A CLASSER / E-YATESBURY : Différence entre versions

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Version du 15 mai 2020 à 12:36

Fait partie de la série des pages W-Hypothétiques


YATESBURY - 080220.png


21-04-20

Yatesbury2007 21 février 2020 à 13:03

Ces interactions, précieuses, invitent au questionnement de la psychologie différentielle d’entités pensantes et mériteraient d’être poursuivies. « L’art » ne s’inscrit-il pas, en premier lieu, dans une histoire, une chronologie des civilisations ? Relève-t-il seulement d’une pure finalité, répondant essentiellement à la satisfaction d’une aspiration ? Ou émerge-t-il plutôt d’une nécessité, d’un compromis, autorisant l’idée, c'est-à-dire le substrat spirituel, à venir s’incarner dans le matériel d’une pierre ou d'une onde acoustique ? Pour quelles raisons une civilisation particulière, à un moment précis de son histoire, éprouve-t-elle le besoin de faire figurer dans le perceptible - c’est-à-dire dans ce qui est accessible aux SENS de l’individu, une chose qui pourrait être transmise par cet outil trivial qu’est le LANGAGE ? N’est-ce pas, simplement, parce que cet outil s’avère justement insuffisant et défaillant à transmettre l’indicible ? Lorsque l’art grec s’évertue à symboliser l’harmonie et l’équilibre infinis du kósmos dans le marbre d’une statue aux proportions parfaites, les toiles religieuses de la Renaissance, elles, se donnent l’ambition de représenter l’absolu du divin dans l’image. Ces concepts débordent la capacité des mots les plus précis et les plus exhaustifs employés à les décrire. Mais si l’art pallie, un temps donné, à la défectuosité d’un langage, support obligatoire de toute pensée, qu’en est-il lorsque la circulation d'une information, avec la charge affective et émotionnelle qui y es associée, se réalise de manière intégrale et formelle ? Quelle est la pensée d'une ethnie non bridée par un outil de communication imparfait ? Que peut saisir cette même ethnie d'une oeuvre d'art transmettant ce "reste" non communicable et résultant de ce passage du substrat spirituel au substrat matériel ? Comment appréhender la nature sibylline de ce "reste" pour une ethnie dont les flux informatifs totalement efficients excluent, de fait, toute forme d'équivoque ? Ce "reste" typiquement humain, est-il le résidu issu d'une perte non symbolisable, ou le produit d'une authentique valeur ajoutée ? Ce "reste" n'est-il perceptible que dans l'art ? Quel impact peut-il avoir, en retour, sur la pensée ? Qu'en pensez-vous ?


24-02-20

Cher Manuel R., vos interrogations font écho à l’un de vos précédents messages : « Necesita siempre una consciencia reflexiva la ayuda de un instrumento simbólico (lenguaje en nuestro caso)? Como reflexiona una Consciencia Colectiva (CC)? Utiliza “lenguaje” interno a sus reflexiones? El lenguaje sirve solo a comunicar con “otro” o permite hablar con uno mismo? »

Rappelez-vous :

« Le langage est un support qui permet la communication d'informations de l'Un vers l'Autre. C'est un outil. Lorsque l'outil est imparfait, ou lorsqu'il est défaillant, il n'autorise pas les échanges optimaux et le système ne peut pas être HARMONIEUX et stable. Il reflète généralement le degré de perfectionnement des encéphales qui l'ont mis au point. Donc, le "langage" n'est pas TOUT le support de la pensée. Il est effectivement propre à l'évolution de la lignée des êtres pensants. Vous demandez quelle est l'analogie du "langage" pour la Conscience Collective. Un "langage" implique l'émergence de communication avec une AUTRE Conscience Collective. » Vous comprenez parfaitement le concept « d’émergence » ou de « jaillissement » d’une propriété nouvelle et qualitativement supérieure à la somme de celles des éléments la constituant (comme la conscience). Si vous semblez légitiment embarrassé pour vous représenter l’extension de ce processus à la sphère collective, c'est parce que vous en êtes un des éléments constitutifs, un des nœuds. Or, la propriété émergente de l'ensemble transcende nécessairement ses constituants.

