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DAEDALUS sur Textup

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Vers début septembre 2019 il disparaît petit a petit de twitter en changeant son adresse de @Daedalus a @5540S_179240E . Coordonnées géographiques (longitude/latitude) sur la Lune : cratère 308 nommé Daedalus

Textes récupérés

25 octobre 2016

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"[...] En effet la libre conscience on en a la faculté, la prédisposition, mais on n’en dispose pas en "un tout déjà configuré", comme si on disposait d’une pomme. On doit la construire, la perfectionner. Et notre libre arbitre qui en est la résultante, se construit et se perfectionne en conséquence.

Et pour cela on doit être, ou mieux on doit naitre dans un scénario adéquat. On constate qu’il est délimité dans un cadre perçu comme un espace temps en évolution entre un point d’entrée matérialisé par la naissance et jusqu’à un point de rupture matérialisé par la mort. Là encore vous admettez que je ne sort rien de ma poche. C’est une observation de notre parcours dans la vie. [...]"


Repères :

Croissance de l’entropie dans l’Univers = sens de la flèche du temps = temps physique-dimension. Perception de l’écoulement du temps = accumulation d’informations = néguentropie = temps psychologique-illusion.

Moi-sujet = histoire mémorisée–accumulations de traces mnésiques = construction identitaire ≠ libre arbitre.

Moi-sujet = illusion subjective.

___

Considérations succinctes sur le temps, l’âme et le libre arbitre :

"(...) on doit naitre dans un scénario adéquat. On constate qu’il est délimité dans un cadre perçu comme un espace temps en évolution entre un point d’entrée (...)"

La dichotomie cause/effet est un leurre facteur de confusion bridant la portée de votre réflexion. En réalité, la distinction n’est qu’une illusion de l’esprit.

Le "temps" ne "construit" pas, il "dévoile" ce qui "est". Voyez l’exemple des ensembles-limites, encore nommés "attracteurs étranges" propres aux systèmes dynamiques non linéaires dits "stochastiques".

Une illustration triviale, mais heuristique, vous permettra d’appréhender rapidement ce concept :

Prenez une feuille de papier, de quoi écrire, et une pièce de monnaie. Inventez deux règles, immuables, que vous appliquerez selon le résultat des lancers de votre pièce. Par exemple : "déplacement de 3 cm vers le nord-ouest" pour le côté face, et : "réduction d’¼ par rapport à la distance au centre » pour pile. Commencez en partant d’un point initial, puis appliquez les règles à chaque nouvelle itération à partir du dernier point obtenu.

Qu’obtenez-vous ? Un nuage diffus et informe de points, dont la distribution semble s’effectuer au hasard. Continuez alors les itérations.

Après plusieurs centaines de lancers, vous apercevrez que l’expérience ne produit non plus un ensemble de points désordonnés, mais qu’une forme semble émerger progressivement.

Après des milliers de lancers, la forme devient assez précise pour révéler un espace circonscrit dans lequel se trouvent étonnamment tous les points (= ensemble-limite).

Après des millions d’itérations, aucun point n’en chevauche un autre, tous se concentrent dans un périmètre singulier et dont la forme n’est déterminée que par les DEUX RÈGLES de départ. Les règles SONT la forme. La cause et l’effet ne sont qu’un. Le temps psychologique (≠ temps physique) est une illusion. L’ensemble-limite est "déjà" là sans encore l’être.

Vous avez compris que chaque itération représente le "flux du temps". Tous les points semblent suivre une trajectoire mystérieuse (votre volonté) qui les orientent vers cette forme singulière, "déjà" là sans l’être et dont la conformation témoigne du choix – libre – "déjà" effectué. Sentez comme les mots sont insuffisants à traduire intelligemment ces faits.

Cette illustration ludique est très bien connue des mathématiciens. Elle vous donnera un éclairage nouveau de la lettre référencée "D 41-15". Vous comprendrez plus aisément la distinction entre "CONCIENCIA" et "CONSCIENCIA" et pourquoi elle conclut en affirmant que les deux sont : "enfin et en définitive la même chose".

19 janvier 2019

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20 janvier 2919

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13 août 2019

Les « synchronicités » n’existent QUE pour un individu donné, à un moment donné. Or, « c’est dans la subjectivité de l’individu que l’objet existe, et nulle part ailleurs. »

Une « synchronicité » n’existe pas, sauf pour la personne la « percevant ». Elle « ex-siste » et « s’ob-jective » uniquement en ceci qu’elle se distingue de la subjectivité qui la reconnaît. Pourtant, elle n’a d’existence QUE par cette subjectivité. Cette subjectivité la crée.

