Logique tétravalente

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Les propositions terrestres

Exemples de trivalence

Le meilleur exemple de physique est le paradoxe du chat de Schrödinger. On peut se demander dans quel état est le chat à la fin de l'expérience, quand on ne l'a pas encore regardé : est-il mort, est-il vivant ? Nul ne le sait et surtout nul ne peut le démontrer (approche intuitionniste). On peut alors faire intervenir un nouvel état, le chat est mort-vivant. En termes de modèle de Kripke, on dirait qu'il y a trois mondes possibles, un monde où le chat est vivant, un monde où le chat est mort et un monde où on ne peut ni dire si le chat est vivant ou mort. Ces trois mondes sont tous les trois aussi possibles. En revanche le monde où le chat est mort (respectivement où le chat est vivant) est accessible depuis le monde où le chat est vivant ou mort.

Les logiques partielles prennent comme troisième valeur le "ni vrai ni faux".

Les logiques paraconsistantes interprètent la troisième valeur comme le "vrai et faux".

En menant à terme cette contestation des principes aristotéliciens, on en arrive à la logique à quatre valeurs : "vrai", faux", "ni vrai ni faux", "vrai et faux".

Il y a d'autres formes de logiques, polyvalentes à valuation finie, voire à valuation infinie comme la logique floue.


"logique tétravalente" Ummite

Extraits

Lettre D41-15

Il y a une grande difficulté à traduire les expressions de notre langage culturel, car sa constellation de significations est très différente du complexité d'équivalents terrestres. Par exemple: nous, nous exprimons par le phonème AIOOYA votre verbe "EXISTER, ÊTRE", mais sa réelle signification pour nous a des nuances distinctes.

Ainsi nous considérons que le Cosmos, un virus ou le gaz d'hélium AIOOYA O (existe)

Par contre nous exprimons que : AIOOYA AMIEE (n'existe pas) la beauté, l'âme ou WOA. (S41-30)

Comment comprendre ceci? C'est simple, nous appliquons le verbe "exister" à ce qui est dimensionnel (avec des caractéristiques de temps et d'espace), et "ne pas exister" à ce qui est adimensionnel comme peut l'être l'intelligence ou la joie. Au "RIEN" nous assignons un verbe qui n'a pas de signification pour vous; AIOYAYEDOO.

Cependant pour éviter des confusions, quand nous employerons, à partir de maintenant, l'expression "exister", nous lui assignerons la signification que vous lui donnez, et nous ferons de même avec d'autres vocables d'interprétation ambiguë.

et


Lettre D59-2
Comme vous le savez, la logique formelle accepte le critère que vous nommez "PRINCIPE DU TIERS EXCLU" selon lequel toute proposition est nécessairement VRAIE ou FAUSSE. Dans notre WUUA WAAM ce postulat doit être rejeté. On a alors recours à un type de logique multivalente que nos spécialistes appellent UUWUUA IES (LOGIQUE MATHÉMATIQUE TÉTRAVALENTE) selon laquelle toute proposition adoptera l'une des quatre valeurs:

AIOOYAA : VÉRITÉ

AIOOYEEDOO : FAUX

AIOOYA AMMIE : peut se traduire par VRAI HORS DU WAAM

AIOOYAU : intraduisible en langage terrestre.


Lettre D77
Néanmoins nous nous servons encore de la logique divalente (nous l'utilisions aussi dans notre vie quotidienne ou dans l'étude des phénomènes macrophysiques). Nous pouvons vous offrir les concepts du WAAM. Nous limiterons pour cela à cerner un système dans lequel seront valables aussi bien le calcul infinitésimal que le calcul intégral, la topologie, les calculs tensoriel et vectoriel, la théorie des graphes et la recherche opérationnelle, si familiers aux terriens.

Nous observons des divergences notables entre les bases de logique qui vous sont familières et les nôtres.

Nous nions le principe terrestre du tiers exclu (exclusion du moyen terme énoncé par Aristote) selon lequel les propositions ne peuvent être que VRAIES ou FAUSSES.

Une telle ligne dialectique déterminée exige de même que l'on refuse le principe que vous nommez de CONTRADICTION (par exemple dans le domaine que nous appelons théorie de BIEEWIGUU) (qui peut se traduire par psychophysiologie).

Dans tous les cas nous respectons ce que vous appelez le principe d'IDENTITÉ.

Ce que nous venons de rapporter exige un éclaircissement. Dans notre "devenir" normal, dans notre vie quotidienne, notre dialectique peut se confondre avec la vôtre. Si je dis que OUI, je me suis réveillé à 26 UIW, une telle proposition est VRAIE ou bien je peux avoir falsifié la réalité, auquel cas un autre type d'énonciation distincte de VRAI ou FAUX n'est pas possible (et ceci ICI dans mon cadre tridimensionnel de mon WAAM (Univers)).