Pourtant, ici encore, les lois de la complexification s’appliquent. La toile se constitue dans les interactions croissantes de ses éléments. Le premier pas consiste à prendre conscience de l’existence de l’Autre sphère, puis à nouer un premier contact. La Technologie est l’une des propriétés « émergentes » des civilisations et devient l’élément initial autorisant les connexions (voyages). À propos du langage et de la pensée : Les propriétés (règles, lois) d'un langage limitent, modèlent et conditionnent la pensée. Les règles et les lois organisent la structure langagière.

La pensée crée le langage, mais le langage façonne, en retour, la pensée. Le langage-support est avant tout un outil. C’est un véhicule pour la pensée permettant les échanges informatifs d’un nœud vers un autre. C’est une connexion, un pont, une branche du réseau. L’Un s’adresse toujours à l’Autre. La pensée utilise le langage, mais elle ne se résume pas au langage.

La pensée n’est pas la conscience.

La pensée est mécanique : images, mots, souvenirs, conversations intérieures, comparaisons, évaluations. Elle a besoin du temps.

La conscience est vision : perception complète, compréhension instantanée, à chaque instant, sans retenue, sans projections, sans déformations ni conditionnements. La conscience ne peut être que dans le présent. Elle est liberté.

« El lenguaje sirve solo a comunicar con “otro” o permite hablar con uno mismo? » => Lorsque vous vous parlez : C’est une « partie » de vous-même qui parle à une autre « partie » de vous-même. Il y a donc séparation qui résulte de la pensée. Si vous avez conscience DE vous-même, c’est une division qui passe par la pensée, le langage ou l’image. C’est un processus chronologique. Une partie observe une autre partie qu’elle prend comme OBJET (étymologiquement « ce qui est placé devant »). Le terme important, ici, est le mot « observe ». La conscience n’est pas ce qui observe, elle EST observation.

« Une conscience collective, a-t-elle une "pensée" ? Et si oui, cette pensée est obligatoirement basé sur un langage ? » => Une conscience collective accumule et traite des informations, alors elle « pense ». Elle n’est pas divisée, donc elle ne se « parle » pas à elle-même, elle n’a pas « besoin » d’un langage. « Une ethnie hyper-collectivisé et désindividualisé peut-il disposer d'un outil de communication absolu, c'est-à-dire peut-il inter-transférer ses réflexions et ses émotions associées ? Ou parlez-vous d'une ethnie dont le niveau d'intégration est très élevé mais qui préserve pleinement l'individualité de ses composantes ? »

=> Un outil défectueux sera vecteur de pertes (d’informations, d’énergie) et de désunions. Il peut accentuer les dissensions et majorer l’isolement.

L’isolement n’est pas l’individualité.

L’individualité-conscience passe nécessairement par l’appréhension d’autrui.

Un outil de communication optimal favorise l’épanouissement de l’individu, dans une société équilibrée.

« Ce "reste" non communicable, résultant du passage du spirituel au matériel, serait annulé (même au point de disparaître l’"émergence" qui donne la place a l'apparition de ce "reste") pour une ethnie capable d'un flux d'information totalement efficace ? Est-ce là la question ? Est-ce là la réponse (que l'émergence de l'"art" serait annulée) ? »

=> S’il existe une transmission de spirituel à spirituel, existe-t-il un « reste » ?


27-02-20

(Ce texte de Yatesbury2007 m’est parvenu, après l’avoir demandé plusieurs fois a FutEnFol, car l’auteur (Yatesbury2007) l’avait envoyé sur son blog (de FEF) et celle-ci l’avait effacé. FutEnFol m’a exigé de ne pas divulguer publiquement et je vous transmets son désir, que je me suis obligé de respecter.)

Il s'agit d'un texte sur les synchronicités, donc non retranscrit