Points d'incertitude

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Les points d'incertitude (IBOSZOO IOUBOO) en logique tétravalente.

Lettre NR-20
(Janvier 2004)

Nous basons notre système tétravalent sur la non acceptation formelle du rejet d'un terme médian et d'un terme tiers dans la dialectique. [...]

L'imprécision de vos expressions linguistiques m'oblige ici à expliciter qu'une forme irréelle, traduite par « N'EXISTE PAS », reste en absolu une forme d'existence dans l'AÏOODI qui regroupe chaque forme d'existence susceptible d'être envisagée par une forme de pensée quelconque du WAAM-WAAM. Notre capacité cognitive limitée ne saurait définir une forme absolue de non existence.

Nous acceptons ainsi, au cours de nos développements philosophiques ou mathématiques, l'apparition d'éléments que vous qualifieriez de contradictoires en raison de la coexistence possible de l'ETRE et du NON ETRE ou de la réfutation des deux. Ainsi, l'élaboration des solutions lors du calcul formel provoque nécessairement des branchements divergents. Chacune de ces divergences doit être explorée jusqu'à son terme de façon à confirmer ou infirmer a posteriori et par déduction logique chacune des voies engendrées par chaque IBOSZOO IOUBOO (point d'incertitude) du réseau de possibilités ainsi développé. Je vous joins à titre illustratif le schéma ci-contre, sans signification propre, comprenant deux de ces points.

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Vos scientifiques se voient également confrontés à de telles classes de problèmes après un processus déductif correctement construit. Ils ne savent pas, par exemple, couper pour l'instant le point d'incertitude laissé par la théorie élaborée par votre éminent penseur Albert Einstein. Cette théorie, en effet, ne permet pas de trancher entre les trois classes de modèles cosmologiques qui restent encore admissibles pour vous : courbure négative, nulle ou positive de la structure tétradimensionnelle du WAAM. Ce stade fut inévitablement atteint sur OUMMO dans les temps anciens.
Vous affirmer que la première solution est la seule qui permet d'expliquer les observations effectuées dans ce WAAM serait vous obliger à une profession de foi. Vous devez arriver à cette conclusion en écartant par des preuves indiscutables les deux autres modèles et, coupant ainsi le point d'incertitude et par là même tout doute possible, vous imprégner des propriétés fascinantes de la géométrie hyperbolique pour préciser ou redéfinir votre modèle cosmologique. Vos scientifiques doivent - et cela est sain - suivre jusqu'au bout l'intuition qui les incline à explorer en priorité l'une des branches possibles afin de développer la théorie qui découle de ce choix. Ils ne doivent pas, toutefois, élever leur cheminement de pensée en doctrine tant que le point d'incertitude subsiste en amont et que leurs travaux n'ont pas abouti à trancher définitivement la question.

Au cours du raisonnement, tout branchement aboutissant à la déduction de la valeur Ø ["ensemble vide"] est disqualifié et réduit (coupé) au niveau du dernier IBOSZOO IOUBOO à partir duquel il fut engendré. Un branchement engendrant un point d'incertitude déjà généré en amont est figé en attendant que le noeud générateur soit réduit par ailleurs ou que les autres branchements soient réduits ou également figés - donnant alors au problème une solution non déterministe.

Le raisonnement est abouti lorsque tous les branchements aboutissent à un singleton ou à une indétermination irréductible. Ainsi, le calcul formel que nous utilisons n'est pas déterministe : il sait engendrer plusieurs conclusions non incompatibles. Chaque IBOSZOO IOUBOO doit être confronté aux observations empiriques pour tenter de privilégier un branchement déductif. Certains travaux ayant pour seul but de réduire un point d'incertitude par perfectionnement du modèle prédictif occupent parfois des générations de penseurs sur OUMMO. Nous évitons toute tentative de démonstration utilisant le principe de réduction par l'absurde. Ce principe, encore fort en vigueur chez vos scientifiques, rend le raisonnement aveugle.

Nous adoptons dans tous les cas, comme vous, le principe d'identité ou d'idempotence : X o X = X. La négation est remplacée par le principe de complémentarité :

le résultat de la complémentation (¬) est l'ensemble des valeurs possibles diminué de la valeur complémentée.
¬X1/{X1,X2,X3, X4} = {X2,X3,X4}.

Ainsi en logique binaire, la complémentation définit la négation classique :

Vrai = ¬Faux /{Vrai, Faux}
et symétriquement
Faux = ¬Vrai/{Vrai,Faux}.

De la même façon que vous introduisez les quantités discrètes 0 et 1 dans votre algèbre booléenne nous utilisons quatre valeurs logiques de base représentables dans cette symbolique par

{0∧¬1, 1∧¬0, 0∧1, ¬1∧¬0}.
L'exploration du graphe nodal d'un problème par le calcul formel consiste à obtenir une réduction à l'une des deux tautologies parmi {1∧1, 0∧0} qui valident une solution ou à l'une des deux impasses formelles parmi {1∧¬1, 0∧¬0} qui réfutent alors les hypothèses posées au niveau du dernier IBOSZOO IOUBOO.