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Les passages des rapports Oummains sur l'éducation font partie d'un ensemble qui débute par l'étude des "interrelations humaines" (d47-1) et pointe des "dysfonctionnements de communication" entre les individus inhérent à la conformation actuelle de notre réseau social. (d-47-2)

A partir de leurs conceptions sur l'existence des bases du réseau OEMBUUAW (ATOMES DE KRYPTON), une première solution de transformation des individus mais bien vite vouée à l'échec a consisté à envisager de modifier l'encéphale par des interventions chirurgicales. Après l'évidence de cet échec, leur approche a consisté à partir du développement physiologique et psychologique de l'enfant pour organiser une confrontation des impulsions "naturelles" de l'enfant avec les normes sociales et éthiques élevées produites dont l'intégration semble opérer à partir du concept de "réflexes conditionnés".

L'état actuel de notre réseau social et les dysfonctionnements inhérent à ses propriétés statistiques semblent analogues aux dysfonctionnement de leur propre réseau social, lorsqu'après bien des péripéties, en l'année 5902 de leur Second Temps, commença a être mis en pratique un gigantesque plan dénommé "IGIAAYUYISAA"

AARUNNIOGOIA (ENSEIGNEMENT AU MOYEN DE RÉFLEXES CONDITIONNÉS) D47-3 ; D47-4

Lettre D47-3
Les concepts pédagogiques qui régissent le système éducatif de notre OOYAA (planète) sont très différents de ceux utilisés par les Terrestres, mais vous ne devez pas vous effrayer si nous vous

disons que de nombreuses bases sont découvertes par vos neuropsychiatres sans que vous sachiez encore les appliquer autrement que sous forme rudimentaire et anarchique.

C'est ce qui s'est produit avec le concept neurophysiologique d'UNNIOOGOIA (RÉFLÊXES CONDITIONNÉS). Connus par nous depuis de nombreuses années, nous avez régi son applicationrationnelle dans l'éducation de l'enfant avec un succès qui explique la différence de structure sociale d'UMMO par rapport à celle du Réseau Social Terrestre.

Dans votre cas, et malgré le fait que le scientifique russe PAVLOV ait développé très largement l'analyse de ce type de mécanisme nerveux, il est rare de voir parmi vous, (en dehors des professionnels de la Médecine ou des personnes ayant une formation dans le domaine de la psychologie) des gens qui soient capables de donner une réponse cohérente quand on pose une question sur le mécanisme du "réflexe conditionné" ; en supposant bien sûr qu'ils connaissent la signification de ce mot.

Lettre D47-3
(...) Il est surprenant de voir comment vous parlez de l'importance des bonnes et mauvaises habitudes, en ignorant même que leurs bases sont précisément les "réflexes". Et que vous n'achevez jamais avec bonheur l'éducation de la société en créant ces habitudes, si vous ignorez leurs intimes mécanismes, tout comme le mécanicien d'un avion qui ne sera jamais capable de réparer le rotor d'un turbo s'il ignore ses principes de fonctionnement

Nous ne voyons pour vous qu'une seule solution, dans ce cercle vicieux où s'est introduit le Réseau Social Terrestre (l'extraordinaire importance des réseaux, terme d'application universelle, sera abordée plus loin). Entreprenez immédiatement un programme mondial d'éducation de l'Enfance. En utilisant les moyens que vous apporte la connaissance des lois psychophysiologiques de l'enseignement grâce à la formation scientifique des habitudes par une technique semblable à celle que nous utilisons dans nos UNAWO UI (centre d'enseignement); technique appelée AARUNNIOGOIA (ENSEIGNEMENT AU MOYEN DE RÉFLEXES CONDITIONNÉS).

Depuis sa plus jeune enfance, les parents mettent en place sur notre planète un programme basique d'éducation de l'UUGEE ou UUYIE (garçon ou fille).

Avant tout nous devons vous avertir d'une chose qui scandalisera sûrement certaines personnes peu formées.

Nous essayons d'ajuster notre conduite à ce que nous appelons UAA (LOI MORALE). Nous croyons avec certitude en WOA (Dieu ou créateur), et nous savons que son divin UMMOWOA s'incarna comme Jésus Christ le fit pour vous, en nous apportant des normes sages qui, en tempérant la Loi Naturelle, permirent le développement de la Société de UMMO.

