José Luis Jordán Peña : Différence entre versions

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'''José Luis Jordán Peña''', né le 13 octobre 1931 à [Alicante et mort le 9 septembre 2014 à Madrid, est un technicien en télécommunications espagnol, '''connu pour s'être autoproclamé''' en 1993 l'auteur, de 1966 à 1988, d'un grand nombre de lettres dactylographiées, parfois illustrées de croquis aux crayons de couleurs, censées être des messages que les habitants d'une hypothétique planète Ummo auraient adressés aux Terriens. D'autres « manipulateurs » auraient ensuite pris le relais après son accident vasculaire cérébral en 1988. Ni les aveux, ni la mort de Peña n'ont mis un terme à ce qu'on a appelé l'« affaire Ummo ».   
 
'''José Luis Jordán Peña''', né le 13 octobre 1931 à [Alicante et mort le 9 septembre 2014 à Madrid, est un technicien en télécommunications espagnol, '''connu pour s'être autoproclamé''' en 1993 l'auteur, de 1966 à 1988, d'un grand nombre de lettres dactylographiées, parfois illustrées de croquis aux crayons de couleurs, censées être des messages que les habitants d'une hypothétique planète Ummo auraient adressés aux Terriens. D'autres « manipulateurs » auraient ensuite pris le relais après son accident vasculaire cérébral en 1988. Ni les aveux, ni la mort de Peña n'ont mis un terme à ce qu'on a appelé l'« affaire Ummo ».   
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Le 6 février 1966, à Aluche, Peña affirme être témoin de la descente et de la remontée d'un [[ovni]]. Il fait deux témoignages, l'un tout de suite par téléphone à José Luis Pimentel pour la revue ''Porqué''<ref name="ReferenceA">{{es}} Antonio Ribera et Rafael Farriols, ''Un Caso Perfecto''.</ref> et l'autre presque trois semaines plus tard, par écrit, sur la demande du journaliste Eugenio Danyans. Il sait que son ami Ortuño a aussi été témoin. Le témoignage d'Ortuño de son côté est clair et homogène bien que tardif (plus de deux ans plus tard<ref name="ReferenceA" />). Son lien avec Peña ne sera mis en évidence que plusieurs années plus tard par un journaliste espagnol (en 1989, Ortuño avoua son amitié avec Peña d'avant 1966, et renouvela son affirmation initiale de l'observation d'un ovni à Aluche  23 ans auparavant, le 6 février 1966, depuis la fenêtre de son appartement de l'avenue Rafael Finat). À l'endroit où le vaisseau extraterrestre était censé s'être posé, on pouvait observer trois traces de sa position au sol, dont Peña revendiquera ensuite la fabrication<ref>{{en}} John Michael Greer, ''The UFO Phenomenon: Fact, Fantasy and Disinformation'', Llewellyn Worldwide, 2009, 248 pages, pp. 50-51 : {{Citation étrangère|langue=en|Many years later, a man José Luis Pena admitted to having concocted the whole series of events as an elaborate prank.}}</ref>{{,}}. Néanmoins, dans ''Ummo, de vrais extraterrestres !'', Jean Pollion, calcule que la pression nécessaire pour réaliser chaque trace est de 14 tonnes <ref>''Ummo, de vrais extraterrestres'', éditions Aldane, 2002 - pages 71 et 72 </ref>.   
 