Pour des actes normaux de la vie quotidienne, ce principe artificiel bipolaire ou bivalent, est valable ou utile (vous ne faites pas non plus, au marché, des corrections relativistes sur la masse d'une marchandise déplacée du commerçant vers le client).

Mais quand nous désirons spéculer au sujet de valeurs transcendantes ou quand nous tentons d'étudier des concepts que vous appelleriez gnoséologiques, ontologiques, physiques, biologiques, théologiques... ce principe est totalement à rejeter.

C'est précisément le grand obstacle auquel nous faisons allusion dans les paragraphes précédents. Comment vous exposer nos fondements métaphysiques si nos "langages" respectifs sont basés sur des principes logiques contradictoires? Le problème ne peut se résoudre par une simple transcription des significations de phonèmes comme vous pouvez vous en douter.

Ceci est la raison pour laquelle (en dehors de celles inhérentes à des impératifs de censure) nous nous voyons obligés, dans nos rapports, d'utiliser des comparaisons terra-centriques, des propositions mutilées et étroites qui entravent toute la richesse informative de nos expressions dialectiques. Déjà la seule utilisation du verbe ÊTRE limite toutes nos possibilités. Toute l'ontologie des penseurs de la Terre est saturée d'expressions comme "ÊTRE", "JE NE SUIS PAS", "J'EXISTE", sans possibilité de choix pour d'autres formes de contenu distinct.}}

(conseil: lire la lettre NR20 en totalité)


Lettre NR-20


L'intérêt pour la logique tétravalente est méritoire et il s'agit effectivement d'une voie de recherche pour laquelle vous pouvez vous baser sur les développements théoriques effectués par vos penseurs au cours des dernières décennies. L'énigme que semble constituer pour vous notre terme AÏOOYAOU est provoquée par l'indication donnée dans nos rapports à vos frères que ce terme n'avait pas de traduction signifiante simple dans vos langages. Il s'agit de bien comprendre que ce terme n'est pas utilisé par nous de façon courante, hormis par nos spécialistes en OOLGA WOU-OUA WAAM (cosmophysique théorique), comparables à vos astrophysiciens terrestres. Nous l'employons parfois dans des thèmes philosophiques concernant, par exemple, la finalité des OUAA (lois morales) dans le processus de conformation de notre BOUAWA (âme) après la disparition de notre OEMII (corps).

.../...

Aussi AÏOOYAOU est un terme que nous employons pour décrire l'état d'existence potentielle des particules subatomiques soumises à l'indétermination quantique. Ainsi l'état d'existence AÏOOYAA est inapplicable aux électrons qui évoluent autour des noyaux atomiques et dont on sait seulement percevoir les effets rémanents à l'intérieur d'une enveloppe spatio-temporelle prédictible au niveau de nos échelles de mesure. Nous vous avons affirmé aussi que l'intégration de l'âme de votre frère Sergio Vieira de Mello dans votre psyché collective aura une influence sur le comportement d'un certain nombre de vos frères. Cette influence AÏOOYAOU car des effets psychosociaux mesurables apparaîtront logiquement dans un moyen terme. L'acte barbare et la succession d'imprudences inexcusables qui sont à l'origine de la mort de cet homme sauraient alors être qualifiés de rétropositifs si ces effets psychosociaux prévisibles surviennent effectivement.

AÏOOYAOU peut parfois se projeter dans l'axe classique AÏOOYAA / AÏOOYEEDOO (vrai / faux) si l'actualisation du phénomène prédit survient ou lorsque la certitude qu'elle ne surviendra pas est atteinte. S'il faut absolument tenter de mettre une signifiance en linguistique terrestre sur ce terme, AÏOOYAOU serait l'état d'un phénomène indéterminé dont l'émergence est perceptible ou fortement prédictible mais dont plusieurs actualisations sont envisageables en fonction des différentes distorsions inhérentes au flux temporel qui sauraient moduler sa concrétion. Je crains cependant que cette définition absconse soit une source de confusion pour vous.


et

Tweet OAY74 d'OYAGAA AYOO YISSAA

Question: Est-ce que vos 4 valeurs de vérités de votre logique formelle, sont disjointes ou pas?

Réponse de OAY: Elles sont intriquées, dans l'axe AÏOOYAA - AÏOOYAOU - AÏOOYEEDOO, et disjointes, dans l'axe AÏOOYAA - AÏOOYA AMMIÉ - AÏOOYEEDOO.