Vous saisissez les difficultés rencontrées ici par l’utilisation de formules standardisées pour décrire une chose qui est, sans être …

Prenez quelques secondes pour assimiler totalement ce fait.

Maintenant, observez : Comment se définit une « synchronicité » ? Vous savez qu’elle ne traduit une liaison d’événements a priori acausaux qu’à travers une relation de SENS. Les événements font sens uniquement pour l’individu qui les perçoit. Le sens n’est produit que par, et pour, une subjectivité, et une seule.

A la question : « Qu’est-ce qui génère ces synchronicités ? ». La réponse est simple : C’est « vous » qui les générez, en ceci que ce « vous » est en majeure partie sous le joug d’influences non conscientes. Or, comme vous le devinez justement, l’inconscient ne « connait pas le temps ».

Des exemples didactiques vont suivre, mais analysez soigneusement les notions décrites : Il est indispensable de prendre en considération l’existence, métaphorique, de « RÉSONANCES » ENTRE LES DEGRÉS DE LIBERTÉ D'UN SYSTÈME. Ceci est un élément fondamental. Le concept de résonance, en physique, caractérise un rapport entre des FRÉQUENCES. La résonance se manifeste notamment lorsque deux fréquences correspondent à un rapport numérique simple où l’une des fréquences est égale à un multiple entier de l’autre. Les résonances conduisent à un couplage entre événements (pensez au couplage entre deux sons). Le phénomène est effectivement bien connu des musiciens, avec les harmoniques. Les synchronicités ne sont ni plus ni moins qu’une forme singulière de couplage.

Les différentes cascades d’événements, dans une vie, représentent autant de « degrés de liberté » d'un système holistique. La naissance d’un enfant, l’annonce d’une mauvaise nouvelle, une transaction financière, la danse d'un pétale de coquelicot dans la brise d’été, ... Tous ces événements pourraient être représentés dans ce que les physiciens nomment « l'espace des phases » de ces systèmes. Ils peuvent être liés entre eux, sur le plan causal, et s’inscrire alors dans le même espace des phases commun, mais, dans ce cas, il n’y a PAS de « couplage de résonances ».

Le couplage exige une résonance « SYNCHRONE » entre ces événements (pardonnez ce nouvel abus de langage). Comment des éléments non liés de façon causale peuvent-ils se « lier » de manière synchrone ? - uniquement parce qu’une subjectivité leur donne du sens.

Dès lors, en quoi les « synchronicités » se rapprochent-elles tant des phénomènes de « paréidolies » bien connues des plus sceptiques ? Tout simplement en ceci que, comme pour une paréidolie, l’esprit fait une SELECTION NON CONSCIENTE des différents éléments venant traduire le phénomène de « synchronicité ».

Les scarabées dorés volent et se cognent aux vitres tous les jours de par le monde, tout comme sont prononcés tels ou tels mots, visualisées telles ou telles images, rencontrées telles ou telles mésaventures ou aléas insignifiants. L’individu baigne dans un environnement bouillonnant d’événements acausaux, mais, en certaines circonstances, vous diriez « sous certaines formes d’influences » qui le dépassent véritablement, il aura l’illusion d’éprouver une « synchronicité ». En réalité, vous comprenez qu’il ne s’agit que d’une pure création de son mental. Le « couplage de résonances » des différents éléments n’est produit que par et pour le sujet.

Cette sensation, généralement chargée d’une forte tonalité émotionnelle, sera souvent interprétée comme un « message ». C’est en partie vrai, puisqu’elle résulte presque toujours des couches profondes de l’inconscient. Ce dernier exerce alors une influence subtile, mais intense, sur le seuil de « réceptivité » de l’individu, devenant ainsi particulièrement sensible à certains stimuli à forte valeur symbolique.

Lorsque le message s’incarne dans une forme particulièrement parlante, un patron spécifique, une structure signifiante singulière - vous parleriez « d’archétypes » - alors il peut être extrêmement puissant.


Une lectrice avisée suggère d'éclaircir l’étiologie des troublantes impressions subjectives « d’influence de l'esprit » sur son environnement dans le cadre des « synchronicités » :

En réalité, la très faible probabilité de survenue de certains événements - ou association de contingences rapprochées dans le temps - participe de cette illusion. S’agit-il véritablement de « hasard » ? L’esprit n’aurait-il pas, par le biais d’une force mystérieuse, modifié sa réalité ?

Il faut, pour comprendre ce fait, resituer les notions « d’âme » ou de « conscience » dont les trames explicatives ont déjà été développées ailleurs : le Moi « subit » le flux du temps là où la Conscience se contente d’ETRE. N’oubliez pas que l’âme est la boussole de ce que certaines nomment « le destin ».

