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Édité le 24 août

Précisions sur l’ontologie de « l’âme ».



La fragmentation de l’être pensant en multiples instances, dimensions, ou parties, est une aberration intellectuelle, plus ou moins arbitraire. Elle n’a d’intérêt qu’à visée didactique mais expose à des apories épistémologiques.

Quelqu’un demande : « L’âme a-t-elle une personnalité propre ? » Si la réponse est « oui », alors d’où vient cette personnalité ? Était-elle déjà présente avant la naissance de l’être pensant ? Combien existe-t-il ainsi de personnalités en devenir ? [Ici, vous saisissez que les notions de « dimension », de « temps », voire de « cohérence discursive », sont volontairement mises de côté, par souci de simplification.]

Si la réponse est « non », alors chacun dispose-t-il de la même âme, à l’image de clones ? L’âme existe-t-elle vraiment ? Ne s’agit-il que d’un simple souffle vital sans singularité propre, engendré par Le Créateur, encore appelé Dieu, l’Indéterminisme Absolu ?


Les différents facteurs constituant l’être pensant sont les suivants : - Un corps physique, soumis au déterminisme de son environnement, avec des sens autorisant la perception et un cerveau traitant les informations. - Une « âme », animant le corps. - Un « réservoir collectif » capable de traiter également les informations et d’influer sur l’environnement physique.


Il est important de garder à l’esprit que la simplification extrême exigée pour la présentation de ces différents facteurs fait courir le risque de générer des représentations fixées et tronquées vectrices de contre-sens ou d’incohérences.

En l’absence d’outils permettant de valider sans conteste l’existence et la nature de ces différentes abstractions intellectuelles, partez du plus près, de ce que vous voyez et connaissez : vous-même.

Qui êtes-vous ? Qu’est-ce qui vous définit en tant qu’être pensant ? N’est-ce pas, justement, votre faculté de penser ? Mais qu’est-ce que la pensée ? Elle ne prend naissance qu’au regard des différentes perceptions que nous avons de notre environnement. La pensée est mesure, comparaison, appréhension, remémoration, etc., elle traite les informations de façon séquentielle.

Ne suis-je alors que pensée ? Certains rétorqueront qu’un ordinateur est également capable d’une certaine forme de « pensée ». Ne suis-je qu’un « ordinateur élaboré » dans ce cas ?

Non, car d’autres répondront « qu’un ordinateur n’a pas de conscience ». Mais qu’est-ce que la « conscience » ? La conscience n’a-t-elle pas cette faculté de se comprendre elle-même, de se replier sur elle-même, dans un mouvement réflexif : « Je suis conscient d’être conscient. » Que se passe-t-il au moment précis de cette observation intérieure, lorsqu’elle est totale et authentique ?

Avant de répondre, il est important de repartir du plus près : d’où provient-elle ? N’est-elle l’attribut que des êtres vivants ?

Il faut, pour la saisir, revenir au plus bas, au plus élémentaire, c’est-à-dire à la matière.

La matière ne semble régie que par les lois déterministes de la physique (liaisons chimiques, arrangements structuraux, contraintes gravitaires, etc.) D’autres déterminismes externes sont également observés pour les micro-organismes étudiés dans la boîte de Petri du bactériologiste. Ces déterminismes externes ne deviennent plus les seuls éléments à prendre en compte dans l’étude du monde végétal et ils s’avèrent insuffisants pour expliquer le comportement des cœlentérés ou des arthropodes. Ils sont incapables de circonscrire les phénomènes sociaux des vertébrés, notamment des mammifères supérieurs et ils échouent inexorablement à déchiffrer l’être humain.

Par conséquent, il semble exister « autre-chose ». Par symétrie aux déterminismes extérieurs semble poindre une influence « intérieure ». Par commodité, elle peut être appelée « conscience ». Cette « face intérieure » est en relation intime avec la « face extérieure » des déterminismes physiques, puisqu’elle en constitue véritablement l’envers.

Dès lors, vous comprenez que même la matière la plus élémentaire renferme en son sein cette propriété « interne ».

Les cellules les plus simples sont-elles plus proches des molécules ou des animaux ? Si elles sont perçues comme les formes élémentaires du vivant, est-il incorrect de les appréhender comme représentant seulement un « autre état » de la matière ? - un état élevé à un palier supérieur de complexité et donc manifestant un degré supérieur de « conscience » ?

Ici peuvent être reprises certaines idées déjà développées ailleurs : Le « degré de conscience » d’un cristal de quartz serait ainsi plus élevé que celui d’un corpuscule élémentaire isolé, mais infiniment inférieur à celui d’une amibe évoluant dans l’eau stagnante d’une mare en Asie de l’Est.

Mais il existe des lois qualitatives de croissance. Par exemple, les contraintes d’espace induisent obligatoirement des réorganisations structurelles dans le vivant (nouvel état). Il est alors possible de parler d’évolution « discrète » ou « par paliers ». Un éloignement progressif de l’équilibre se traduit effectivement par une tension croissante jusqu’à la rupture et l’émergence SOUDAINE d’un nouvel état, plus stable, jusqu’à la prochaine rupture, et ainsi de suite. La matière se centre toujours d’avantage dans une sorte « d’internalité » proportionnelle au degré de « conscience ». Prenez l’exemple connu d’une surface fermée, totalement irrégulière, se centrant sur elle-même jusqu’à devenir un cercle, lequel peut augmenter son ordre de symétrie et devenir une sphère en gagnant une dimension, etc.

