EF-9 Daedalus

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Art et communication. Sixième et septième texte de Daedalus.

15 août 2019 

Édité le 24 août


Vous demandez : « Une œuvre d'art a-t-elle besoin d'un public pour exister ? »

Autrement dit : « y a-t-il » [quelque-chose] en l’absence « d’observateur(s) » ?

Comprenez avant tout que, dans cet énoncé formel, le « il y a » se distingue conceptuellement du « quelque-chose ».

Le « quelque-chose » ne peut être que dans son articulation à l’observateur, lequel se distingue nécessairement de l’observé. L’observateur, le sujet, prend « conscience DE quelque-chose », en ceci qu’il vient nécessairement se « séparer » de la chose observée. Cette chose « s’ob-jective », elle devient « l’ob-jet » qui est, étymologiquement, ce qui est jeté devant soi, c’est-à-dire devant le sujet.

Il s’agit donc d’une première relation dialectique où l’un des éléments génère son opposé (observateur/observé) en tant que définition de l’essence-même de l’individu compris comme n'étant qu'une simple jonction d’un plus vaste maillage.


C’est pourquoi, lorsqu’il est annoncé que : « Votre essence est l'information que vous véhiculez et qui vous définit. », vous comprenez qu’existe une différence radicale entre l’idée « qu’il y a » l’essence ou l’information et « votre essence / information » en elle-même.

« Votre essence / information » n’existe qu’en tant que nœud constituant une immense arantèle. Elle ne prend corps que dans sa relation dialectique avec « un autre » point de jonction. « Mon » essence n’existe que par rapport à « Ton » essence. Or, l’emploi d’un adjectif possessif s’appliquant au locuteur permet de définir ce même locuteur. Mais, plus encore, il le représente pour un autre locuteur.

En ceci, n’est-ce pas davantage le vaste arrangement, ce système total, constitué de transformations elles-mêmes structurantes, s’enrichissant et se conservant dans le temps, qui vient alors « définir » et déterminer l’individu ?

La structure est néguentropique, l’objet non.

Une « œuvre d’art » existe pour l’observateur qui la reconnaît et la qualifie « d’œuvre d’art », mais, maintenant, interrogez-vous : si l’objet n’est (existe) que dans son opposition au sujet, alors l’un et l’autre existent-ils de façon indépendante ? Sans observateur, l’observé « existe-t-il ? » Inversement, l’observateur existe-t-il sans l’observé ? Dès lors, que se passe-t-il quand l’observateur perçoit, dans une sorte de « méta-perception » que cette indépendance est illusoire ?


16 août 2019

Édité le 24 août


L’artiste, avant de produire son oeuvre part d’une idée, d’une « essence », qu’il va créer, façonner, c’est-à-dire à laquelle il va donner la propriété « d’existence ». Dans ce cas, « l’essence précède l’existence ».

Pourtant, sans « l’existence » de l’artiste, il n’y aurait guère l’émergence de « l’essence » de l’œuvre. Aussi, il n’est pas non plus incorrect de dire que « l’existence précède l’essence ».

Cet étrange paradoxe révèle-t-il une contradiction insoluble ou, à l’inverse, une complémentarité triviale de ses identités ?

Reprenez votre exemple du peintre. « L’essence », ou l’idée, de la peinture est préexistante, dans l’esprit du peintre, à sa peinture. Pourtant, sans « l’existence » du peintre, il n'y a pas « d’essence » de la peinture. En réalité, « existence » et « essence » ne sont dissociées par la pensée que dans leur rapport chronologique. C’est une nouvelle illusion.

« Existence » et « essence » ne sont-elles, dans ce cas, qu’une seule et même chose ? C’est également faux. Elles relèvent du principe de causalité montrant que le germe de toute conséquence se trouve nécessairement « déjà » dans la cause ; et ne faisant de la bipartition cause/conséquence qu’une autre illusion de l’esprit. La cause et la conséquence ne sont en définitive qu'une seule et même chose, tandis que le peintre n’est, évidemment, PAS sa peinture.


Si « l’essence » n’EST PAS « l’existence », mais que l’une et l’autre témoignent d’une scission illusoire fondée sur le principe de causalité, alors, que reste-t-il ?

Vous sentez, ici, que doit intervenir une quatrième propriété, symétrique à cette dernière énonciation.