambiant... Il pourrait sembler que les différentes classes d'animaux pourraient évoluer, en se perfectionnant bien sûr, mais en s'éloignant chaque fois plus de la forme hominoïde. Il ne semblerait pas étonnant à vos biologistes que les actuels équidés se transforment par des mutations successives en animaux plus sveltes et plus corticalisés mais très différents de l'anatomie des humains. Il n'en est pas ainsi : les différentes espèces, par l'évolution, doivent converger nécessairement vers des structures hominoïdes. Vous pouvez le constater sur le graphique. Si, sur OYAAGAA une branche de protomammifères dériva en branches successives de mammifères, si l'un de ces phylums se transforma en primates, si de ceux-ci dérivèrent les divers hominidés jusqu'à arriver à l'Homo habilis et aux branches ultérieures, ce fut parce que des mécanismes de sélection et des patrons du B.B. accélérèrent la transformation dans cette dérivation du génotype. Tôt ou tard les autres animaux auraient fini par se transformer en êtres très semblables à l'Homo sapiens. Autrement dit : Si les OEMII de la Terre disparaissaient, en même temps que les pongidés, les cercopithèques, les platyrrhiniens, et même le reste des mammifères, les classes restantes finiraient par se cristalliser (grâce à une ramification plus accélérée au début) en nouveaux OEMMII (NdT: écrit à la main: hommes).

Ceci ne veut pas dire que tous les OEMMII soient identiques. Au contraire, il apparaît des différences anatomophysiologiques parfois très sensibles. Par exemple, nous autres OEMMI DE UMMO, présentons des différences génotypiques et par conséquent phénotypiques accusées. Si un médecin de la Terre nous examinait; il observerait des particularités surprenantes. De la même façon, un hominoïde dérivé en plusieurs millions d'années à partir d'un gastéropode présenterait d'autres singularités anatomiques significatives.

Deux OEMMIS provenant de réseaux sociaux planétaires différents ne peuvent pas s'apparier pour la seule raison d'avoir un sexe différent et une morphologie quasi identique. Ainsi : une femme d'Ummo et un homme de la Terre seraient incapables d'engendrer des enfants sans caractères tératologiques. Seule une manipulation de notre part du génome des deux planètes pourrait donner comme fruit une espèce stable (Nos UA interdisent aujourd'hui une telle possibilité).

L'OEMMII est donc l'ultime produit de l'évolution. Mais un humain peut à son tour évoluer en perfectionnant son neurencéphale et, bien sûr, le reste du phénotype (vous-mêmes êtes précisément dans une phase précoce de cette évolution du phylum HOMO). Ce qui se passe, c'est qu'à partir d'un point du processus de corticalisation (développement du cortex et par conséquent de l'intelligence), l'humain arrive à comprendre les bases biogénétiques du cosmos et atteint les bases théoriques et pratiques pour modifier son propre génome sans avoir besoin d'espérer que le processus normal de dérive, de mutation et de sélection, l'altère et le perfectionne.