Plissement spatial : Différence entre versions
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− | {{lettre|D69-4|Quand la UEWA OEMM se trouve en un point où il faut recourir à un changement de cadre tridimensionnel, on provoque alors artificiellement un phénomène appelé par nous [[ | + | {{lettre|D69-4|Quand la UEWA OEMM se trouve en un point où il faut recourir à un changement de cadre tridimensionnel, on provoque alors artificiellement un phénomène appelé par nous OAWOOLEIDAA ([[OAWOLEIIDAA]]). Alors, toutes ses particules subatomiques situées au sein de l'enceinte, limitée par une superficie idéale nommée ITOOA (voir figure 7), s'inversent en pouvant disparaître du contrôle physique d'un observateur situé au sein de l'autre ''cadre primitif''.<br> |
Dans le nouveau système - réel - de référence, les sources émissives [...] qui servaient de ''phares'' au vaisseau, n'ont plus d'existence pour le Vaisseau transporté dans ce nouveau cadre tridimensionnel ; notre galaxie même cesse d'être une entité perceptible au moyen d'un quelconque instrument détecteur aussi sensible qu'il soit (tout au moins notre science ne peut imaginer comment on pourrait concevoir un système physique capable d'avoir accès à un autre cadre tridimensionnel et qui apporte simultanément sa réponse au premier). | Dans le nouveau système - réel - de référence, les sources émissives [...] qui servaient de ''phares'' au vaisseau, n'ont plus d'existence pour le Vaisseau transporté dans ce nouveau cadre tridimensionnel ; notre galaxie même cesse d'être une entité perceptible au moyen d'un quelconque instrument détecteur aussi sensible qu'il soit (tout au moins notre science ne peut imaginer comment on pourrait concevoir un système physique capable d'avoir accès à un autre cadre tridimensionnel et qui apporte simultanément sa réponse au premier). | ||
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* Au fait que les ''conditions isodynamiques'', comme nous nommons les '''plissements''' apériodiques du WAAM, ne peuvent être calculées analytiquement avec précision. C'est ce que vos frères mathématiciens terrestres appellent aujourd'hui : ''un problème flou''. Un processus itératif de calcul réalisé par le XANMOO<sup>ordinateur</sup> permet naturellement de déterminer des solutions approximatives. | * Au fait que les ''conditions isodynamiques'', comme nous nommons les '''plissements''' apériodiques du WAAM, ne peuvent être calculées analytiquement avec précision. C'est ce que vos frères mathématiciens terrestres appellent aujourd'hui : ''un problème flou''. Un processus itératif de calcul réalisé par le XANMOO<sup>ordinateur</sup> permet naturellement de déterminer des solutions approximatives. | ||
− | Quel que soit le cadre où elle se trouve, l'Uewa<sup>astronef</sup> doit être accélérée tout le long de sa trajectoire, aussi bien pour atteindre des régimes de vitesse qui lui permettent d'arriver dans le temps prévu à ses différents objectifs, que pour éviter une quelconque entité physique perturbatrice (un cosmolite gigantesque par exemple). Les taux d'accélération atteignent rarement des valeurs de 24500 GAL, exprimées en unités terrestres (''NdT: GAL: Unité spéciale employée en géophysique pour exprimer l'accélération = 0,01m/s<sup>2</sup>. Donc 24500 GAL = 245 m/s<sup>2</sup> = environ 25 "G"''). Des accélérations supérieures provoqueraient non seulement des effets désastreux de type biologique sur les OEMII voyageurs malgré leurs systèmes de protection, mais aussi sur la structure et infrastructure du vaisseau. | + | Quel que soit le cadre où elle se trouve, l'Uewa<sup>astronef</sup> doit être accélérée tout le long de sa trajectoire, aussi bien pour atteindre des régimes de vitesse qui lui permettent d'arriver dans le temps prévu à ses différents objectifs, que pour éviter une quelconque entité physique perturbatrice (un cosmolite gigantesque par exemple). Les taux d'accélération atteignent rarement des valeurs de 24500 GAL, exprimées en unités terrestres (''NdT: GAL: Unité spéciale employée en géophysique pour exprimer l'accélération = 0,01m/s<sup>2</sup>. Donc 24500 GAL = 245 m/s<sup>2</sup> = environ 25 "G"''). Des accélérations supérieures provoqueraient non seulement des effets désastreux de type biologique sur les OEMII voyageurs malgré leurs systèmes de protection, mais aussi sur la structure et infrastructure du vaisseau. |
== Disparition du vaisseau == | == Disparition du vaisseau == |
Version du 28 mars 2018 à 22:30
Plissement spatial, déformations dans la structure tétradimensionnelle locale de notre WAAM (univers) dus à l'interaction avec notre anti-univers OUWAAM[1]. Les ummites connaissent avec une relative exactitude la fonction mathématique du plissement de l'espace qu'ils appellent « UXGIGIAMespace ONNOXOO »[2]. Les plissements apériodiques du WAAM ils nomment conditions isodynamiques[3].
Sommaire
Phénomène
Vous sauriez interpréter ce phénomène, de façon imagée, comme une ombre que projetterait la vague provoquée dans notre WAAM par les nuages de matière imaginaire présents dans OUWAAM. Cette ombre serait ainsi le reflet d'un phénomène AÏOOYAOU dont l'amplitude et la distance spatio-temporelles sont incertaines, tout comme il serait incertain de retranscrire la forme tridimensionnelle et la distance d'un objet - inaccessible aux sens et aux instruments de mesure - à partir de l'ombre qu'il projetterait sur le sol.