Le hasard existe-t-il dans un tel cas ? La réponse doit être « ni oui, ni non ».

Il faut reprendre ce qui a été exprimé ailleurs : Chaque événement de vie est une « brisure d’équilibre ».

L’instabilité du système global offre un éventail de changements tendant vers un nombre incalculable de possibilités ; ce qui traduit une complexité elle-même infinie que vous pouvez imaginer comme un vaste réseau de bifurcations dont les nœuds incarnent la présence d’événements divers. Imaginez alors une représentation de tous les changements d’états d’un individu au cours de sa vie. Supposez que vous dessiniez une « branche » à chaque survenue d’un nouvel événement faisant basculer l’individu dans un nouvel état d’équilibre.

Par exemple, une personne travaillant quarante ans dans la même entreprise (état stable) peut être un jour licenciée (occurrence) et changer d’emploi (nouvel état). Ou bien, vous pouvez imaginer quelqu’un contempler un paysage puis arrêter soudainement son activité à cause de précipitations atmosphériques. Ou encore, une personne en train de s’exprimer alors qu’une autre lui coupe brutalement la parole, etc. Comprenez que vous rencontrez ces bifurcations à tous les niveaux, c’est à dire à différentes échelles temporelles. L’état d’instabilité peut ainsi se retrouver à l’échelle d’une vie entière (emploi, famille, santé physique, etc.), mais également à des échelles très réduites (le besoin de manger, la rencontre entre deux amis, un grain de poussière effleurant la cornée, etc.). Finalement, vous constaterez des changements d’états entraînant d’autres changements d’états à l’image des cascades de bifurcations observées dans les schémas de systèmes stochastiques, s’emboîtant les unes dans les autres. Ce sont des schémas incarnant une complexité fabuleuse à travers une structure fractale.

Maintenant, visualisez la scène fantastique où un personnage imaginaire pourrait, à la fin de sa vie, se retourner et contempler la longue route infiniment sinueuse qu’il aurait empruntée à travers ces innombrables bifurcations dont la majorité semble ne relever que de contingences. Il lui faudrait, pour cela, prendre un peu de hauteur (c’est à dire orienter le vecteur « temps » de façon orthogonale à l’axe physique). Ce chemin tortueux imaginaire est une autre représentation des décisions prises par l’individu sur sa vie entière. Ce sentier matérialise chaque choix, chaque influence et chaque changement de l’être pensant. Bien entendu, alors qu’il arpente ce chemin, l’individu réel/physique est incapable de prévoir précisément la route qu’il va prendre l’instant d’après (imprédictibilité), cependant, lorsqu’il prend de « l’altitude », ce personnage imaginaire peut contempler le trajet effectué et comprendre comment il est arrivé jusqu’ici (causalité). Vous devinez également que le parcours choisi aurait pu être totalement différent en fonction de la variation des contingences (sensibilité aux conditions initiales).

Le « système » infiniment complexe dans lequel évolue l’individu reste toutefois déterministe. Il repose sur des causes mécaniques, des causes efficientes, non MODIFIABLES. Pourtant, vous pourriez objecter que les motivations personnelles d’un être pensant ne trouvent pas toutes leur origine dans ce type de causes, malgré les pressions inimaginables de ses divers conditionnements. En réalité, la sphère qualifiée de CONSCIENTE de l’individu montre que la motivation de l’être humain obéit également à une FINALITÉ.

La finalité est le fruit de la conscience, laquelle « a choisi » l’orientation de son être au sein des multiples contingences du monde physique qui sont « déjà » connues. Le « hasard » n’existe ainsi que pour l’individu physique.

A l’image d’une théodicée, certains événements incompréhensibles ne prennent notamment sens qu’à la « toute fin » d’une existence, par la compréhension de leur « choix ».

14 août 2019

Édité le 24 août

Vous êtes familiarisés avec le maniement de concepts triviaux comme « l’âme », « le ba », « l’Atman », « la neshamah », etc., perçus comme l’équivalent d’un « Moi supérieur », comme s’il existait une authentique séparation entre un « moi dominant » et un « moi inférieur ».

Ce concept n’est-il pas la création d’une pensée anxieuse en quête d’une forme de « permanence » sécurisante ?

La dichotomie « moi supérieur » / « moi inférieur » existe-t-elle intrinsèquement, ou ne s’agit-il que d’une invention de la pensée ?

De la même façon : la séparation « corps » / « esprit », ou « matériel » / « spirituel », est-elle réelle, ou ne s’agit-il que d’une abstraction ancienne fondée sur les bases fragiles d’une intuition millénaire ?