Le 6 février 1966, à Aluche, Peña affirme être témoin de la descente et de la remontée d'un [[ovni]]. Il fait deux témoignages, l'un tout de suite par téléphone à José Luis Pimentel pour la revue ''Porqué''<ref name="ReferenceA">{{es}} Antonio Ribera et Rafael Farriols, ''Un Caso Perfecto''.</ref> et l'autre presque trois semaines plus tard, par écrit, sur la demande du journaliste Eugenio Danyans. Il sait que son ami Ortuño a aussi été témoin. Le témoignage d'Ortuño de son côté est clair et homogène bien que tardif (plus de deux ans plus tard<ref name="ReferenceA" />). Son lien avec Peña ne sera mis en évidence que plusieurs années plus tard par un journaliste espagnol (en 1989, Ortuño avoua son amitié avec Peña d'avant 1966, et renouvela son affirmation initiale de l'observation d'un ovni à Aluche  23 ans auparavant, le 6 février 1966, depuis la fenêtre de son appartement de l'avenue Rafael Finat). À l'endroit où le vaisseau extraterrestre était censé s'être posé, on pouvait observer trois traces de sa position au sol, dont Peña revendiquera ensuite la fabrication<ref>{{en}} John Michael Greer, ''The UFO Phenomenon: Fact, Fantasy and Disinformation'', Llewellyn Worldwide, 2009, 248 pages, pp. 50-51 : {{Citation étrangère|langue=en|Many years later, a man José Luis Pena admitted to having concocted the whole series of events as an elaborate prank.}}</ref>{{,}}. Néanmoins, dans ''Ummo, de vrais extraterrestres !'', Jean Pollion, calcule que la pression nécessaire pour réaliser chaque trace est de 14 tonnes <ref>''Ummo, de vrais extraterrestres'', éditions Aldane, 2002 - pages 71 et 72 </ref>.   
  
=== San José de Valderas ({{1er}} juin 1967) ===  
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=== San José de Valderas (1er juin 1967) ===  
  
