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Version du 9 janvier 2018 à 23:09
L'évolution selon les oummains
Voir série lettres http://ummo-sciences.org/fr/D58-1.htm et suivantes , et http://ummo-sciences.org/fr/D731.htm par exemple
Cycle d'évolution
Le cycle d'évolution depuis la période préhistorique (intégration de BUAWA), jusqu'à la disparition totale de l'espèce (humanité) est de 38 millions d'années au maximum.
L'évolution peut être dirigée par l'homme ou le BB
Nous devons garder a l'esprit que notre (presque) unique façon d’évoluer, est d'induire sur BB des décisions de mutations néguentropiques.
En nous exprimant avec d’autres phonèmes, L’évolution des êtres organiques se règle par des mécanismes d’autocontrôle orienté. [...]
C’est un processus lent dans le temps, vu dans notre perspective d’humains. Nous, peuple plus vieux que le vôtre avons obtenu des formations réticulaires nerveuses plus élaborées.
Mais le cerveau de l’humain d’Oyagaa, si nous exceptons celui de certains individus mutés qui parmi vous passent pour des spécimens d’intelligence élevée et de qualité morale, est un encéphale qui conserve un excès de zones réticulaires nerveuses de vos ancêtres primitifs sauvages."Quelqu'un mentionnait Gandhi, mais nous avons aussi Mandela, ce Mathieu Ricard que nos amis nous ont signalé dans un tweet, Malala, et tant des autres braves gens qui se sont signifiés par son dévouement aux autres. Peut-être ceux sont ces individus mutés dont parle cette lettre.
Ainsi un AYAUUBAAI comme l'OEMII est un agglomérat de cellules en unités histologiques qui constituent les organes et les structures de soutien, mais le RÉSEAU est supervisé dans sa structure; par [S731-s1] dont nous parlerons plus extensivement. [...]
D'autre part des MUTATIONS dirigées orthogénétiquement par le B.I. qui donnent lieu à une gamme restreinte de phénotypes progressifs, plus résistants envers le milieu, puisqu'il s'agit d'êtres plus évolués (indice de néguentropie : positif)."J’interprète ces passages ensemble. (Pour moi) BB est chargé de conduire l’évolution biologique des vivants de sa planète. Il dirige les mutations de "son" humanité de façon dirigé vers cette société idéale que WOA a imprimé dans sa "mémoire" pour guider ses "routines d'action"
Il, BB, essaye par une méthode semblable a ce que nous appelons d'essai-erreur, de diriger l’évolution du vivant vers son apex, vers son point Oméga. Parmi ces quintillions des mutations possibles il va en essayant les mutations les plus adaptés au milieu (a l'information du milieu qu'il "perçoit" par les BAAYIODOU et les OEMBOUAW des vivants) et a l’état évolutif du vivant en question.
Il me semble comprendre (de l'ensemble des lettres, mais je ne veux pas trop citer pour ne pas faire trop long) que BB a une stratégie pour chaque espèce vivant mais en plus il agit sur chaque individu de façon adapté et surtout pour la planète.
Il semblerait que BB aura pour nous une planification d’évolution. Il va en déployant des "versions" successives de mutations (par exemple nos enfants sont toujours plus intelligents que la génération précédente, ce que les biologistes et sociologues ne sont pas capables d'expliquer).
Mais il semblerait que BB ne déploie pas ces mutations sans faire des essayes préalables. Il est dit que BB avant de déployer massivement une mutation (une série coordonnée et structurée des mutations) il envoie ces mutations qu'il est en train de préparer pour "voir si ça fonctionne".
Copie de l'article : http://ummo-sciences.org/activ/art/art30.htm )
La proposition oummaine de l'évolution est un hybride entre l'évolutionnisme et le créationisme, bien qu'il y ait de nettes différences de caractéristiques en ce qui les concerne tous les deux.
Cette proposition rompt avec l'évolutionnisme darwiniste dans la mesure où elle postule l'introduction séquentielle de l'information au cours du temps chez les êtres vivants, tout au long du processus évolutif. Cette information provient d'un référentiel dimensionnel ( le BB = Conscience Collective ) différent de notre/nos univers , bien qu'en dernière limite elle provienne de Dieu.