Partez de ce que vous voyez, juste sous vos yeux : ce qui est appelé « âme », le « moi », est-elle une entité spirituelle, inaccessible et mystérieuse, ou n’est-elle qu’un agrégat, une accumulation de souvenirs, de cicatrices, de traits identitaires sélectionnés, de conditionnements acquis, de tendances idiosyncrasiques, de succès revendiqués, d’échecs occultés, de désirs non assouvis, etc. ?

Ce « je » existe-t-il sans cet amas d’informations ?

Le « je » ne serait-il, dans ce cas, que l’aboutissement illusoire d’un simple support d’enregistrement similaire à celui d’un disque optonumérique ?

Qu’est-ce qui différencie l’individu de l’ordinateur le plus perfectionné ou de l’intelligence artificielle la plus subtile ? La réponse est : la conscience.


Étudiez attentivement le point suivant :

Qu’est-ce que la « conscience » ? N’est-elle que le reflet d’un processus Mental ?

La « pensée » est-elle un processus Mental ou Matériel ? La pensée n’est-elle pas au cerveau ce qu’une ondulation est au fluide ? Dès lors, se démarque-t-elle radicalement de la matière ? L’ondulation n’est PAS le fluide, comme la pensée n’est PAS l’encéphale, mais elle incarne une propriété nouvelle qui naît, ou émerge, de la matière.


C'est pourquoi, en reprenant les éléments abordés ailleurs et déjà partagés, comprenez que « Matériel » et « Spirituel » sont les facettes différentes d’une seule et même pièce. Il existe une loi de complexification dirigée de la matière vers le vivant que vous pouvez appeler « orthogenèse ». Ainsi, de l’assemblage laborieux des corps élémentaires formant la matière, au développement merveilleux du système nerveux le plus basique, existe un processus d’accroissement perpétuel de Conscience.

De la méga-molécule protéique non-vivante, au protoplasme vivant, existe une augmentation significative du degré de « conscientisation ».

En réalité, l’organisme unicellulaire gagne en VISION. Il perçoit son environnement (salinité, température, acidité du milieu ...), contrairement à la protéine, elle-même pourtant beaucoup plus complexe dans son arrangement que la molécule d’eau. L’aboutissement final de ce lent processus étant, vous le devinez : l’apparition du système nerveux.

En surface - vous diriez au niveau « matériel » - les connexions nerveuses et l’agencement complexe des ganglions sont entièrement corrélés, en profondeur, au degré de « conscience », à travers une relation que l’on peut qualifier de mathématique.

Finalement, si la Conscience est synonyme de Vision, un robot ou une machine capable de percevoir son environnement et traiter l’information a-t-il une « conscience » ? La réponse est oui, une conscience « artificielle », mais elle n’est pas, pour autant, douée de libre arbitre.

Degré ultime de la montée en puissance de la « conscientisation », le « libre arbitre » est, à l’image de l’ondulation pour le fluide, l’émergence d’une propriété nouvelle pour la Conscience.

Qu’est-ce que le « libre arbitre » ? Il n’est, ni plus ni moins, que la capacité donnée à un individu de s’extraire de son état naturel, de son conditionnement, de ses appétences et autres instincts ancestraux ; d’autant plus facilement qu’il les perçoit authentiquement et les comprend pleinement. Le « libre arbitre » suit un rapport de dépendance avec le degré de « conscience/perception » de l’individu.

En cela, une intelligence artificielle, aussi développée soit-elle, ne peut techniquement pas s’extraire de son propre logiciel et être « libre ». L’accroissement mathématique de vision-action de l’intelligence artificielle peut donner l’illusion d’une forme de liberté, mais elle reste, fatalement, dans le carcan de son propre programme.

Le « libre arbitre » n’est-il qu’un « outils » au service du « moi » ? Si le « moi » n’est pas, le « libre arbitre » est-il ? « D’où » vient-il ? Est-il divisé, multiple ? Dois-je parler de MON « libre-arbitre » ? Était-il « déjà là » avant ? Existe-t-il encore lorsque n’existent ni contraintes, ni servitudes, ni choix à faire ?


15 août 2019

Édité le 24 août


Vous demandez : « Une œuvre d'art a-t-elle besoin d'un public pour exister ? »

Autrement dit : « y a-t-il » [quelque-chose] en l’absence « d’observateur(s) » ?

Comprenez avant tout que, dans cet énoncé formel, le « il y a » se distingue conceptuellement du « quelque-chose ».

Le « quelque-chose » ne peut être que dans son articulation à l’observateur, lequel se distingue nécessairement de l’observé. L’observateur, le sujet, prend « conscience DE quelque-chose », en ceci qu’il vient nécessairement se « séparer » de la chose observée. Cette chose « s’ob-jective », elle devient « l’ob-jet » qui est, étymologiquement, ce qui est jeté devant soi, c’est-à-dire devant le sujet.