Trois témoins déclarent avoir vu un vaisseau dans le ciel, ils resteront anonymes, mais seront interviewés par Peña. Trois analyses indépendantes ([[Claude Poher]] du [[Centre national d'études spatiales|CNES]], une équipe américaine et une équipe espagnole) considèrent que les sept photos provenant de deux pellicules différentes sont truquées : alors qu'elles sont censées avoir été prises par différents témoins, l'analyse fait ressortir qu'elles ont toutes été prises avec le même appareil, selon le même angle et depuis la même distance, et sur le même type de pellicule<ref>John Michael Greer, {{opcit}}, p. 50 : {{Citation étrangère|langue=en|Though the photos had supposedly been taken by several different witnesses, analysis showed they had all been taken by the same camera, at the same angle and distance, using the same kind of film.}}</ref>. En revanche les conclusions de la [[Guardia Civil]] (en 1996) au sujet des négatifs de l'« ovni ummite » ne seront pas aussi affirmatives<ref>[http://www.ummo-sciences.org/activ/art/art11-1.htm compte rendu sur ummo-sciences].</ref>. On retrouve aussi des petits tubes de plastique marqués du sigle « [[Ummo]] » dans la ville voisine de [[Santa Monica]]. L'analyse conclut à un matériau connu mais non commercialisé<ref>John Michael Greer, {{opcit}}, p. 50 : {{Citation étrangère|langue=en|Another sighting occurred on June 1 of the same year at San José de Valderas, and afterward metal cylinders containing rolls of silvery plastic were found near the place of the sighting.}}</ref>.  L'arrivée de la nef ummite aurait été annoncée par une lettre datée du 27 mai, lue le 30 mai dans un bar de Madrid et signée de très nombreux présents à cette réunion<ref>[http://www.ummo-sciences.org/fr/D60.htm Lettre D60].</ref>.  == Aveux == Le 2 avril 1993, une lettre ummite, expédiée de Cuba, suggère à Rafael Farriols de questionner Peña sur l'affaire. En réponse, Peña envoie une longue lettre où il confesse être auteur de lettres mais sans autre explication :  Il prépare alors pour une revue sceptique espagnole un article intitulé « Ummo, un autre mythe qui s'effondre », qui paraît à l'été. Peña y déclare avoir décidé de monter l'expérience Ummo pour vérifier sa théorie d'une paranoïa inclinant 80 % de l'humanité (dont lui-même) à croire au paranormal<ref name="bioPeña" />.   
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Trois témoins déclarent avoir vu un vaisseau dans le ciel, ils resteront anonymes, mais seront interviewés par Peña. Trois analyses indépendantes ([[Claude Poher]] du [[Centre national d'études spatiales|CNES]], une équipe américaine et une équipe espagnole) considèrent que les sept photos provenant de deux pellicules différentes sont truquées : alors qu'elles sont censées avoir été prises par différents témoins, l'analyse fait ressortir qu'elles ont toutes été prises avec le même appareil, selon le même angle et depuis la même distance, et sur le même type de pellicule<ref>John Michael Greer, {{opcit}}, p. 50 : {{Citation étrangère|langue=en|Though the photos had supposedly been taken by several different witnesses, analysis showed they had all been taken by the same camera, at the same angle and distance, using the same kind of film.}}</ref>. En revanche les conclusions de la [[Guardia Civil]] (en 1996) au sujet des négatifs de l'« ovni ummite » ne seront pas aussi affirmatives<ref>[http://www.ummo-sciences.org/activ/art/art11-1.htm compte rendu sur ummo-sciences].</ref>. On retrouve aussi des petits tubes de plastique marqués du sigle « [[Ummo]] » dans la ville voisine de [[Santa Monica]]. L'analyse conclut à un matériau connu mais non commercialisé<ref>John Michael Greer, {{opcit}}, p. 50 : {{Citation étrangère|langue=en|Another sighting occurred on June 1 of the same year at San José de Valderas, and afterward metal cylinders containing rolls of silvery plastic were found near the place of the sighting.}}</ref>.  L'arrivée de la nef ummite aurait été annoncée par une lettre datée du 27 mai, lue le 30 mai dans un bar de Madrid et signée de très nombreux présents à cette réunion<ref>[http://www.ummo-sciences.org/fr/D60.htm Lettre D60].</ref>.   
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== Aveux ==  
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Le 2 avril 1993, une lettre ummite, expédiée de Cuba, suggère à Rafael Farriols de questionner Peña sur l'affaire. En réponse, Peña envoie une longue lettre où il confesse être auteur de lettres mais sans autre explication :  Il prépare alors pour une revue sceptique espagnole un article intitulé « Ummo, un autre mythe qui s'effondre », qui paraît à l'été. Peña y déclare avoir décidé de monter l'expérience Ummo pour vérifier sa théorie d'une paranoïa inclinant 80 % de l'humanité (dont lui-même) à croire au paranormal.
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Les "Aveux" de Pena. (à compléter)'''
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L'histoire du rôle de Pena dans toute cette "affaire ummo" nécessisterait de longues analyses. Il est évident que je ne "crois" pas que Pena soit, disons le, le créateur d'un mythe, l'écrivain scientifique des centaines de pages les plus solides des lettres ummites, le manipulateur "du tout", l'organisateur d'Aluche, de Santa Monica et de San José de Valderas. Il ne peut non plus être le rédacteur d'un certain nombre de lettres, dont les dernières en français. Ceci dit, je ne nie pas que Pena a joué un rôle évidemment important dans "l'affaire ummo".
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SI Pena avait été, comme il le prétend, l'homme à la base de toute cette affaire et le rédacteur des lettres, juste comme il le dit pour démontrer que l'ufologie est une paranoïa, n'aurait-il pas apporté des preuves de la création de son mythe, et non pas juste une lettre à Farriols, et un simple article beaucoup trop vague, comme celui que vous trouverez plus bas ?