Il existe ainsi une loi de complexification, une « orthogenèse », dirigée de la matière vers le vivant. De l’assemblage laborieux des corps élémentaires formant la matière primordiale, au développement merveilleux du système nerveux le plus basique, existe un processus discret d’accroissement de « conscience » où chaque palier correspond à l’émergence d’une propriété inédite irréductible à la somme de ses parties.

De la méga-molécule protéique, non-vivante, à la paramécie, vivante, existe un accroissement significatif de « conscientisation ». En réalité, l’organisme unicellulaire gagne en « vision ». Il perçoit son environnement (salinité, température, acidité du milieu…), contrairement à la protéine, inerte, et pourtant beaucoup plus complexe dans son arrangement que la molécule d’eau ...

Vous devinez que, de façon similaire, le développement du système nerveux, au cours de l’évolution, s’accroît en masse et en complexité, par sauts qualitatifs, jusqu’à son aboutissement ultime : le cerveau humain.

Que se passe-t-il alors ? Le degré « d’internalité » et de « conscience » atteint un tel niveau que se produit, ici, une nouvelle brisure, un nouvel équilibre : une capacité de « vision » gagnant « une dimension », à l’image du cercle devenant sphère. Il s’agit, évidemment, du libre arbitre.

Or, le libre arbitre n’est ni plus ni moins que la capacité de s’extraire, de s’écarter, de toutes les formes de déterminismes propre à l’organisme vivant : l’être libre peux refuser délibérément de répondre à ses besoins élémentaires, ou refuser de suivre aveuglément ses divers conditionnements, etc.

Le libre-arbitre « provient », vous l’avez compris, de « l’âme ». Vous pouvez imaginer, pour les besoins didactiques, une sorte de « grand réservoir de libre-arbitre », lequel serait généré par le Créateur et où les âmes seraient autant de « fragments » de ce réservoir.

Lorsqu’un « fragment » se lie à un corps physique, il se singularise et devient une sorte de cellule unique (en réalité, c’est le corps qui implique cette « fragmentation »). Or, l’âme n’est pas « que » libre-arbitre, elle est aussi une sorte de « mnème », puisqu’en se liant à un corps physique elle influence celui-ci et uniquement celui-ci, lequel est soumis aux diverses formes de déterminismes du plan dans lequel il évolue. Dit autrement, cette « portion de libre-arbitre » vient « habiter » un corps et un seul. Par cette limite, elle se referme sur elle-même, à travers « la conservation » des différentes séquences de vie de ce corps unique qui se traduit par l’intervalle de temps propre à son existence (naissance - décès). En ceci, l’âme « cohabite » avec le corps dont elle conserve l’information et auquel elle « fournit » l’outil du « libre-arbitre ».

En ceci, la question « combien d’âmes existe-t-il ? » n’a pas de sens. Quant à la « personnalité », au « caractère », au « tempérament » de l’être pensant, vous comprenez qu’il ne s’agit, en réalité, que de produits héréditairement acquis ou du résultat d’expériences personnelles dans l’histoire de l’individu. L’âme s’articule avec le corps et le caractère dont elle a « hérité », mais le « libre arbitre » autorise le décentrement décrit plus haut. C’est pourquoi il est également faux de considérer l’âme comme « non responsable » des actes de son corps. Vous comprenez qu’existe une interrelation subtile entre les différentes instances ne permettant pas de les distinguer radicalement sans induire d’incohérence. Vous voyez également qu’une âme ne se « singularise » qu’au moment de la liaison avec son corps. « Avant » cela existe-t-elle « isolée » quelque part ? Y a-t-il, quelque part quiescent, « mon » libre-arbitre qui attend la connexion avec « mon » corps ? Qu’est-ce que ce « mon » ? Qu’est-ce que le « moi » ?

Certains demandent aussi ce qui a pu « orienter » l’orthogenèse des organismes vivants, de façon à conduire à l’émergence de la conscience.

Il s’agit d’une influence de cet autre « organisme » géant, non physique, ce « réservoir effecteur » encore appelé « conscience collective ».

Or, tout comme le degré de conscience individuelle peut croître, il existe une augmentation du degré de conscience collective.

Que se passe-t-il lorsque cette augmentation conduit à un processus de centration, d’enroulement sur lui-même ?

Elle aboutit à un point singulier de convergence.

Sur le plan individuel, l’évolution naturelle de l’humanité mène à la montée inexorable de toujours plus de « conscience », c'est-à-dire au reploiement interne, à l’accroissement de vision et d’une sur-centration qui se manifeste par une influence moins forte des déterminismes et par un épanouissement graduel du libre-arbitre.

Vous pouvez alors visualiser l’image de cette centration venant engendrer la contraction de chaque pôle individuel sur lui-même et « attirant » ainsi tous les autres centres en participant à l’émergence d’un FOYER SUPÉRIEUR collectif d’hyper-conscience.

Enfin, comme exprimé ailleurs, que se passe-t-il sur le plan « cosmique » si toutes les Humanités parviennent à autant de foyers d’hyper-conscience ?

Voici la réponse : Tandis que l’origine du monde physique procède d’un point singulier primordial, son « aboutissement », sa « finalité », quant à elle, prend forme dans celui d’un vertigineux FOYER TERMINAL Supra-Conscient.