Scanners topographiques

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Les scanners topographiques(3D)

Lettre D62

..Le système présente une certaine ressemblance avec les appareils radiométallographiques que vous utilisez pour examiner les métaux avec les rayons Rœntgen. La différence consiste dans le fait qu'au lieu d'utiliser un écran géant pour enregistrer la radiographie du terrain, un élément explorateur aérien balaye tous les points de l'image idéale en les enregistrant et en les intégrant dans une mémoire de cristal de titane qui nous donnera à la fin une vue en trois dimensions du sein de l'écorce terrestre"

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L'émetteur de bande multiple, générateur d'ondes gravitationnelles pour la communication avec les organes de contrôle et retransmetteur de l'information enregistrée par les différents appareils.

De plus, il est pourvu d'un appareil de niveau gravitationnel, qui permet à l'UULUEWUUA de se maintenir à diverses altitudes programmées, grâce à l'enregistrement du champ gravitationnel et du dispositif propulseur correspondant. La mesure du champ se réalise grâce à un accéléromètre miniaturisé qui évalue la constante "g" en chaque point, en contrôlant le comportement en chute libre d'une molécule de (SCN)2 Hg (thiocyanate de mercure). Voir appendice 1 (document D977).

Donc: l'appareil se déplace au moyen de deux modes de contrôle. Dans des cas déterminés un transcepteur de champ gravitationnel à haute fréquence émet des impulsions codées de contrôle qui sont automatiquement corrigées quand l'UULUEWUA se trouve aux abords d'un obstacle. L'opérateur à terre qui prend en charge l'appareil peut voir sur un écran tout le champ visuel détecté par le petit UULUEWAA. Cette méthode néanmoins s'utilise rarement car elle exige une surveillance continue par un OEMII.

En général, le parcours spatial de l'appareil est programmé préalablement dans l'UULUEWUAA. Pour cela, on lui fournit une séquence d'images, correspondant à la topographie du terrain, qui doit servir de guide à l'appareil. Cette succession d'images porte, mémorisée, la trajectoire prévue que doit suivre le véhicule miniaturisé. Cette information est mise en mémoire dans une cellule de titane cristallisé chimiquement pur.

Comment la UULUEWUAA parcourt-il cette même trajectoire fixée d'avance ? Rappelez-vous qu'il est pourvu d'un UULODOO (espèce de caméra cinématographique connue par les terrestres dont les différences essentielles avec elle sont que l'objectif optique n'est pas composé de lentilles de verre et que le film sensible à sels de platine est remplacé par un écran qui traduit la réception de photons en influx électrique, comme un iconoscope de télévision mais par un processus différent).

Car pendant que la caméra se déplaçe, elle corrige peu à peu les images successives de la topographie des lieux qu'elle traverse. Cet UULODOO étend sa sensibilité sensitométrique jusqu'à des fréquences de 7.1012 cycles par seconde (spectre infrarouge), afin que l'orientation en pleine obscurité subjective soit assurée.

Ces images sont "superposées" à celles enregistrées dans la mémoire et qui avaient été préalablement prises par un autre UULUEWUA télédirigé depuis la base de commande. L'appareil optique explore peu à peu les deux séquences d'images. Quand les premières ne coïncident pas avec celles mémorisées, des impulsions de contrôle corrigent la trajectoire de l'appareil de propulsion et la direction. Le dispositif est conçu de façon que de petites variations topographiques (changement de mobilier, véhicules, changement de position des rochers, etc) ne changent pas le résultat à moins qu'ils créent un sérieux obstacle pour la trajectoire du mobile. De cette façon, l'UULUEWUA peut orienter ses propres mouvements sans contrôle conscient extérieur, et en n'importe quel point de sa trajectoire il peut de nouveau être repris en mains. Nous utilisons rarement sur UMMO les ondes électromagnétiques pour le contrôle à distance. L'emploi d'ondes gravitationnelles, bien qu'il souffre de l'inconvénient que leur énergie est extrêmement réduite, présente l'avantage de se voir exempt de perturbations parasites."...."URIOO 79 avait mis dans sa bague la cellule terminale d'un UAXOOGOINNUU (détecteur qui sert à enregistrer la nature et les caractéristiques topologiques de corps solides cachés).."