Il s’agit donc d’une première relation dialectique où l’un des éléments génère son opposé (observateur/observé) en tant que définition de l’essence-même de l’individu compris comme n'étant qu'une simple jonction d’un plus vaste maillage.


C’est pourquoi, lorsqu’il est annoncé que : « Votre essence est l'information que vous véhiculez et qui vous définit. », vous comprenez qu’existe une différence radicale entre l’idée « qu’il y a » l’essence ou l’information et « votre essence / information » en elle-même.

« Votre essence / information » n’existe qu’en tant que nœud constituant une immense arantèle. Elle ne prend corps que dans sa relation dialectique avec « un autre » point de jonction. « Mon » essence n’existe que par rapport à « Ton » essence. Or, l’emploi d’un adjectif possessif s’appliquant au locuteur permet de définir ce même locuteur. Mais, plus encore, il le représente pour un autre locuteur.

En ceci, n’est-ce pas davantage le vaste arrangement, ce système total, constitué de transformations elles-mêmes structurantes, s’enrichissant et se conservant dans le temps, qui vient alors « définir » et déterminer l’individu ?

La structure est néguentropique, l’objet non.

Une « œuvre d’art » existe pour l’observateur qui la reconnaît et la qualifie « d’œuvre d’art », mais, maintenant, interrogez-vous : si l’objet n’est (existe) que dans son opposition au sujet, alors l’un et l’autre existent-ils de façon indépendante ? Sans observateur, l’observé « existe-t-il ? » Inversement, l’observateur existe-t-il sans l’observé ? Dès lors, que se passe-t-il quand l’observateur perçoit, dans une sorte de « méta-perception » que cette indépendance est illusoire ?


16 août 2019

Édité le 24 août


L’artiste, avant de produire son oeuvre part d’une idée, d’une « essence », qu’il va créer, façonner, c’est-à-dire à laquelle il va donner la propriété « d’existence ». Dans ce cas, « l’essence précède l’existence ».

Pourtant, sans « l’existence » de l’artiste, il n’y aurait guère l’émergence de « l’essence » de l’œuvre. Aussi, il n’est pas non plus incorrect de dire que « l’existence précède l’essence ».

Cet étrange paradoxe révèle-t-il une contradiction insoluble ou, à l’inverse, une complémentarité triviale de ses identités ?

Reprenez votre exemple du peintre. « L’essence », ou l’idée, de la peinture est préexistante, dans l’esprit du peintre, à sa peinture. Pourtant, sans « l’existence » du peintre, il n'y a pas « d’essence » de la peinture. En réalité, « existence » et « essence » ne sont dissociées par la pensée que dans leur rapport chronologique. C’est une nouvelle illusion.

« Existence » et « essence » ne sont-elles, dans ce cas, qu’une seule et même chose ? C’est également faux. Elles relèvent du principe de causalité montrant que le germe de toute conséquence se trouve nécessairement « déjà » dans la cause ; et ne faisant de la bipartition cause/conséquence qu’une autre illusion de l’esprit. La cause et la conséquence ne sont en définitive qu'une seule et même chose, tandis que le peintre n’est, évidemment, PAS sa peinture.


Si « l’essence » n’EST PAS « l’existence », mais que l’une et l’autre témoignent d’une scission illusoire fondée sur le principe de causalité, alors, que reste-t-il ?

Vous sentez, ici, que doit intervenir une quatrième propriété, symétrique à cette dernière énonciation.

18 août 2019

Édité le 24 août


Précisions sur l’ontologie de « l’âme ».


La fragmentation de l’être pensant en multiples instances, dimensions, ou parties, est une aberration intellectuelle, plus ou moins arbitraire. Elle n’a d’intérêt qu’à visée didactique mais expose à des apories épistémologiques.

Quelqu’un demande : « L’âme a-t-elle une personnalité propre ? » Si la réponse est « oui », alors d’où vient cette personnalité ? Était-elle déjà présente avant la naissance de l’être pensant ? Combien existe-t-il ainsi de personnalités en devenir ? [Ici, vous saisissez que les notions de « dimension », de « temps », voire de « cohérence discursive », sont volontairement mises de côté, par souci de simplification.]

Si la réponse est « non », alors chacun dispose-t-il de la même âme, à l’image de clones ? L’âme existe-t-elle vraiment ? Ne s’agit-il que d’un simple souffle vital sans singularité propre, engendré par Le Créateur, encore appelé Dieu, l’Indéterminisme Absolu ?