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SI Pena avait voulu juste démontrer que l'ufologie est une paranoïa avait-il besoin de créer des systèmes difficiles à rendre cohérents entre eux ( la tétravalence, la biologie, le krypton, les univers, les ibozoo uu, le langage, les centaines de détails, l'attérissage à la Javie, ce qui pose plein de problème de connaissances de micro géographie locale alors qu'il aurait pu faire "fonctionner" son canular en situant les premiers jours sur Terre en Espagne, etc) ... bref, d'une manière générale n'aurait-il pas fait beaucoup plus simple ? Avait-il les capacités scientifiques d'écrire la majorité de ces lettres? on peut être un lecteur assidu de se qui s'écrit de plus "pointu" dns les revues scientifiques, mais il y a toute une marge pour "imaginer" un système physique, métaphysique, biologique, logique, etc, qui "fonctionne" et dont la cohérence n'arrive pas à être mise en défaut? Mais aussi: n'aurait il pas stoppé son expérience au terme d'une année ou deux ? Quel intérêt pour lui de poursuivre sans avoir, au terme de 30 ans (mettons en 1993) apporté de réelles preuves ne laissant aucun doute sur sa complète manipulation.
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Non, Pena peut avoir été un "manipulateur" mais pas "le" manipulateur!!
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Il faut néanmoins reconnaitre qu'après l'aveu de Pena à Farriols et son article il n'y a plus eu de documents qui puissent être garantis "de la source", mais il peut y avoir d'autres motifs.
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Nous aurons peut être après son décès les "preuves" qui nous manquent pour pouvoir prendre une position définitive et délimiter son rôle. Mais il est probable qu'il ne laissera pas de "testament" sur celui-ci... je serai prêt à en prendre le pari!
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'''Historique des aveux de Pena'''
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Le 02 avril 1993, Farriols reçoit la "Lettre de Cuba" (D 2583) dans laquelle il est invité à organiser une réunion du groupe (la liste des participants est fixée dans la lettre). La date en est fixée au 17 avril à Barcelone au lieu de Madrid (JPP la situe aux vacances de Pâques 1993 : Mystère des Ummites page 225 +) après contact de presque tous, mais Pena se récuse, prétextant de sa maladie (séquelles de plusieurs incidents cardiovasculaires et cérébraux, dont le principal date du 12 mars 1988 : "embolie cérébrale" qui a nécessité une intervention à la carotide): il marche mal et surtout s'exprime très mal.., alors que Farriols lui a offert de payer son voyage. Il envoie une lettre "privée" (2 pages) à Rafael Farriols, suivie d'une deuxième de 6 pages datée du 08 avril 1993 que celui-ci est prié de lire lors de la réunion : Pena s'y accuse d'avoir entièrement monté l'affaire Ummo, seul, sans faire allusion ni à son article de l'Alternative Rationnelle traduit ci-dessous (il publiera l'article un peu plus tard), ni à une quelconque "organisation". Prudent, il déclare qu'il a été "doublé" par des imitateurs pour justifier les lettres qu'il a été incapable d'écrire, par suite de ses handicaps à l'époque, mais qui ont été reçues... Il demande évidemment à Farriols de lui pardonner cette trahison de nombreuses années.. Le jour de la réunion chez Farriols, après avoir lu et discuté, ils décident d'appeler Pena sur le champ au téléphone. Et à la suite d'une interpellation de Farriols, c'est Pena qui déclare qu'il a dit tout cela à la demande des Ummites. Version racontée par JPP dans un de ses livres (il était présent) et que Farriols a racontée de son côté, dans les mêmes termes. Donc : "Aveu" de Pena dans la lettre personelle à Farriols reçue le 06-04-1993, aveu réitéré par écrit dans l'article à la Alternativa Racional, en avril 1993 . Justification de cet aveu imputée aux Ummites par Pena le 17 avril 1993 (soit une dizaine de jours plus tard) dans une conversation téléphonique dont il sait qu'il y a des témoins. Pendant la réunion, et si on en crois JPP (?), avant l'appel à Pena, un fax "non identifiable" (ses caractères d'identification sont remplacés d'origine par des #) arrive chez Farriols.
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Il serait intéressant de connaitre avec précision la liste des présents à cette réunion et d'avoir confirmation de cette réception par d'autres témoins, ainsi que des autres affirmations de JPP. Comme il serait intéressant également de prendre connaissance de l'autre article de Pena dont nous avons la référence (revue Parapsicología, n. 29, Déc. 1989, Page 19, article "le Syndrome d'Anubis et Psi", SEDP, c/Bethléem 15-1, 28004 Madrid)
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(Nº  4.748 : Confidences téléphoniques de Rafaèl Farriols à Ignacio Darnaude Rojas-Marcos le 25 juin 2001.)
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<<Dans les deux dernières lettres que m'ont envoyées ceux de WOLF 424 le 6 juillet ( 2 folios ) et du 24 Août 1996, les ummites répondaient expressément et en détail à une série d'interrogations sur des questions personnelles que je leur avais formulées à voix haute lorsque je me trouvais seul le matin dans l'appartement supérieur de ma résidence d'Argentona, sans aucun témoin. Interrogatoire que je n'ai jamais commenté ensuite avec personne. Ceux de Ummo m'ont aussi répondu par téléphone à d'autres choses que je leur avais demandées en les énonçant oralement dans mon pigeonnier de "El Bosque". Je me souviens qu'une fois je les ai consultés sur quelque chose avec une diction délibérément toute basse, confuse et difficile à comprendre, avec l'intention de les provoquer et de voir comment ils réagiraient. Eh bien : à cette occasion ils m'ont appelé pour me suggérer : " Parlez plus clairement". Autre chose : il y a environ 4 ans Jordan Pena m'avoua être l'auteur et le distributeur de quelques lettres frauduleuses attribuées "indubitablement" à ceux de l'étoile Iumma. Et que les hommes de Ummo lui avaient donné l'ordre de déclarer publiquement le mensonge comme quoi il était l'auteur unique et solitaire des lettres ummites, machination tramée au cours d'une expérience psychosociologique montée par lui-même. (...) >>
  