-"..L'aire analysée présentait comme accident tectonique le plus accusé une petite faille à quelques 300 mètres. Ils préparèrent le petit XOIMMA UGII récupérable dont ils disposaient. Vous ne connaissez pas cet appareil. Nous en avons quelques-un sur Terre pour nos études.

Ils ont la forme d'un ellipsoïde de révolution. Les équipements utilisés sur notre Planète sont beaucoup plus grands. Le dispositif possède un générateur multiple de fréquences comprises dans la gamme de 5.10 20 cycles par seconde, en plus de quelques détecteurs de température, intensité des champs magnétique et gravitationnel.

L'appareil est contrôlé par un fasceau de fréquences de 6,77.1020 cycles/seconde. Il se dépose au sol et commence alors à se créer tout autour une couche gazeuse de GOONNIAOADOO (vous l'appelez PLASMA). La température très élevée des pellicules extérieures de cette couche de plasma contrôlée magnétiquement, capable de vaporiser la silice, fait s'enfoncer le dispositif au sein des différentes couches ou strates du terrain comme une pièce de monnaie chaude s'enfonce au sein d'une barre de glace. (voir image 2)

(S62-3)

Une fois enterré à des profondeurs de l'ordre de 50 à 100 mètres, il est contrôlé pour pouvoir se déplacer horizontalement (image 2A) en occupant une série de points correspondants à un réseau idéal, à partir desquels il émet un faisceau tronconique d'ondes (fréquences citées) capables de traverser les différentes strates. Simultanément un UULUEWA situé dans l'air à une hauteur de 20 ou 30 mètres capte en autant d'autres points du réseau les impulsions émises par l'appareil qui les lui envoie de sa grande profondeur.

Le système présente une certaine ressemblance avec les appareils radiométallographiques que vous utilisez pour examiner les métaux avec les rayons Rœntgen. La différence consiste dans le fait qu'au lieu d'utiliser un écran géant pour enregistrer la radiographie du terrain, un élément explorateur aérien balaye tous les points de l'image idéale en les enregistrant et en les intégrant dans une mémoire de cristal de titane qui nous donnera à la fin une vue en trois dimensions du sein de l'écorce terrestre explorée avec tous ses accidents internes obtenus grâce à leur contraste d'opacité au passage de ces radiations. Avec des équipements miniatures comme ceux utilisés par nos frères en Inde, on peut découvrir ainsi des filons de minéraux, des courants d'eau ou d'hydrocarbures, des roches enterrées, des tunnels et des tubes enterrées, des ruines de cités préhistoriques et différents objets de diamètre supérieur à 5 cm (avec les équipements miniatures tels que ceux que nos frères utilisèrent en Inde)."


-"Un de nos UULUEWAA, préalablement lancé, se maintenait à une hauteur de 940 mètres au dessus du sol. Il s'agit de nos équipements sphéroïdes capables d'enregistrer des sons et aussi des images optiques susceptibles d'être amplifiées en trois dimensions. Notre frère dit dans son rapport..... Un UULODOO: capable d'enregistrer des séquences d'images en trois dimensions et de les retransmettre instantanément ou à intervalle différé.."


Lettre D541

Les débuts lointains de l’Humanité de Ummo ont laissé leur marque sur de nombreux restes archéologiques. Nos méthodes d’analyses stratigraphiques, qui nous permettent d'analyser n’importe quelle zone topographique sans aucune destruction, en explorant le terrain couche par couche à des épaisseurs laminaires de moins de 0,2 microns en utilisant de fins faisceaux de particules (note 1) neutriniques et un récepteur qui pénètre à grande profondeur dans le terrain en fondant au moyen de gaz ionisé à très haute température le milieu rocheux et en transmutant les résidus en hydrogène gazeux, nous ont permis d’étudier pratiquement tout le grand continent de OYAAUMMO (voir image 1)

S541-1.jpg


Grâce à ce système, jusqu’aux petits restes osseux fossilisés et à des restes diminués des anciennes ferrailles peuvent être détectés. Leur forme est codifiée en modèles à trois dimensions et sont emmagasinées dans des mémoires biologiques. Il n’est pas nécessaire d’extraire ces restes de leur cadre au contraire de ce que font les paléontologues et archéologues de la OYAAGAA (TERRE). Nous supposons que vos descendants seront horrifiés quand ils analyseront historiquement la grande spoliation de la Terre que vos analystes ont réalisée, en extrayant ces restes de leur cadre topologique. (Nous ne sommes pas en train de critiquer la méthode, car dans le cours actuel de la technologie de la Terre, l’étude des civilisations passées n’aurait pas été possible sans exhumer ces restes, les restaurer et les déposer dans les musées). Nous aussi disposons de musées où s’accumulent les restes qui de manière similaire à celle développée par vos actuels archéologues de la Terre, furent isolés par nos précédentes techniques.

