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Sincronía (13-08-2019) (Primer texto publicado en Textup enviado por Daedalus )




Les « synchronicités » n’existent QUE pour un individu donné, à un moment donné. Or, « c’est dans la subjectivité de l’individu que l’objet existe, et nulle part ailleurs. »

Une « synchronicité » n’existe pas, sauf pour la personne la « percevant ». Elle « ex-siste » et « s’ob-jective » uniquement en ceci qu’elle se distingue de la subjectivité qui la reconnaît. Pourtant, elle n’a d’existence QUE par cette subjectivité.

Cette subjectivité la crée.

Vous saisissez les difficultés rencontrées ici par l’utilisation de formules standardisées pour décrire une chose qui est, sans être …

Prenez quelques secondes pour assimiler totalement ce fait.

Maintenant, observez :

Comment se définit une « synchronicité » ?

Vous savez qu’elle ne traduit une liaison d’événements a priori acausaux qu’à travers une relation de SENS. Les événements font sens uniquement pour l’individu qui les perçoit.

Le sens n’est produit que par, et pour, une subjectivité, et une seule.

A la question : « Qu’est-ce qui génère ces synchronicités ? ».

La réponse est simple : C’est « vous » qui les générez, en ceci que ce « vous » est en majeure partie sous le joug d’influences non conscientes. Or, comme vous le devinez justement, l’inconscient ne « connait pas le temps ».

Des exemples didactiques vont suivre, mais analysez soigneusement les notions décrites :

Il est indispensable de prendre en considération l’existence, métaphorique, de « RÉSONANCES » ENTRE LES DEGRÉS DE LIBERTÉ D'UN SYSTÈME. Ceci est un élément fondamental.

Le concept de résonance, en physique, caractérise un rapport entre des FRÉQUENCES. La résonance se manifeste notamment lorsque deux fréquences correspondent à un rapport numérique simple où l’une des fréquences est égale à un multiple entier de l’autre. Les résonances conduisent à un couplage entre événements (pensez au couplage entre deux sons). Le phénomène est effectivement bien connu des musiciens, avec les harmoniques.

Les synchronicités ne sont ni plus ni moins qu’une forme singulière de couplage.

Les différentes cascades d’événements, dans une vie, représentent autant de « degrés de liberté » d'un système holistique. La naissance d’un enfant, l’annonce d’une mauvaise nouvelle, une transaction financière, la danse d'un pétale de coquelicot dans la brise d’été, ... Tous ces événements pourraient être représentés dans ce que les physiciens nomment « l'espace des phases » de ces systèmes. Ils peuvent être liés entre eux, sur le plan causal, et s’inscrire alors dans le même espace des phases commun, mais, dans ce cas, il n’y a PAS de « couplage de résonances ».

Le couplage exige une résonance « SYNCHRONE » entre ces événements (pardonnez ce nouvel abus de langage). Comment des éléments non liés de façon causale peuvent-ils se « lier » de manière synchrone ? - uniquement parce qu’une subjectivité leur donne du sens.

Dès lors, en quoi les « synchronicités » se rapprochent-elles tant des phénomènes de « paréidolies » bien connues des plus sceptiques ? Tout simplement en ceci que, comme pour une paréidolie, l’esprit fait une SÉLECTION NON CONSCIENTE des différents éléments venant traduire le phénomène de « synchronicité ».

Les scarabées dorés volent et se cognent aux vitres tous les jours de par le monde, tout comme sont prononcés tels ou tels mots, visualisées telles ou telles images, rencontrées telles ou telles mésaventures ou aléas insignifiants. L’individu baigne dans un environnement bouillonnant d’événements acausaux, mais, en certaines circonstances, vous diriez « sous certaines formes d’influences » qui le dépassent véritablement, il aura l’illusion d’éprouver une « synchronicité ». En réalité, vous comprenez qu’il ne s’agit que d’une pure création de son mental. Le « couplage de résonances » des différents éléments n’est produit que par et pour le sujet.

Cette sensation, généralement chargée d’une forte tonalité émotionnelle, sera souvent interprétée comme un « message ». C’est en partie vrai, puisqu’elle résulte presque toujours des couches profondes de l’inconscient. Ce dernier exerce alors une influence subtile, mais intense, sur le seuil de « réceptivité » de l’individu, devenant ainsi particulièrement sensible à certains stimuli à forte valeur symbolique.

Lorsque le message s’incarne dans une forme particulièrement parlante, un patron spécifique, une structure signifiante singulière - vous parleriez « d’archétypes » - alors il peut être extrêmement puissant.