Cette proposition rompt avec le créationisme dans la mesure où elle admet un transformisme des espèces contrôlé par le flux informatif mentionné plus haut. Ceci permet une adaptabilité au milieu et une évolution des êtres vivants.
Une caractéristique importante de la proposition oummaine, est le fait que le processus évolutif a une finalité: la création des différents êtres vivants qui peuplent les écosystèmes d'une planète en informant le BB des conditions environnementales précises qui règnent dans chacun des écosystèmes, par des "senseurs" cellulaires ( BAYIODUU ) qui sont situés dans les extrêmités des chromosomes et qui sont constitués par 86 paires d'atomes du krypton qui agissent en tant que récepteurs et générateurs d'information sous le contrôle "d'effets frontières" induits par le BB. Ce flux informatif permet au BB d'être informée de ce qui se produit dans l'écosystème et d'établir en conséquence la nouvelle information qui permet l'évolution des êtres vivants .
Le point culminant de ce processus, qui est une caractéristique importante de la vision oummaine de l'évolution, est la création "d'entités "conscientes (les hommes) qui peuvent informer le "cerveau" de l'univers (BB) des réalités les plus complexes, grâce à ce que dans le cerveau des hommes, et seulement des hommes, d'autres capteurs également constituées par les atomes de krypton qui communiquent avec le BB et lui envoient les modèles mentaux qui sont les conséquences des perceptions reçues. C'est l'OEMBUAW...
Le processus évolutif culminera en définitive avec l'apparition d'une étape suivante dans l'hominisation; ce sont les "Hommes-Dieu" qui se caractériseront par la présence d'autres atomes de krypton dans leur cerveau . Sur Terre, le Christ fut, pour les ummites, un mutant exceptionnel de cette "nouvelle espèce" qui, peut-être dans quelques millions d'années, remplacera l'homo sapiens sapiens ou son successeur.
En récapitulant, la finalité du processus d'évolution est de créer une diversité suffisante de "capteurs" qui peuvent informer des conditions qui règnent dans les écosystèmes divers et le processus d'évolution, en convergeant finalement vers la création d'un capteur beaucoup plus efficace, le cerveau humain, qui peut informer bien mieux le BB des questions plus complexes que les capteurs des êtres moins évolués ne peuvent le faire. L'information captée par le BB sera utilisée aussi bien pour diriger le processus évolutionnaire planétaire que, d'une manière plus globale, conformer, de l'intérieur, la globalité de l'univers
Quelques extraits...
D58-2 : "On avait découvert depuis longtemps que dans l'encéphale de l'homme il y avait des atomes de krypton (un gaz noble que vous connaissez) et il parvint à révéler la transcendance de cette découverte. Il s'agissait tout simplement de l'OEMBUAW, TROISIÈME FACTEUR DE L'HOMME, que vous ne connaissez pas et qui exerce la fonction de trait d'union entre l'ÂME et le CORPS (BUAWAA et OEMII)."