 
== Controverse ==  
 
== Controverse ==  

Version du 12 mars 2017 à 08:10

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José Luis Jordán Peña, né le 13 octobre 1931 à [Alicante et mort le 9 septembre 2014 à Madrid, est un technicien en télécommunications espagnol, connu pour s'être autoproclamé en 1993 l'auteur, de 1966 à 1988, d'un grand nombre de lettres dactylographiées, parfois illustrées de croquis aux crayons de couleurs, censées être des messages que les habitants d'une hypothétique planète Ummo auraient adressés aux Terriens. D'autres « manipulateurs » auraient ensuite pris le relais après son accident vasculaire cérébral en 1988. Ni les aveux, ni la mort de Peña n'ont mis un terme à ce qu'on a appelé l'« affaire Ummo ».

Biographie

Technicien supérieur en télécommunications, il est d'abord professeur de sciences dans un collège technique (en physique et en électronique). Il poursuit parallèlement une intense activité de délation auprès des autorités franquistes : (lettre du 01-04-1997 à R. Farriols). Au début des années 1960, il suit quelques stages de psychologie d'entreprise. == Les lettres == Les premières « lettres ummites » recensées sont celles reçues en 1966 (pour un total connu d'environ 265 pages dactylographiées reçues sur l'année 1966) par plusieurs destinataires et en particulier Fernando Sesma, animateur d’une association espagnole ésotérique, « les Amis de l'espace », dont les membres se réunissent régulièrement dans un bar dénommé La ballena allegre (« la baleine joyeuse ») à Madrid (malgré leurs incohérences, ces lettres devaient rencontrer un certain écho dans la mouvance pro-ovni mais aussi auprès d'autres personnalités qui, par la suite, furent ou non destinataires de ces missives marquées du sigle « ummo » )+().

Affirmations de Peña,

Ainsi qu'il l'affirme quelques décennies plus tard, lui qui assiste aux réunions comme d'autres étudiants de l'époque, décide de passer à l'action. Il téléphone à Sesma le 14 janvier 1966, se présentant comme Dei-98, habitant de la planète Ummo, pour lui annoncer l'envoi de lettres. Pour donner à sa voix un son nasillard, il aurait fabriqué un déformateur électrique Il n'est pas possible de connaître précisément la date de réception de la toute première lettre par Sesma. Certains proposent 1964 en s'appuyant sur une photocopie diffusée par la Revue 2001, publiée en mars 1970 à Buenos Aires, la « E25-D612 ».</ref>.

Le 17 janvier 1970, Peña fonde l’association « ERIDANI AEC », en insistant sur le caractère général des investigations, y compris parapsychologiques. Elle sera dissoute en 1975[1].

