José Luis Jordán Peña

De UMMO WIKI
Aller à : navigation, rechercher

Copie de la page wikipedia - quelques erreurs à corriger Page à compléter par les différents acteurs ayant connu JLJP et pouvant démonter certaines de ses affirmations

José Luis Jordán Peña, né le 13 octobre 1931 à [Alicante et mort le 9 septembre 2014 à Madrid, est un technicien en télécommunications espagnol, connu pour s'être autoproclamé en 1993 l'auteur, de 1966 à 1988, d'un grand nombre de lettres dactylographiées, parfois illustrées de croquis aux crayons de couleurs, censées être des messages que les habitants d'une hypothétique planète Ummo auraient adressés aux Terriens. D'autres « manipulateurs » auraient ensuite pris le relais après son accident vasculaire cérébral en 1988. Ni les aveux, ni la mort de Peña n'ont mis un terme à ce qu'on a appelé l'« affaire Ummo ».

Biographie

Technicien supérieur en télécommunications, il est d'abord professeur de sciences dans un collège technique (en physique et en électronique). Il poursuit parallèlement une intense activité de délation auprès des autorités franquistes : (lettre du 01-04-1997 à R. Farriols). Au début des années 1960, il suit quelques stages de psychologie d'entreprise. == Les lettres == Les premières « lettres ummites » recensées sont celles reçues en 1966 (pour un total connu d'environ 265 pages dactylographiées reçues sur l'année 1966) par plusieurs destinataires et en particulier Fernando Sesma, animateur d’une association espagnole ésotérique, « les Amis de l'espace », dont les membres se réunissent régulièrement dans un bar dénommé La ballena allegre (« la baleine joyeuse ») à Madrid (malgré leurs incohérences, ces lettres devaient rencontrer un certain écho dans la mouvance pro-ovni mais aussi auprès d'autres personnalités qui, par la suite, furent ou non destinataires de ces missives marquées du sigle « ummo » )+().

Affirmations de Peña,

Ainsi qu'il l'affirme quelques décennies plus tard, lui qui assiste aux réunions comme d'autres étudiants de l'époque, décide de passer à l'action. Il téléphone à Sesma le 14 janvier 1966, se présentant comme Dei-98, habitant de la planète Ummo, pour lui annoncer l'envoi de lettres. Pour donner à sa voix un son nasillard, il aurait fabriqué un déformateur électrique Il n'est pas possible de connaître précisément la date de réception de la toute première lettre par Sesma. Certains proposent 1964 en s'appuyant sur une photocopie diffusée par la Revue 2001, publiée en mars 1970 à Buenos Aires, la « E25-D612 ».</ref>.

Le 17 janvier 1970, Peña fonde l’association « ERIDANI AEC », en insistant sur le caractère général des investigations, y compris parapsychologiques. Elle sera dissoute en 1975[1].

Les « observations directes » où il est impliqué

Aluche (6 février 1966)

Le 6 février 1966, à Aluche, Peña affirme être témoin de la descente et de la remontée d'un ovni. Il fait deux témoignages, l'un tout de suite par téléphone à José Luis Pimentel pour la revue Porqué[2] et l'autre presque trois semaines plus tard, par écrit, sur la demande du journaliste Eugenio Danyans. Il sait que son ami Ortuño a aussi été témoin. Le témoignage d'Ortuño de son côté est clair et homogène bien que tardif (plus de deux ans plus tard[2]). Son lien avec Peña ne sera mis en évidence que plusieurs années plus tard par un journaliste espagnol (en 1989, Ortuño avoua son amitié avec Peña d'avant 1966, et renouvela son affirmation initiale de l'observation d'un ovni à Aluche 23 ans auparavant, le 6 février 1966, depuis la fenêtre de son appartement de l'avenue Rafael Finat). À l'endroit où le vaisseau extraterrestre était censé s'être posé, on pouvait observer trois traces de sa position au sol, dont Peña revendiquera ensuite la fabrication[3]Modèle:,. Néanmoins, dans Ummo, de vrais extraterrestres !, Jean Pollion, calcule que la pression nécessaire pour réaliser chaque trace est de 14 tonnes [4].