D792-1 : " WAAM B.B. est comme le cerveau d'un potier dont les yeux fatigués (les cerveaux des OEMMII) contemplent une masse d'argile (la matière et l'énergie). Ses mains (la masse imaginaire dont les "tentacules" traversent les frontières des Univers distincts) façonnent une amphore. Mais pour le faire deux processus intellectuels sont nécessaires. Premièrement, s'inspirer d'un dessin (modèle informatif) qui représente un récipient. Pour cela il regarde un vieux livre de poterie (WOA) qui lui suggère subtilement la forme que doit avoir l'amphore, mais surtout, il doit apprendre à corriger lui-même la forme de celle-ci, la manipulant avec ses mains, l'observant pendant qu'elle prend forme, prenant conscience des difficultés qu'entraîne le maniement d'une substance visqueuse. "
D58-3 : " Nous vous avons déjà indiqué qu'un facteur appelé par nous BAAYIODUU (en réalité une chaîne de doubles atomes de Krypton) présente une double mission : Premièrement: Il emmagasine, depuis la Génération du WAAM, au sein des êtres vivants une INFORMATION CODÉE de tous les ÊTRES organiques possibles qui le composent [le = WAAM NdT]. Deuxièmement : Il capte l'information du Milieu Ecologique environnant : il compare cette information avec celle citée antérieurement, et dans certains cas, il pourra provoquer une nouvelle mutation qui donnera lieu à un nouvel ÊTRE VIVANT (être vivant déjà dessiné dans le code précédent). "
D58-3 : "Nous avons vu que chaque chromosome contient un BAAYIO DU inconnu de vous. Sa fonction n'est pas de porter les gènes qui sont matérialisés dans l'acide désoxyribonucléique du chromosome mais de contrôler la viabilité des mutations internes qui, sans action radiologique externe, se produisent dans les différentes espèces tout au long du temps. Les biologistes de la Terre expliquent l'Orthogenèse (c'est-à-dire la variation des espèces d'une manière progressive) par l'hypothèse de la sélection naturelle en fonction de laquelle les espèces les plus faibles dans leur lutte contre le milieu ambiant et organique sont éliminées; un tel processus sélectif orienterait les espèces vers un perfectionnement progressif à base de mutations. Une telle explication est simpliste et ne résiste pas à une analyse sérieuse malgré votre méconnaissance du BAAYIODUU (chaîne d'atomes de KRYPTONS codeurs). Des milliers d'espèces primitives coexistent avec d'autres beaucoup plus évoluées. N'importe quel biotype compte une grande variété d'espèces inconciliable avec ce principe naïf. "
Les théories "terrestres" en présence:
Le transformisme (Jean Baptiste Lamarck)
L'évolutionnisme (Charles Darwin)
Synthèse ou Néodarwinisme (Dobzhansky, Mayr, Gaylord Simpson)
Les équilibres ponctués (Eldredge, Jay Gould)
Processus d'évolution interne (Anne Dambricourt)
Proposition Denton
Le Dessein intelligent (Intelligent Design)
Créationnisme et fixisme
A celles-ci on peut rajouter de nombreuses autres théories ou hypothèses d'évolutions issues de penseurs comme :
- Prigogine
- Stuart Kauffman.
- Theillard de Chardin
- Jean Charron
- Christian de Duve
- etc...
Et bien évidemment les positions des différentes religions occidentales et orientales
Le transformisme
Les principes
A partir de ses observations sur les variations individuelles au sein d'une même espèce, J-B Lamarck en a simplement déduit que les individus s'adaptent à leur milieu. Si les conditions climatiques, géologiques, changent durablement les êtres vivants transforment leurs corps (mais pas de manière contrôlée). Un organe peut donc se modifier pour répondre à un besoin. De plus cette transformation est transmissible à la descendance (hérédité des caractères acquis) Pour Lamarck ces modifications sont graduelles et non perceptibles à l'échelle humaine. Pour étayer sa thèse, Il cite en exemple le cou de la girafe qui s'est allongé pour atteindre les branches hautes des arbres.
La critique
Premier évolutionniste de son temps, Lamarck n'a pas réussi à prouver sa théorie par l'expérimentation. Les générations suivantes n'ont retenu de lui que l'hypothèse fausse de l'hérédité des caractères acquis alors qu'il fut l'un des rares à défendre l'idée d'évolution. Il avait trouvé le principe général d'évolution mais sans la manière...
L'évolutionnisme
Les principes
La terre a été peu à peu colonisée par les plantes, des organismes unicellulaires qui de mutations en mutations ont évolué vers des êtres plus complexes : les animaux (dont l’homme). L’évolution se fait par sélection naturelle, ce sont les animaux les plus adaptés a leur milieu qui survivent. Ce sont donc eux qui auront le plus de chance de se reproduire, et donc de transmettre leurs gènes. Un animal qui aurait une anomalie génétique, par exemple plus de poil que ses congénères, aura plus de chance de survie dans un environnement plus froid. Il pourra donc transmettre cette « anomalie positive » à toute sa descendance. Cette mutation se diffusera rapidement à toutes les nouvelles générations de cette espèce.