Les « observations directes » où il est impliqué

Aluche (6 février 1966)

Le 6 février 1966, à Aluche, Peña affirme être témoin de la descente et de la remontée d'un ovni. Il fait deux témoignages, l'un tout de suite par téléphone à José Luis Pimentel pour la revue Porqué[2] et l'autre presque trois semaines plus tard, par écrit, sur la demande du journaliste Eugenio Danyans. Il sait que son ami Ortuño a aussi été témoin. Le témoignage d'Ortuño de son côté est clair et homogène bien que tardif (plus de deux ans plus tard[2]). Son lien avec Peña ne sera mis en évidence que plusieurs années plus tard par un journaliste espagnol (en 1989, Ortuño avoua son amitié avec Peña d'avant 1966, et renouvela son affirmation initiale de l'observation d'un ovni à Aluche 23 ans auparavant, le 6 février 1966, depuis la fenêtre de son appartement de l'avenue Rafael Finat). À l'endroit où le vaisseau extraterrestre était censé s'être posé, on pouvait observer trois traces de sa position au sol, dont Peña revendiquera ensuite la fabrication[3]Modèle:,. Néanmoins, dans Ummo, de vrais extraterrestres !, Jean Pollion, calcule que la pression nécessaire pour réaliser chaque trace est de 14 tonnes [4].

San José de Valderas (1er juin 1967)

Trois témoins déclarent avoir vu un vaisseau dans le ciel, ils resteront anonymes, mais seront interviewés par Peña. Trois analyses indépendantes (Claude Poher du CNES, une équipe américaine et une équipe espagnole) considèrent que les sept photos provenant de deux pellicules différentes sont truquées : alors qu'elles sont censées avoir été prises par différents témoins, l'analyse fait ressortir qu'elles ont toutes été prises avec le même appareil, selon le même angle et depuis la même distance, et sur le même type de pellicule[5]. En revanche les conclusions de la Guardia Civil (en 1996) au sujet des négatifs de l'« ovni ummite » ne seront pas aussi affirmatives[6]. On retrouve aussi des petits tubes de plastique marqués du sigle « Ummo » dans la ville voisine de Santa Monica. L'analyse conclut à un matériau connu mais non commercialisé[7]. L'arrivée de la nef ummite aurait été annoncée par une lettre datée du 27 mai, lue le 30 mai dans un bar de Madrid et signée de très nombreux présents à cette réunion[8].

Aveux

Le 2 avril 1993, une lettre ummite, expédiée de Cuba, suggère à Rafael Farriols de questionner Peña sur l'affaire. En réponse, Peña envoie une longue lettre où il confesse être auteur de lettres mais sans autre explication : Il prépare alors pour une revue sceptique espagnole un article intitulé « Ummo, un autre mythe qui s'effondre », qui paraît à l'été. Peña y déclare avoir décidé de monter l'expérience Ummo pour vérifier sa théorie d'une paranoïa inclinant 80 % de l'humanité (dont lui-même) à croire au paranormal.

COMPLEMENT Les "Aveux" de Pena. (à compléter)

L'histoire du rôle de Pena dans toute cette "affaire ummo" nécessisterait de longues analyses. Il est évident que je ne "crois" pas que Pena soit, disons le, le créateur d'un mythe, l'écrivain scientifique des centaines de pages les plus solides des lettres ummites, le manipulateur "du tout", l'organisateur d'Aluche, de Santa Monica et de San José de Valderas. Il ne peut non plus être le rédacteur d'un certain nombre de lettres, dont les dernières en français. Ceci dit, je ne nie pas que Pena a joué un rôle évidemment important dans "l'affaire ummo".

SI Pena avait été, comme il le prétend, l'homme à la base de toute cette affaire et le rédacteur des lettres, juste comme il le dit pour démontrer que l'ufologie est une paranoïa, n'aurait-il pas apporté des preuves de la création de son mythe, et non pas juste une lettre à Farriols, et un simple article beaucoup trop vague, comme celui que vous trouverez plus bas ? SI Pena avait voulu juste démontrer que l'ufologie est une paranoïa avait-il besoin de créer des systèmes difficiles à rendre cohérents entre eux ( la tétravalence, la biologie, le krypton, les univers, les ibozoo uu, le langage, les centaines de détails, l'attérissage à la Javie, ce qui pose plein de problème de connaissances de micro géographie locale alors qu'il aurait pu faire "fonctionner" son canular en situant les premiers jours sur Terre en Espagne, etc) ... bref, d'une manière générale n'aurait-il pas fait beaucoup plus simple ? Avait-il les capacités scientifiques d'écrire la majorité de ces lettres? on peut être un lecteur assidu de se qui s'écrit de plus "pointu" dns les revues scientifiques, mais il y a toute une marge pour "imaginer" un système physique, métaphysique, biologique, logique, etc, qui "fonctionne" et dont la cohérence n'arrive pas à être mise en défaut? Mais aussi: n'aurait il pas stoppé son expérience au terme d'une année ou deux ? Quel intérêt pour lui de poursuivre sans avoir, au terme de 30 ans (mettons en 1993) apporté de réelles preuves ne laissant aucun doute sur sa complète manipulation.