Les différents facteurs constituant l’être pensant sont les suivants : - Un corps physique, soumis au déterminisme de son environnement, avec des sens autorisant la perception et un cerveau traitant les informations. - Une « âme », animant le corps. - Un « réservoir collectif » capable de traiter également les informations et d’influer sur l’environnement physique.


Il est important de garder à l’esprit que la simplification extrême exigée pour la présentation de ces différents facteurs fait courir le risque de générer des représentations fixées et tronquées vectrices de contre-sens ou d’incohérences.

En l’absence d’outils permettant de valider sans conteste l’existence et la nature de ces différentes abstractions intellectuelles, partez du plus près, de ce que vous voyez et connaissez : vous-même.

Qui êtes-vous ? Qu’est-ce qui vous définit en tant qu’être pensant ? N’est-ce pas, justement, votre faculté de penser ? Mais qu’est-ce que la pensée ? Elle ne prend naissance qu’au regard des différentes perceptions que nous avons de notre environnement. La pensée est mesure, comparaison, appréhension, remémoration, etc., elle traite les informations de façon séquentielle.

Ne suis-je alors que pensée ? Certains rétorqueront qu’un ordinateur est également capable d’une certaine forme de « pensée ». Ne suis-je qu’un « ordinateur élaboré » dans ce cas ?

Non, car d’autres répondront « qu’un ordinateur n’a pas de conscience ». Mais qu’est-ce que la « conscience » ? La conscience n’a-t-elle pas cette faculté de se comprendre elle-même, de se replier sur elle-même, dans un mouvement réflexif : « Je suis conscient d’être conscient. » Que se passe-t-il au moment précis de cette observation intérieure, lorsqu’elle est totale et authentique ?

Avant de répondre, il est important de repartir du plus près : d’où provient-elle ? N’est-elle l’attribut que des êtres vivants ?

Il faut, pour la saisir, revenir au plus bas, au plus élémentaire, c’est-à-dire à la matière.

La matière ne semble régie que par les lois déterministes de la physique (liaisons chimiques, arrangements structuraux, contraintes gravitaires, etc.) D’autres déterminismes externes sont également observés pour les micro-organismes étudiés dans la boîte de Petri du bactériologiste. Ces déterminismes externes ne deviennent plus les seuls éléments à prendre en compte dans l’étude du monde végétal et ils s’avèrent insuffisants pour expliquer le comportement des cœlentérés ou des arthropodes. Ils sont incapables de circonscrire les phénomènes sociaux des vertébrés, notamment des mammifères supérieurs et ils échouent inexorablement à déchiffrer l’être humain.

Par conséquent, il semble exister « autre-chose ». Par symétrie aux déterminismes extérieurs semble poindre une influence « intérieure ». Par commodité, elle peut être appelée « conscience ». Cette « face intérieure » est en relation intime avec la « face extérieure » des déterminismes physiques, puisqu’elle en constitue véritablement l’envers.

Dès lors, vous comprenez que même la matière la plus élémentaire renferme en son sein cette propriété « interne ».

Les cellules les plus simples sont-elles plus proches des molécules ou des animaux ? Si elles sont perçues comme les formes élémentaires du vivant, est-il incorrect de les appréhender comme représentant seulement un « autre état » de la matière ? - un état élevé à un palier supérieur de complexité et donc manifestant un degré supérieur de « conscience » ?

Ici peuvent être reprises certaines idées déjà développées ailleurs : Le « degré de conscience » d’un cristal de quartz serait ainsi plus élevé que celui d’un corpuscule élémentaire isolé, mais infiniment inférieur à celui d’une amibe évoluant dans l’eau stagnante d’une mare en Asie de l’Est.

Mais il existe des lois qualitatives de croissance. Par exemple, les contraintes d’espace induisent obligatoirement des réorganisations structurelles dans le vivant (nouvel état). Il est alors possible de parler d’évolution « discrète » ou « par paliers ». Un éloignement progressif de l’équilibre se traduit effectivement par une tension croissante jusqu’à la rupture et l’émergence SOUDAINE d’un nouvel état, plus stable, jusqu’à la prochaine rupture, et ainsi de suite. La matière se centre toujours d’avantage dans une sorte « d’internalité » proportionnelle au degré de « conscience ». Prenez l’exemple connu d’une surface fermée, totalement irrégulière, se centrant sur elle-même jusqu’à devenir un cercle, lequel peut augmenter son ordre de symétrie et devenir une sphère en gagnant une dimension, etc.

Il existe ainsi une loi de complexification, une « orthogenèse », dirigée de la matière vers le vivant. De l’assemblage laborieux des corps élémentaires formant la matière primordiale, au développement merveilleux du système nerveux le plus basique, existe un processus discret d’accroissement de « conscience » où chaque palier correspond à l’émergence d’une propriété inédite irréductible à la somme de ses parties.