San José de Valderas (Modèle:1er juin 1967)

Trois témoins déclarent avoir vu un vaisseau dans le ciel, ils resteront anonymes, mais seront interviewés par Peña. Trois analyses indépendantes (Claude Poher du CNES, une équipe américaine et une équipe espagnole) considèrent que les sept photos provenant de deux pellicules différentes sont truquées : alors qu'elles sont censées avoir été prises par différents témoins, l'analyse fait ressortir qu'elles ont toutes été prises avec le même appareil, selon le même angle et depuis la même distance, et sur le même type de pellicule[5]. En revanche les conclusions de la Guardia Civil (en 1996) au sujet des négatifs de l'« ovni ummite » ne seront pas aussi affirmatives[6]. On retrouve aussi des petits tubes de plastique marqués du sigle « Ummo » dans la ville voisine de Santa Monica. L'analyse conclut à un matériau connu mais non commercialisé[7]. L'arrivée de la nef ummite aurait été annoncée par une lettre datée du 27 mai, lue le 30 mai dans un bar de Madrid et signée de très nombreux présents à cette réunion[8]. == Aveux == Le 2 avril 1993, une lettre ummite, expédiée de Cuba, suggère à Rafael Farriols de questionner Peña sur l'affaire. En réponse, Peña envoie une longue lettre où il confesse être auteur de lettres mais sans autre explication : Il prépare alors pour une revue sceptique espagnole un article intitulé « Ummo, un autre mythe qui s'effondre », qui paraît à l'été. Peña y déclare avoir décidé de monter l'expérience Ummo pour vérifier sa théorie d'une paranoïa inclinant 80 % de l'humanité (dont lui-même) à croire au paranormal[1].

Controverse

Pour certains, dont Jean Pollion, les aveux de Peña seraient faux, en raison de l'état de santé de ce dernier qui ne s'était jamais remis d'une grave attaque cérébrale dont il avait été victime le 12 mars 1988, attaque qui l'avait laissé aphasique pendant 18 mois (à Madrid, en octobre 2005, Peña continue à s'exprimer avec beaucoup de difficulté et se déplace mal : hémiplégie partielle). Pour d'autres[9], le problème est ailleurs, Peña est bien l'auteur des lettres (du moins des premières), mais il n'aurait pas agi seul. On[10] y a vu également la marque de la CIA, qui aurait voulu faire des tests sur les réactions de la population face à une hypothétique rencontre du troisième type, ou encore[11] celle du KGB, sous prétexte que le modèle « ummite » est proche du modèle socialiste soviétique (hypothèse qui, toutefois, oublie la prétendue obsession religieuse des habitants d'« Ummo »). D'autres affirment que Peña a bien agi seul (sauf en ce qui concerne certaines lettres qui sont considérées comme apocryphes)[12].

Disparition

José Luis Jordán Peña est mort le 9 septembre 2014 à Madrid[13].

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Modèle:Es Antonio Ribera, Rafael Farriols, Un caso perfecto, Éditions de Vecchi, 1975
  • Renaud Marhic, L'affaire ummo : les extraterrestres qui venaient du froid, 1991 * Jérôme Quirant et Dominique Caudron, Des ummoristes chez les ufologues, SPSN, No 299, janvier 2012

Liens externes

  • 1,0 et 1,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées bioPe.C3.B1a.
  • 2,0 et 2,1 Modèle:Es Antonio Ribera et Rafael Farriols, Un Caso Perfecto.
  • Modèle:En John Michael Greer, The UFO Phenomenon: Fact, Fantasy and Disinformation, Llewellyn Worldwide, 2009, 248 pages, pp. 50-51 : Modèle:Citation étrangère
  • Ummo, de vrais extraterrestres, éditions Aldane, 2002 - pages 71 et 72
  • John Michael Greer, Modèle:Opcit, p. 50 : Modèle:Citation étrangère
  • compte rendu sur ummo-sciences.
  • John Michael Greer, Modèle:Opcit, p. 50 : Modèle:Citation étrangère
  • Lettre D60.
  • José Luis Jordán Peña
  • L'affaire Ummo est-elle sans précédents ?
  • Article de Gildas Bourdais.
  • La mystification Ummo.
  • Modèle:Es El señor de Ummo ha muerto, dans Factor 302.4, el blog de Alejandro Agostinelli, 11 septembre 2014 : Modèle:Citation étrangère.