Intrication quantique

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Explications par Jean Pollion

En 1981, le français Alain Aspect met en évidence, dans une expérience optique destinée à vérifier/invalider les inégalités de Bell, que le résultat confirme l’approche quantique (“intrication”), et est inexplicable dans le modèle standard d’espace : délocalisation (env 0,5 m) des propriétés quantiques.

En octobre 2001, le suisse Nicolas Gisin refait l’expérience d’Alain Aspect, mais sur une délocalisation de 30 km env : les résultats d’Alain Aspect sont confirmés. Gisin ajoute une nouveauté avec Suarez : les résultats sont également “indépendants du temps”, autant que de l’espace !

Plus tard, l’autrichien Anton Zeilinger refait l’expérience aux Açores avec une distance de plus de 100 km : mêmes résultats de délocalisation. C’est-à-dire que la preuve expérimentale a été faite (le côté quantique de l’expérience est inattaquable) que notre modèle d’espace-temps n’est pas compatible avec les résultats observés.

Mais cette conclusion, c’est moi, qui la fais (en toute modestie) : personne n’a officiellement bougé...

L’expérience de “la gomme quantique a choix retardé” (angl : delayed choice quantum erasure experiment) a été conçue en 1982 et réalisée en 1998 pour prolonger l’expérience d’Alain Aspect (voir Wikipedia). Le principe est de tester le comportement quantique en regard du temps. Bonne réaction mais interprétation des résultats discutable. Résultats discutés et “demystifiés” sur des blogs “sérieux”, entre autres par Bruce Zweig (voir Wikipedia).

Mon point de vue : quel que soit le domaine de la physique, l’interprétation des résultats prend place dans un cadre conceptuel d’”espace-temps” pré-existant aux théories et aux constats expérimentaux. Si des résultats ne sont pas cohérents et s’il ne reste plus que la remise en cause de notre concept d’espace-temps à faire, il FAUT avoir le COURAGE de la FAIRE, ou au moins de la tenter. Mais cela va à l’encontre du main stream du modèle standard (tous intérêts d’ego et économiques inclus..Triste).

OAY-110.png

Le tweet OAY-110

Antoine demande : (je traduis) Existe-t-il un lien entre l’expérience de la gomme quantique à choix retardé et la communication télépathique instantanée ?

OAY répond (OYAGAA AYOO YISSAA‏ Tweets protégés @oyagaa_ayuyisaa) The only link is the human experimenter as part of the incorruptible causal chain of phenomena. Human factor, knowing it, coerces causality.

Traduction : “le seul lien est l’expérimentateur humain comme partie de la chaine incorruptible causale de phénomènes. Le facteur humain, le sachant, force la causalité.

Précisions de Jean Pollion

Sa réponse précise, dans ma compréhension, que la chaine causale est incorruptible (la cause précède toujours l’effet) , et que c’est l’homme qui introduit un biais qui déforme “coerces” la causalité. Il s’agit de la “lecture” de l’exercice de la télépathie et des expériences “quantiques”.

En d’autres termes, c’est le modèle d’espace-temps qui est la clé : un “bon” modèle ne déforme pas et surtout n’oblige pas à déformer (pour conserver des propriétés faussement acquises). L’instantanéité de la télépathie ne porte que sur la part du “parcours” entre les OEMBUAW des interlocuteurs. Du temps s’écoule entre l”impulsion d’émission/réception et l’entrée dans le B.B. Il faut donc un modèle qui tolère la coexistence de deux classes de temps : le temps des hommes (c = vit lum) et le temps du B.B. (c=infini).

J’ajoute que l’évocation, par deux fois, de l’homme “human” devrait conduire à une possible piste biophysique ou biopsychologique, ou même les deux.