Mais notre concept de morale, tout en maintenant l'extraordinaire ressemblance avec celle du Christianisme actuel et avec celle postulée par les moralistes de l'Église Catholique de Rome, présente une structure différente et beaucoup plus flexible. Simplement parce que :

Premièrement : nos WOALAOLOO (théologiens) estiment que la morale évolue avec la société qui se développe.

Deuxièmement : avec des limites déterminées et dignes d'attention, les NORMES MORALES DE L'INDIVIDU sont fonction de leur structure neurocérébrale et physiologique. Ainsi les obligations et droits moraux de chaque sujet varient entre certaines limites, selon leur personnalité psychologique.

Nous ne sommes pas encore arrivés à l'idéal que chaque homme d'UMMO sache avec certitude qu'elle doit être la conduite à suivre pour chaque cas concret et dans chaque état psychologique. Mais nous approchons de l'idéal parce que maintenant, dès l'enfance, nous évaluons la capacité mentale de l'enfant et nous introjectons en lui, lui seul, la portée de ce code moral qui s'adapte à un cerveau type ayant le plus d'analogie avec le sien.

Ainsi comme vous qui faites évoluer la morale et dictez les normes collectives pour un groupe social d'un pays ou même d'une région, nous nous recentrons encore plus sur les problèmes intimes de l'individu, en le libérant de l'esclavage des normes standards de conduites qu'il ne pourrait accomplir avec sa mentalité et dans certaines circonstances, en lui évitant cette gamme de complexe qui se créent parmi vous quand la société montre hypocritement du doigt celui qui n'accomplit pas ces normes standard.

Ne confondez pas, bien sûr, ce respect de la part de l'individu avec l'amoralité ou la liberté morale, dans laquelle vous tombez précisément parce que vous obligez les autres à suivre des lois auxquelles peut-être ils ne peuvent pas s'adapter. Au contraire ces normes distinctes pour chacun de nous et qui donnent lieu à ce que : ce qui est transgression pour l'un ne l'est pas pour le frère. Ces normes sont rigides et forcent toujours chacun à respecter les droits de ses frères.
Lettre d47-4

BASES ACTUELLES DE L'ÉDUCATION SUR NOTRE PLANÈTE UMMO

Dans un rapport antérieur nous vous informions du cuisant échec subit par nos scientifiques quand, sans s'apercevoir du risque représenté par le fait de forcer excessivement les lois naturelles du WAAM (UNIVERS), nous avons tenté de changer la structure des cerveaux bien que selon des modèles perfectionnés soigneusement élaborés. (... )


Cet échec unifia tous les penseurs, théologiens, psychiatres, neurophysiologues et spécialistes en pédagogie (NOUS DONNONS CES DÉNOMINATIONS QUI SONT ÉQUIVALENTES A CELLES DES PROFESSIONS DE LA PLANÈTE TERRE POUR QUE VOUS NOUS COMPRENIEZ: SUR UMMO CES SPÉCIALITÉS SONT DIVISÉES EN CENTAINES DE SPÉCIALITÉS).

On fit un effort colossal pour réviser profondément la politique à suivre au niveau du plan général de perfectionnement de l'humanité, en arrivant à la conclusion qu'il était très dangereux d'essayer d'obtenir un nouvel effort orienté vers le perfectionnement de l'homme en agissant mécaniquement sur l'encéphale et le reste du tissus nerveux.

Peut-être arriverait on à stabiliser davantage les bases du réseau OEMBUUAW (ATOMES DE KRYPTON), mais JUSQU'A QUEL POINT?

Ne pourrait-il pas aussi arriver qu'après de nouveaux résultats spectaculaires et plus durables, les futures générations subissent les effroyables conséquences de ce processus chirurgical ? Ne condamnerions nous pas l'humanité future à devenir une masse hallucinante d'êtres aliénés, errant sans but par les poussiéreuses vallées d'UMMO, jusqu'à leur anéantissement ?

La perspective est trop effroyable pour oser jouer aussi témérairement avec les bases somatiques de la société.

Et ces scientifiques équilibrés tournèrent leurs vues vers les immenses réserves de l'homme constitué comme WOA (CRÉATEUR OU DIEU ) l'a déterminé.