Une lectrice avisée suggère d'éclaircir l’étiologie des troublantes impressions subjectives « d’influence de l'esprit » sur son environnement dans le cadre des « synchronicités » :

En réalité, la très faible probabilité de survenue de certains événements - ou association de contingences rapprochées dans le temps - participe de cette illusion. S’agit-il véritablement de « hasard » ? L’esprit n’aurait-il pas, par le biais d’une force mystérieuse, modifié sa réalité ?

Il faut, pour comprendre ce fait, resituer les notions « d’âme » ou de « conscience » dont les trames explicatives ont déjà été développées ailleurs : le Moi « subit » le flux du temps là où la Conscience se contente d’ETRE. N’oubliez pas que l’âme est la boussole de ce que certains nomment « le destin ».

Le hasard existe-t-il dans un tel cas ? La réponse doit être « ni oui, ni non ».

Il faut reprendre ce qui a été exprimé ailleurs : Chaque événement de vie est une « brisure d’équilibre ».

L’instabilité du système global offre un éventail de changements tendant vers un nombre incalculable de possibilités ; ce qui traduit une complexité elle-même infinie que vous pouvez imaginer comme un vaste réseau de bifurcations dont les nœuds incarnent la présence d’événements divers. Imaginez alors une représentation de tous les changements d’états d’un individu au cours de sa vie. Supposez que vous dessiniez une « branche » à chaque survenue d’un nouvel événement faisant basculer l’individu dans un nouvel état d’équilibre.

Par exemple, une personne travaillant quarante ans dans la même entreprise (état stable) peut être un jour licenciée (occurrence) et changer d’emploi (nouvel état). Ou bien, vous pouvez imaginer quelqu’un contempler un paysage puis arrêter soudainement son activité à cause de précipitations atmosphériques. Ou encore, une personne en train de s’exprimer alors qu’une autre lui coupe brutalement la parole, etc.

Comprenez que vous rencontrez ces bifurcations à tous les niveaux, c’est à dire à différentes échelles temporelles. L’état d’instabilité peut ainsi se retrouver à l’échelle d’une vie entière (emploi, famille, santé physique, etc.), mais également à des échelles très réduites (le besoin de manger, la rencontre entre deux amis, un grain de poussière effleurant la cornée, etc.). Finalement, vous constaterez des changements d’états entraînant d’autres changements d’états à l’image des cascades de bifurcations observées dans les schémas de systèmes stochastiques, s’emboîtant les unes dans les autres. Ce sont des schémas incarnant une complexité fabuleuse à travers une structure fractale.

Maintenant, visualisez la scène fantastique où un personnage imaginaire pourrait, à la fin de sa vie, se retourner et contempler la longue route infiniment sinueuse qu’il aurait empruntée à travers ces innombrables bifurcations dont la majorité semble ne relever que de contingences. Il lui faudrait, pour cela, prendre un peu de hauteur (c’est à dire orienter le vecteur « temps » de façon orthogonale à l’axe physique). Ce chemin tortueux imaginaire est une autre représentation des décisions prises par l’individu sur sa vie entière. Ce sentier matérialise chaque choix, chaque influence et chaque changement de l’être pensant. Bien entendu, alors qu’il arpente ce chemin, l’individu réel/physique est incapable de prévoir précisément la route qu’il va prendre l’instant d’après (imprédictibilité), cependant, lorsqu’il prend de « l’altitude », ce personnage imaginaire peut contempler le trajet effectué et comprendre comment il est arrivé jusqu’ici (causalité). Vous devinez également que le parcours choisi aurait pu être totalement différent en fonction de la variation des contingences (sensibilité aux conditions initiales).

Le « système » infiniment complexe dans lequel évolue l’individu reste toutefois déterministe. Il repose sur des causes mécaniques, des causes efficientes, non MODIFIABLES. Pourtant, vous pourriez objecter que les motivations personnelles d’un être pensant ne trouvent pas toutes leur origine dans ce type de causes, malgré les pressions inimaginables de ses divers conditionnements. En réalité, la sphère qualifiée de CONSCIENTE de l’individu montre que la motivation de l’être humain obéit également à une FINALITÉ.

La finalité est le fruit de la conscience, laquelle « a choisi » l’orientation de son être au sein des multiples contingences du monde physique qui sont « déjà » connues. Le « hasard » n’existe ainsi que pour l’individu physique.

A l’image d’une théodicée, certains événements incompréhensibles ne prennent notamment sens qu’à la « toute fin » d’une existence, par la compréhension de leur « choix ».