De la méga-molécule protéique, non-vivante, à la paramécie, vivante, existe un accroissement significatif de « conscientisation ». En réalité, l’organisme unicellulaire gagne en « vision ». Il perçoit son environnement (salinité, température, acidité du milieu…), contrairement à la protéine, inerte, et pourtant beaucoup plus complexe dans son arrangement que la molécule d’eau ...

Vous devinez que, de façon similaire, le développement du système nerveux, au cours de l’évolution, s’accroît en masse et en complexité, par sauts qualitatifs, jusqu’à son aboutissement ultime : le cerveau humain.

Que se passe-t-il alors ? Le degré « d’internalité » et de « conscience » atteint un tel niveau que se produit, ici, une nouvelle brisure, un nouvel équilibre : une capacité de « vision » gagnant « une dimension », à l’image du cercle devenant sphère. Il s’agit, évidemment, du libre arbitre.

Or, le libre arbitre n’est ni plus ni moins que la capacité de s’extraire, de s’écarter, de toutes les formes de déterminismes propre à l’organisme vivant : l’être libre peux refuser délibérément de répondre à ses besoins élémentaires, ou refuser de suivre aveuglément ses divers conditionnements, etc.

Le libre-arbitre « provient », vous l’avez compris, de « l’âme ». Vous pouvez imaginer, pour les besoins didactiques, une sorte de « grand réservoir de libre-arbitre », lequel serait généré par le Créateur et où les âmes seraient autant de « fragments » de ce réservoir.

Lorsqu’un « fragment » se lie à un corps physique, il se singularise et devient une sorte de cellule unique (en réalité, c’est le corps qui implique cette « fragmentation »). Or, l’âme n’est pas « que » libre-arbitre, elle est aussi une sorte de « mnème », puisqu’en se liant à un corps physique elle influence celui-ci et uniquement celui-ci, lequel est soumis aux diverses formes de déterminismes du plan dans lequel il évolue. Dit autrement, cette « portion de libre-arbitre » vient « habiter » un corps et un seul. Par cette limite, elle se referme sur elle-même, à travers « la conservation » des différentes séquences de vie de ce corps unique qui se traduit par l’intervalle de temps propre à son existence (naissance - décès). En ceci, l’âme « cohabite » avec le corps dont elle conserve l’information et auquel elle « fournit » l’outil du « libre-arbitre ».

En ceci, la question « combien d’âmes existe-t-il ? » n’a pas de sens. Quant à la « personnalité », au « caractère », au « tempérament » de l’être pensant, vous comprenez qu’il ne s’agit, en réalité, que de produits héréditairement acquis ou du résultat d’expériences personnelles dans l’histoire de l’individu. L’âme s’articule avec le corps et le caractère dont elle a « hérité », mais le « libre arbitre » autorise le décentrement décrit plus haut. C’est pourquoi il est également faux de considérer l’âme comme « non responsable » des actes de son corps. Vous comprenez qu’existe une interrelation subtile entre les différentes instances ne permettant pas de les distinguer radicalement sans induire d’incohérence. Vous voyez également qu’une âme ne se « singularise » qu’au moment de la liaison avec son corps. « Avant » cela existe-t-elle « isolée » quelque part ? Y a-t-il, quelque part quiescent, « mon » libre-arbitre qui attend la connexion avec « mon » corps ? Qu’est-ce que ce « mon » ? Qu’est-ce que le « moi » ?

Certains demandent aussi ce qui a pu « orienter » l’orthogenèse des organismes vivants, de façon à conduire à l’émergence de la conscience.

Il s’agit d’une influence de cet autre « organisme » géant, non physique, ce « réservoir effecteur » encore appelé « conscience collective ».

Or, tout comme le degré de conscience individuelle peut croître, il existe une augmentation du degré de conscience collective.

Que se passe-t-il lorsque cette augmentation conduit à un processus de centration, d’enroulement sur lui-même ?

Elle aboutit à un point singulier de convergence.

Sur le plan individuel, l’évolution naturelle de l’humanité mène à la montée inexorable de toujours plus de « conscience », c'est-à-dire au reploiement interne, à l’accroissement de vision et d’une sur-centration qui se manifeste par une influence moins forte des déterminismes et par un épanouissement graduel du libre-arbitre.

Vous pouvez alors visualiser l’image de cette centration venant engendrer la contraction de chaque pôle individuel sur lui-même et « attirant » ainsi tous les autres centres en participant à l’émergence d’un FOYER SUPÉRIEUR collectif d’hyper-conscience.