Voici le résumé de leurs conclusions que nous vous donnons à la suite: - Il n'y a pas une seule mais de multiples causes qui font que l'homme ne se sente pas heureux sur UMMO.


Une première et simple classification de ces causes est la suivante:

- L'enfant naît avec une structure neurocorticale qui, si dans un grand pourcentage de cas, insuffisante et déséquilibrée, est quand même susceptible de reformer dans les premières phases de l'enfance, en ordonnant ses mécanismes réflexes de sorte qu'ils agissent en harmonie avec ceux des autres membres qui composent la société (Le déséquilibre, à cette époque là, était évident).

- En maintenant les membres de la société dépourvus de cette éducation de base de leurs réflexes (non seulement ceux conditionnés ), l'individu maintient des formes de comportement qui lèse les droits fondamentaux des autres. L'homme est ainsi submergé dans une société viciée "qui ne le comprend pas " et le "torture spirituellement".

- Comme conséquence de ces tensions que le milieu social exerce contre l'individu, celui ci se "défend" inconsciemment et consciemment en créant une série de "réflexes agressifs" qui corrompent chaque fois davantage son organisme et, ce qui est encore plus grave, AVEC LE TEMPS, CES MÉCANISMES RÉFLEXES SE TRANSMETTENT PAR HÉRÉDITÉ A SES ENFANTS.

- Nous voyons donc que la société se détériorait graduellement, enfermée dans un cercle vicieux si d'autres ressorts, comme l'action violente vivifiante de la recherche scientifique et les idées religieuses, ne contrecarraient pas l'action destructrice de RÉGRESSION de tels mécanismes réflexes viciés.

(...)

Les scientifiques dans les diverses branches spirituelles et techniques furent réalistes : IL NE FALLAIT PAS ATTENDRE UNE SOLUTION IMMÉDIATE POUR LA SOCIÉTÉ D'UMMO (encore très désorganisée et avec des membres mal formés depuis l'enfance). La perspective serait la même que celle qui se présenterait à l'un de vous si, après une guerre nucléaire, il sortait d'une caverne où il se serait caché et qu'il se trouvâtt face à une cité totalement détruite. Une ville qui abritait avant des millions d'habitants, réduite à des décombres fumants. En se promenant entre les moignons de béton armé et pendant que craquent à ses pieds les éclats carbonisés , l'homme, dans son immense solitude, peut penser à TOUT reconstruire mais, très vite, il se rend compte du côté utopique de son rêve. Les années nécessaires pour réaliser cela avec l'aide de milliers d'ouvriers seraient excessivement nombreuses.

Le réseau social était trop abîmé pour essayer de le réparer en une seule génération. Il fallait donc renoncer à obtenir les fruits immédiatement. Nous, les Hommes de UMMO, nous gardons une respectueuse vénération pour nos lointains ancêtres qui, conscients du fait que cela continuerait à être une société imparfaite, mirent en jeu leurs vies et leurs efforts pour que nos frères d'aujourd'hui jouissent d'une structure sociale plus juste.

Ils renoncèrent à une facile félicité passagère pouvant être obtenue par des moyens plus ou moins artificiels d'effets moins passagers comme ceux que nous avons décrits et ils mirent en place la grandiose tâche de planifier l'éducation des nouvelles générations.

Voyons quelle fut la politique suivie :

Comme il était indéniable qu'une nouvelle génération mise en contact avec la société, finirait par êtrecorrompue, on délimita dans la planète 30% du Continent pour que là se développe le premier germe d'une société du futur sans contamination par ses progéniteurs. En l'année 5902 du Second Temps, commença a être mis en pratique le gigantesque plan dénommé IGIAAYUYISAA. Tout le plan d'éducation était élaboré sur la base de réforme des réflexes, à partir de l'instant où l'UUYIE (fille) ou UUGEE (garçon) était séparé de sa mère par la cautérisation instantanée du cordon ombilical. En passant la période éducative EN DEHORS DE L'INFLUENCE ET DES CONTACTS DES PARENTS, cette jeunesse commençait son expérience sociale "loin de cette autre société" avec laquelle elle maintenait seulement des contacts par les échanges culturels et ce par des personnes qualifiées.

Vous pouvez observez que ce fût une mesure nécessaire à cette époque où les parents n'étaient pas comme aujourd'hui formés pour apporter une telle éducation et formation à leurs enfants.