Nous pouvons même déterminer la couleur d’un objet enterré à grande profondeur. Le faisceau de neutrinos est d’une résolution telle qu’il analyse non seulement la densité mais la composition chimique ou moléculaire, non seulement de la surface de l'artefact ou du reste anatomique, mais aussi de sa masse interne. Plus tard un système décodificateur permet de discriminer le milieu rocheux ou argileux qui entoure l’objet. Notre SANMOO AAYUBA (réseau d’ordinateurs) envoie ainsi à l’UULODASAABI (terminal de visualisation tridimensionnelle) une image qu’on peut amplifier ou réduire à volonté, de l’environnement topologique où se trouvent ces restes, qui sont visualisés comme s’ils flottaient dans l’espace (Espace: nous répétons; quil correspond au milieu de NIAA (roche) fangeuse, sablonneuse, etc, où se trouvent ces objets.

Une étude par traitement de toute l’information reçue, permet de reconstruire le cours historique de nos ancêtres, en partant de leurs propres restes fossilisés et des artefacts qu’ils construisaient (édifices, tunnels, ferrailles, récipients, armes, écrits, etc) Ainsi nous avons pu isoler de très curieux documents qui montrent; comment des fibres entrelacées de diverses manières constituèrent les primitives formes de codification de l’information (écriture). Dans une autre forme postérieure d’écriture on voyait des boules grossières de boue séchée sur lesquelles étaient clouées des petites épines ou des petites tiges d’arbustes. Une troisième forme, plus avancée, intégrait de fines lamelles de cuivre martelé, que nos ancêtres appuyaient soit sur une surface d’argile semi fluide, soit sur une couche de feuilles fraîchement coupées. Avec des poinçons de bois ils traçaient leurs signes idéographiques. On peut également observer en certains endroits de notre Continent, de grands monolithes de roche volcanique, formant de sveltes stèles sur lesquels les médecins de l’époque traçaient leurs écrits thérapeutiques. C’étaient de réelles encyclopédies publiques où toute personne pouvait consulter le remède à son mal.

La tendance de nos ancêtres était de se construire des maisons souterraines. Notre sol est volcanique, très friable dans les parties rocheuses et cela ne demandait pas grand effort d’aménager de grandes galeries dans les terres où les grottes naturelles n’abondaient pas. Ils étaient, comme nous, de grands amateurs de la Nature et considéraient comme une authentique profanation d’altérer la physionomie du paysage avec des constructions sur la Terre bien qu’on en ait aussi localisées dans quelques régions. L’alimentation était axée sur l'utilisation de la chair de OAGISUHUA Animaux qui rappellent les reptiles de la Terre et des œufs de UYAAIAAA, dont la structure vous rappellerait les arthropodes terrestres et surtout, comme aliment de base, la pulpe charnue du fuit correspondant à l’AIMOOAA.

Ils formaient des groupes très belliqueux quoique nous n’ayions pas trouvé des traces sérieuses qu’ils auraient pratiqué le cannibalisme, mais en revanche, certaines tribus s’acharnaient cruellement sur leurs ennemis. En cela ils n’avaient rien à envier aux sévices et cruautés de certains de vos lointains ancêtres.

Les plus anciens vestiges de technologie électrique remontent à 5300 de la 1e Ere où de grands conducteurs de cuivre étaient étendus sur le terrain et des plaques du même métal étaient enterrées pour utiliser les potentiels électriques que vous appelez telluriques. Ils étaient aussi obtenus en argent qui sur OYAAGAA est presque aussi abondant que le premier métal cité.

Mais le passé historique sur UMMO, bien qu'étant une civilisation plus vieille, a été moins turbulent que sur la Terre. Les groupes raciaux ont été moins nombreux, les expressions phoniques moins riches en singularités et la diversification de cultures beaucoup moins à poly-facettes que celle qui s’est développée chez vous.