Non, Pena peut avoir été un "manipulateur" mais pas "le" manipulateur!!

Il faut néanmoins reconnaitre qu'après l'aveu de Pena à Farriols et son article il n'y a plus eu de documents qui puissent être garantis "de la source", mais il peut y avoir d'autres motifs.

Nous aurons peut être après son décès les "preuves" qui nous manquent pour pouvoir prendre une position définitive et délimiter son rôle. Mais il est probable qu'il ne laissera pas de "testament" sur celui-ci... je serai prêt à en prendre le pari!

Historique des aveux de Pena

Le 02 avril 1993, Farriols reçoit la "Lettre de Cuba" (D 2583) dans laquelle il est invité à organiser une réunion du groupe (la liste des participants est fixée dans la lettre). La date en est fixée au 17 avril à Barcelone au lieu de Madrid (JPP la situe aux vacances de Pâques 1993 : Mystère des Ummites page 225 +) après contact de presque tous, mais Pena se récuse, prétextant de sa maladie (séquelles de plusieurs incidents cardiovasculaires et cérébraux, dont le principal date du 12 mars 1988 : "embolie cérébrale" qui a nécessité une intervention à la carotide): il marche mal et surtout s'exprime très mal.., alors que Farriols lui a offert de payer son voyage. Il envoie une lettre "privée" (2 pages) à Rafael Farriols, suivie d'une deuxième de 6 pages datée du 08 avril 1993 que celui-ci est prié de lire lors de la réunion : Pena s'y accuse d'avoir entièrement monté l'affaire Ummo, seul, sans faire allusion ni à son article de l'Alternative Rationnelle traduit ci-dessous (il publiera l'article un peu plus tard), ni à une quelconque "organisation". Prudent, il déclare qu'il a été "doublé" par des imitateurs pour justifier les lettres qu'il a été incapable d'écrire, par suite de ses handicaps à l'époque, mais qui ont été reçues... Il demande évidemment à Farriols de lui pardonner cette trahison de nombreuses années.. Le jour de la réunion chez Farriols, après avoir lu et discuté, ils décident d'appeler Pena sur le champ au téléphone. Et à la suite d'une interpellation de Farriols, c'est Pena qui déclare qu'il a dit tout cela à la demande des Ummites. Version racontée par JPP dans un de ses livres (il était présent) et que Farriols a racontée de son côté, dans les mêmes termes. Donc : "Aveu" de Pena dans la lettre personelle à Farriols reçue le 06-04-1993, aveu réitéré par écrit dans l'article à la Alternativa Racional, en avril 1993 . Justification de cet aveu imputée aux Ummites par Pena le 17 avril 1993 (soit une dizaine de jours plus tard) dans une conversation téléphonique dont il sait qu'il y a des témoins. Pendant la réunion, et si on en crois JPP (?), avant l'appel à Pena, un fax "non identifiable" (ses caractères d'identification sont remplacés d'origine par des #) arrive chez Farriols.

Il serait intéressant de connaitre avec précision la liste des présents à cette réunion et d'avoir confirmation de cette réception par d'autres témoins, ainsi que des autres affirmations de JPP. Comme il serait intéressant également de prendre connaissance de l'autre article de Pena dont nous avons la référence (revue Parapsicología, n. 29, Déc. 1989, Page 19, article "le Syndrome d'Anubis et Psi", SEDP, c/Bethléem 15-1, 28004 Madrid)

(Nº 4.748 : Confidences téléphoniques de Rafaèl Farriols à Ignacio Darnaude Rojas-Marcos le 25 juin 2001.)