Encore la NR-20

Lettre NR-20

Nous en donnons un exemple simple dans le schéma ci-dessous en considérant le jeu de couleurs fondamentales rouge, jaune et bleu. Jaune représente alors l'état (A) AÏOOYAA (existence vérifiable) et rouge l'état (B) AÏOOYEEDOO (irréel ; hors de tout cadre de vérification). La couleur orange est un composé de rouge et de jaune, la couleur bleue n'est composée ni de jaune ni de rouge. Dans cette logique le complémentaire de AÏOOYAA n'est pas AÏOOYEEDOO. Ainsi la proposition pour vous contradictoire « X EXISTE » et « X N'EXISTE PAS » est, suivant le contexte :

NR20-1.jpg


- réduite à une impasse formelle Ø : (A A) ou (B B) ;

- réduite à une réalité phénoménologique potentielle ou partiellement indéterminée (A B). Cet état AÏOOYAOU est bien résumé dans le paradoxe imaginé par votre penseur Schrödinger qui conduit à la déduction de deux états potentiels contradictoires superposés dus à la nature quantique des phénomènes mis en oeuvre dans l'expérience ;

- étendue à une existence AÏOOYA AMMIÈ (B A), invérifiable hors d'un champ de conscience individuel ou collectif. Se situent à ce niveau les processus intellectifs associés aux concepts abstraits, ou les émotions de nature empathique ou compassionnelle, que beaucoup de vos penseurs associent à des phénomènes d'origine purement biochimique et que nous externalisons partiellement aux entités transcendantes que sont l'âme individuelle (BOUAWA), la psyché collective (BOUAWEE BIAEII) et Dieu (WOA).

Résumons

AÏOOYAA: existence vérifiable, existe.

AÏOOYEEDOO : irréel, hors de tout cadre de vérification, n'existe pas

AÏOOYAOU: réalité phénoménologique potentielle ou partiellement indéterminée ( exemple: paradoxe de Schrödinger qui conduit à la déduction de deux états potentiels contradictoires superposés)

AÏOOYA AMMIÈ: invérifiable hors d'un champ de conscience individuel ou collectif (exemples: Dieu, l'âme, l'âme collective)

Analyse du terme AÏOOYAOU par ...

(source NR20)

AÏOOYAOU serait l'état d'un phénomène indéterminé dont l'émergence est perceptible ou fortement prédictible mais dont plusieurs actualisations sont envisageables en fonction des différentes distorsions inhérentes au flux temporel qui sauraient moduler sa concrétion.

Un exemple semble illustrer cette idée: admettons que nous ayons une courbe "continue" pour et tel qu'il existe et . Il est possible de "démontrer" qu'il existe tel que (théorème des valeurs intermédiaires) est AÏOOYAOU: suivant l’algorithme choisi, on finira peut-être pas trouver une ou plusieurs valeurs acceptables pour après avoir attendu que l'algorithme donne (ou non) une réponse acceptable.

Tentons d'illustrer .

  • Supposons un phénomène P détectable par un ensemble de conditions c1, c2 et c3. On a P si et seulement si c1, c2 et c3 sont satisfaites.
  • Supposons que nos mesures satisfont c1, c2 et c3, alors nous "avons" P.
  • Supposons que nos mesures ne satisfont pas c1, c2 et c3, alors nous "n'avons pas" P.
  • Supposons que :
    • nos mesures satisfont c1,
    • nous avons la quasi-certitude que c2 et c3 sont satisfaites,
    • mais que nos mesures ne peuvent ni satisfaire ni in-satisfaire c2 et c3.
    • Alors P est AÏOOYAOU.

Exemple :

  • Appelons "X" le phénomène tel que les mesures m1, m2 et m3 donnent des résultats r1, r2 et r3 compris dans les intervalles : c1 = [0,1], c2 = [3,4], c3 = [10,123].
  • Si nos mesures donnent: (r1,r2,r3) = (0,3,10) alors nous avons détecté "X" : 0 ∈ c1, 3 ∈ c2, 10 ∈ c3.
  • Si nos mesures donnent: (r1,r2,r3) = (234,-657,0) alors nous avons détecté quelque chose qui n'est pas "X".
  • Si nos mesures donnent: (r1,r2,r3) = (0,□,□) où "□" signifie "pas de résultat", autrement dit "rien", alors c2 et c3 ne sont ni validées ni invalidées : "□ ∈ c2" n'a pas de sens.
  • Si, de plus, nous avons la quasi certitude que c2 et c3 sont bien validées mais nous sommes dans l'incapacité de donner les valeurs des mesures r2 et r3 alors nous ne pouvons pas dire que nous "avons X" ni que nous "n'avons pas X": "X" est AÏOOYAOU.