Enfin, comme exprimé ailleurs, que se passe-t-il sur le plan « cosmique » si toutes les Humanités parviennent à autant de foyers d’hyper-conscience ?

Voici la réponse : Tandis que l’origine du monde physique procède d’un point singulier primordial, son « aboutissement », sa « finalité », quant à elle, prend forme dans celui d’un vertigineux FOYER TERMINAL Supra-Conscient.

20 août 2019

Le phylum a une nature dynamique (il n'existe qu'à travers le mouvement du temps), une nature collective (formant une espèce ou un embranchement), une nature malléable (qui autorise les aménagements progressifs et le perfectionnement). Le phylum répond à la définition de "réalité STRUCTURELLE" (comme un organisme vivant, avec un développement autonome). __

Le substrat d'une invention humaine est la pensée. Le substrat d'un phylum est la sphère collective.

Le développement d'un phylum s'apparente aux stades successifs traversés par une invention humaine en vue de son perfectionnement : des tâtonnements initiaux, des ajustements, puis des rectifications, jusqu'aux finitions. Enfin, il y a ralentissement des modifications avec de moins en moins de changements et de nouveautés, jusqu'au parachèvement et à la stagnation du produit final. L'invention la plus perfectionnée domine alors les autres.

Le phylum le plus abouti conduira à la poursuite de "l'encéphalisation" jusqu'à l'émergence de libre-arbitre.

23 août 2019

Édité le 24 août


Univers :

Un Pôle de liberté. // Un Pôle d'attractivité.


Le Pôle d'attractivité n'est pas libre. Il gagne en liberté à mesure du perfectionnement de la matière (accroissement de conscience et de vision, NEGUENTROPIE), mais la liberté est vectrice d'individualisme, d'isolement et d'ENTROPIE.

Lorsque le particulier n'est pas libre (particules élémentaires, molécules, cellules, organismes simples, etc.), le Pôle d'attractivité garde une influence surtout "mécanique" sur l'organisation et le perfectionnement croissant permettant l'émergence progressive de Conscience.

Lorsque le particulier gagne en liberté, qu'il prend de plus en plus conscience de son appartenance à un groupe puis de lui-même (émergence de la notion d'identité), il recherche sa propre préservation ou celle de son groupe au détriment de ses semblables (compétition) et induit, paradoxalement, une grande ENTROPIE (dont il sera toujours victime, in fine).

Ainsi, plus le particulier devient conscient et libre, comme chez l'être pensant, plus il cherchera son auto-conservation et sa propre sécurité (physique et, surtout, psychologique) aux dépens d'autrui (égoïsme, nationalisme, et autres clivages…)

Pour "contrer" l'entropie-psychique, le Pôle d'attractivité utilise une autre "énergie", une "énergie-psychique" : l'amour.

L'amour est l'affinité d'un être pour un autre être, une attraction permettant une ré-organisation à plus grande échelle (d'abord à l'échelle d'une famille, puis d'une communauté, d'une nation, etc., jusqu'à la Convergence idéale d'une Humanité totale).

L'énergie-amour n'efface pas les particularismes pour autant, puisqu'elle se manifeste grâce à eux (un être pensant en aime un autre justement pour sa singularité).

Le Pôle d'attractivité et le Pôle de liberté agissent en harmonie et conjointement. Le Pôle de liberté ne peut s'exprimer que par l'intermédiaire du pluriel organisé, et le Pôle d'attractivité ne peut gagner en vision que par l'intermédiaire d'un accroissement de liberté.


Maintenant, les réponses à vos questions :

Le langage est un support qui permet la communication d'informations de l'Un vers l'Autre. C'est un outil. Lorsque l'outil est imparfait, ou lorsqu'il est défaillant, il n'autorise pas les échanges optimaux et le système ne peut pas être HARMONIEUX et stable. Il reflète généralement le degré de perfectionnement des encéphales qui l'ont mis au point.

Donc, le "langage" n'est pas TOUT le support de la pensée. Il est effectivement propre à l'évolution de la lignée des êtres pensants.

Vous demandez : quelle est l'analogie du "langage" pour la Conscience Collective ?

Mais, un "langage" implique l'émergence de communication nécessairement avec une AUTRE Conscience Collective. Ici, encore, le Pôle d'attractivité joue son rôle : au-delà du respect mutuel des civilisations ou des interdits moraux communs, les affinités génèrent des alliances, gagnant progressivement en autonomie (liberté) et s'associant à d'autres alliances, … jusqu'au point hypothétique d'une Singularité Ultime : c'est-à-dire une Structure-Entité Totale, Parfaite et Libre.


novembre 2019

Contribution de DAEDALUS sur la D105-2 ?

https://www.ummo-sciences.org/fr/D105-2.htm


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