L'analyse des données au moment de la survenue de ce phénomène permet d'affiner les paramètres du modèle mathématique que nous allons injecter dans le SANMOO (ordinateur) de chaque OAWOOLEA OUEWA OEM (vaisseau spatial) destiné à voyager au travers des conditions isodynamiques relatives au prochain plissement. Toutefois le modèle est imprécis car, si nous savons déduire avec une approximation correcte l'amplitude du plissement, nous ne savons pas prédire avec exactitude le moment auquel il va s'amorcer. Nous devons parfois attendre plusieurs mois avant qu'une expédition, préparée en quelques jours, initie son voyage.Histoire de la découverte
Les équipements d'étude de température révélèrent un phénomène qui laissa, au début, nos scientifiques perplexes. Ils révélèrent que la température au sein de nébuleuse était de -270° C (270° en dessous de zéro selon l'échelle centigrade terrestre) c'est à dire un peu supérieure à trois degrés Kelvin . Durant 0.7 XEE (un XEE équivalent à 0.21 an terrestre, (Ndt: 76,65 jours)) cette température demeura constante . Mais, subitement elle subit un brusque abaissement, arrivant à atteindre 273,14 ° C en dessous de zéro. C'est à dire deux dixièmes au dessus de ce que vous appelez le zéro absolu.
Cette énigme demeura longtemps sans réponse. Sous une forme apériodique se produisaient ces violentes altérations de la température du noyau gazeux. Mais, nos chercheurs furent surpris en constatant qu'il existait un indice significatif de corrélation entre cette baisse thermique et l'apparition ultérieure de plis dans l'espace tridimensionnel provoquée par l'autre UUWAAM . Malheureusement l'intervalle qui séparait ces deux moments (baisse thermique et plissement tétradimensionnel) souffrait d'une latitude considérable, de 0,4 XEE (31 jours) à 3,3 XEE (253 jours). Ainsi, une fois observée la chute de température, on pouvait prédire dans un futur proche, des conditions ISODYNAMIQUES dans l'espace très favorables pour des voyages galactiques déterminés, mais avec des marges d'erreur dans le temps aussi larges que nous venons de vous l'indiquer.
[...] Ce phénomène que l'on ne peut observer que dans ce type de nébuleuses constitue pour nous, malgré son extrême imprécision, l'unique forme scientifique d'estimation ou de prédiction des possibilités de nos voyages.Voyage : changement de cadre tridimensionnel
Dans le nouveau système - réel - de référence, les sources émissives [...] qui servaient de phares au vaisseau, n'ont plus d'existence pour le Vaisseau transporté dans ce nouveau cadre tridimensionnel ; notre galaxie même cesse d'être une entité perceptible au moyen d'un quelconque instrument détecteur aussi sensible qu'il soit (tout au moins notre science ne peut imaginer comment on pourrait concevoir un système physique capable d'avoir accès à un autre cadre tridimensionnel et qui apporte simultanément sa réponse au premier).
Mais pour les voyageurs spatiaux, le nouveau cadre, la nouvelle perspective du Cosmos (vous ne devez pas interpréter ce changement d'axes comme le passage à un second WAAM (univers ou cosmos) mais comme une nouvelle perception de celui-ci) n'est cependant pas isotrope. La nouvelle présence de champs gravitationnels due à la distribution de masses, champs électromagnétiques et grandes nébuleuses de corpuscules infinitésimales fortement ionisés, servent maintenant de nouvelles références provisoires de route.
La UEWA OEMMastronef avait atteint, avant la OAWOOLEAIDAA, une vitesse de régime qui, avec l'accroissement correspondant dû à l'augmentation de masse subie au ras de ce phénomène, constitue l'étape cinématique initiale dans le nouveau système tridimensionnel.
A cet instant le XANMOO centralordinateur mémorise les ultimes références de position par rapport aux quatre centres sidéro-émetteurs cités, pour, immédiatement après, sélectionner six points provisoires de référence dans le nouveau cadre, lesquels servent pour fixer la position de l'UEWA dans un système qui lui est étranger. Toute cette information est informatisée pour calculer à chaque instant quelle serait la nouvelle position du vaisseau s'il retournait dans l'ancien cadre tridimensionnel (c'est-à-dire la Galaxie qui nous est familière). Naturellement on connaît avec une relative exactitude la fonction mathématique du plissement de l'espace que nous appelons UXGIGIAM ONNOXOO.Ces erreurs sont dues :
- Au fait que le nouveau système de référence choisi dans le nouveau cadre est arbitraire ou imprécis, car il est impossible de fixer un système absolu de référence avec les moyens limités de l'UEWA.
- Au fait que les conditions isodynamiques, comme nous nommons les plissements apériodiques du WAAM, ne peuvent être calculées analytiquement avec précision. C'est ce que vos frères mathématiciens terrestres appellent aujourd'hui : un problème flou. Un processus itératif de calcul réalisé par le XANMOOordinateur permet naturellement de déterminer des solutions approximatives.
Quel que soit le cadre où elle se trouve, l'Uewaastronef doit être accélérée tout le long de sa trajectoire, aussi bien pour atteindre des régimes de vitesse qui lui permettent d'arriver dans le temps prévu à ses différents objectifs, que pour éviter une quelconque entité physique perturbatrice (un cosmolite gigantesque par exemple). Les taux d'accélération atteignent rarement des valeurs de 24500 GAL, exprimées en unités terrestres (NdT: GAL: Unité spéciale employée en géophysique pour exprimer l'accélération = 0,01m/s2. Donc 24500 GAL = 245 m/s2 = environ 25 "G"). Des accélérations supérieures provoqueraient non seulement des effets désastreux de type biologique sur les OEMII voyageurs malgré leurs systèmes de protection, mais aussi sur la structure et infrastructure du vaisseau.