La critique
Cette évolution en douceur fait que nous devrions trouver des restes de tous les stades de l’ évolution , y compris et surtout de l’espèce qui nous intéresse : les hominidés… Et là, manque de chance ( ?) il y a de gros trous… nous n’avons pas encore trouvé la totalité de la lignée. Par contre toutes les sciences concernées confirment l’âge de la planète, des fossiles. La génétique vient renforcer que le principe général est bon !
Si Charles Darwin avait proposé en 1859 sa théorie sur l'évolution des espèces, il n'avait pas pu démontrer le mécanisme de l'hérédité des variations. Charles Mendel va, le premier, expliquer la transmission des caractères innés (Théorie Mendelienne 1900), c'est les débuts de la génétique. Mais c'est à partir de 1930 que la synthèse de la théorie de l'évolution va s'élaborer, grâce aux apports de la Biologie, de la Géologie et de l'analyse mathématique (statistiques).
Actuellement
La théorie de l’évolution progresse au fur et à mesure des découvertes. Parfois une découverte pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses ! Un nouvel ancêtre découvert ne vient pas forcément s’inclure de manière exacte dans le buisson de l’évolution des hominidés et nous n’avons pas encore trouvé le fameux « chaînon manquant ». Le Darwinisme est vivant... et de nombreuses théories se sont appuyées sur ses propos visionnaires : la synthèse ou les équilibres ponctués par exemple...
De nos jours la plupart des scientifiques sont en accords avec les principes généraux de l’évolution : Stephen Jay Gould, Pascal Piq, Yves Coppens (bien qu'en ce qui concerne celui-ci...),…
Synthèse ou Néodarwinisme
Les principes
On peut répertorier 3 principes majeurs... - L'évolution est graduelle et se produit par variations continues... - C'est la sélection naturelle qui est le moteur principal de l'évolution en privilégiant les espèces les mieux adaptées à leur environnement. - Le changement évolutif par mutation peut se faire de deux façons : l'anagenèse (une lignée descendante remplace une lignée ancestrale dans la continuité) et la cladogenèse (une lignée ancestrale se scinde en deux lignées descendantes).
La critique
Depuis les années 70 la Synthèse a été remise en cause par la paléontologie. En effet, les découvertes récentes de fossiles ne s'accordent pas avec le principe d'évolution graduelle. Certaines espèces semblent surgir dans les couches géologiques sans que l'on puisse parvenir à les raccrocher directement à une lignée...
Le darwinisme ne répond pas à toutes les questions... Sans remettre en cause la théorie de l'évolution selon Darwin, plusieurs études récentes apportent un éclairage nouveau sur certains points.
Dans plusieurs interviews et l'un de ses livres Yves Coppens émet des doutes sur l'un des aspects de la théorie néo-darwinienne : le hasard dans les processus d'évolution.
- Dans Nouvelles Clés à propos de son livre "Le genou de Lucy" A une question sur les mutations qui se font complètement au hasard, Yves Coppens réplique : "Je n'en suis pas si sûr. Il y a un va- et-vient entre nos gènes et l'environnement". Il avance l'hypothèse que "l'environnement modifie effectivement le génome - l'environnement devient en quelque sorte génétique". Pour appuyer ses remarques, il évoque que le fait de trouver sur certains sites des centaines d'espèces "miraculeusement adaptées" à leur milieu semble impossible en ne pensant que cela est dû qu'au hasard et à la nécessité...
- Dans La Recherche (février 2003) Yves Coppens est surpris par la rapidité avec laquelle certaines espèces s'adaptent à un nouveau milieu. Il cite l'exemple de l'arrivée d'un éléphant, dans les îles d'Indonésie et qui, en quelques dizaines de milliers d'années seulement, a vu sa transformation en différentes espèces plus petites !
Dans Sciences et Vie (mars 2003) "Quand on voit cinq lignées de suidés évoluer de concert vers des formes à molaire plus hautes et chargées de plus de tubercules, on a de la peine à croire aux sacro-saintes mutations au hasard que la sélection va retenir parce que, par chance, elles sont justement meilleures pour la survie de l'espèce." Et reprenant son cheval de bataille... il imagine "dans les caryotypes, un mécanisme subtil qui serait capable de recevoir l'information du milieu qui change et de s'en servir, en toute connaissance de cause, pour provoquer, dans la bonne direction, lesdites mutations"...