<<Dans les deux dernières lettres que m'ont envoyées ceux de WOLF 424 le 6 juillet ( 2 folios ) et du 24 Août 1996, les ummites répondaient expressément et en détail à une série d'interrogations sur des questions personnelles que je leur avais formulées à voix haute lorsque je me trouvais seul le matin dans l'appartement supérieur de ma résidence d'Argentona, sans aucun témoin. Interrogatoire que je n'ai jamais commenté ensuite avec personne. Ceux de Ummo m'ont aussi répondu par téléphone à d'autres choses que je leur avais demandées en les énonçant oralement dans mon pigeonnier de "El Bosque". Je me souviens qu'une fois je les ai consultés sur quelque chose avec une diction délibérément toute basse, confuse et difficile à comprendre, avec l'intention de les provoquer et de voir comment ils réagiraient. Eh bien : à cette occasion ils m'ont appelé pour me suggérer : " Parlez plus clairement". Autre chose : il y a environ 4 ans Jordan Pena m'avoua être l'auteur et le distributeur de quelques lettres frauduleuses attribuées "indubitablement" à ceux de l'étoile Iumma. Et que les hommes de Ummo lui avaient donné l'ordre de déclarer publiquement le mensonge comme quoi il était l'auteur unique et solitaire des lettres ummites, machination tramée au cours d'une expérience psychosociologique montée par lui-même. (...) >>

Controverse

Pour certains, dont Jean Pollion, les aveux de Peña seraient faux, en raison de l'état de santé de ce dernier qui ne s'était jamais remis d'une grave attaque cérébrale dont il avait été victime le 12 mars 1988, attaque qui l'avait laissé aphasique pendant 18 mois (à Madrid, en octobre 2005, Peña continue à s'exprimer avec beaucoup de difficulté et se déplace mal : hémiplégie partielle). Pour d'autres[9], le problème est ailleurs, Peña est bien l'auteur des lettres (du moins des premières), mais il n'aurait pas agi seul. On[10] y a vu également la marque de la CIA, qui aurait voulu faire des tests sur les réactions de la population face à une hypothétique rencontre du troisième type, ou encore[11] celle du KGB, sous prétexte que le modèle « ummite » est proche du modèle socialiste soviétique (hypothèse qui, toutefois, oublie la prétendue obsession religieuse des habitants d'« Ummo »). D'autres affirment que Peña a bien agi seul (sauf en ce qui concerne certaines lettres qui sont considérées comme apocryphes)[12].

Disparition

José Luis Jordán Peña est mort le 9 septembre 2014 à Madrid[13].

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Es Antonio Ribera, Rafael Farriols, Un caso perfecto, Éditions de Vecchi, 1975
  • Renaud Marhic, L'affaire ummo : les extraterrestres qui venaient du froid, 1991 * Jérôme Quirant et Dominique Caudron, Des ummoristes chez les ufologues, SPSN, No 299, janvier 2012

Liens externes

  • Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées bioPe.C3.B1a.
  • 2,0 et 2,1 Modèle:Es Antonio Ribera et Rafael Farriols, Un Caso Perfecto.
  • Modèle:En John Michael Greer, The UFO Phenomenon: Fact, Fantasy and Disinformation, Llewellyn Worldwide, 2009, 248 pages, pp. 50-51 : Modèle:Citation étrangère
  • Ummo, de vrais extraterrestres, éditions Aldane, 2002 - pages 71 et 72
  • John Michael Greer, Modèle:Opcit, p. 50 : Modèle:Citation étrangère
  • compte rendu sur ummo-sciences.
  • John Michael Greer, Modèle:Opcit, p. 50 : Modèle:Citation étrangère
  • Lettre D60.
  • José Luis Jordán Peña
  • L'affaire Ummo est-elle sans précédents ?
  • Article de Gildas Bourdais.
  • La mystification Ummo.
  • Modèle:Es El señor de Ummo ha muerto, dans Factor 302.4, el blog de Alejandro Agostinelli, 11 septembre 2014 : Modèle:Citation étrangère.