Actuellement
Sur l'héritabilité des caratères acquis. Une étude suédoise (Université d'Uméa) publiée dans l'Européan Journal of Human Genetics montre qu'un individu pourrait être influencé par le mode d'alimentation de ses ancêtres ! A noter : cette transmission se produit majoritairement sur la lignée paternelle.
L'héritabilité épigénétique, hypothèse avancée par l'équipe suédoise, pose problème... Car cette héritabilité fait resurgir les théories de Lamarck, depuis longtemps balayées par le Darwinisme...
Réactions à propos de cette étude.
- Marcus Pembrey (University College de Londres) évoque d'autres études récentes qui vont dans le même sens mais, prudent, conclut "Une réplication indépendante des résultats suédois est nécessaire, mais ces observations devraient susciter des perspectives de recherche entièrement nouvelles".
-Claudine Junien (Professeur de génétique, Hôpital Necker) parle d'un phénomène épigénétique qui "pourrait servir de rhéostat pour s'adapter rapidement à un environnement donné, contrairement à la sélection Darwinienne".
- Thierry Grange (Chercheur, Institut Jacques Monod) s'il ne remet pas en cause les données issues de cette étude, reste plus circonspect sur les conclusions.
- Philippe Froguel (spécialiste du diabète, institut Pasteur, Lille) a déjà remarqué ce type de phénomène "d'empreintes parentales" mais ne l'avait pas associé à une lignée masculine... (Origine de l'article : Le Monde du 27/11/02)
Les équilibres ponctués
Les principes
S'appuyant sur la théorie de Darwin, Gould et Eldredge ont avancés l'idée, en 1972, que l'évolution des espèces ne se réalisait pas de façon graduelle et continue au cours des temps. Il semble au contraire que l´évolution se fait à travers des périodes ponctuelles d´intense activité évolutive séparées par de longues périodes stagnantes. Il y a donc des transitions rapides entre espèces, sur le mode des «révolutions génétiques». Ceci expliquerait pourquoi on ne trouve pas toujours tous les stades de l'évolution lorsque l'on étudie une espèce : il manque les individus intermédiaires. D'après Gould c'est tout simplement que ces stades ont été si rapides (à l'échelle du temps !) que nous n'avons quasiment aucune chance de les trouver.
Age de la terre : 4.5 milliards d’années Premier Homme : de 6 à 7 millions d’années.
La critique
Cette théorie a soulevé un flot de controverses, car Gould et Eldredge ont d'abord soutenu que l'évolution par équilibres ponctués était la règle dans les archives paléontologiques, tandis que les néodarwiniens stricts prétendaient qu'elle était plutôt l'exception.
Actuellement
Depuis le développement de cette théorie, les résultats des recherches sont venus tantôt soutenir cette thèse, tantôt la réfuter. Mais au milieu des années 1990, de nouvelles études, plus précises que toutes celles qui avaient été effectuées auparavant, ont nettement fait pencher la balance du côté de la théorie de Gould et Eldredge. Il semble bien en effet que le mode d'évolution par équilibres ponctués soit désormais la règle pour la paléontologie moderne. L'étude de certaines lignées animales (les crustacés par exemple) a effectivement apporté la preuve d'une évolution sur le mode des équilibres ponctués. Quelques lignées (comme la taupe) semblent évoluer plus graduellement...
Processus d'évolution interne
Les principes
C'est la théorie d'Anne Dambricourt-Mallasé, soutenue (totalement ou partiellement) par quelques grands noms tels que: Jean Chaline, Jean-Louis Heim, Edgar Morin, Jean Staune, les paléontologue Philipp Tobias et Yves Coppens pour ne citer qu'eux.
La bipédie (et la stature redressée de l'homme) serait due à un processus d'évolution interne dont le principal acteur serait un os central dans le crâne : le sphénoïde, et non pas, comme pour les néodarwiniens à une adaptation au milieu par la sélection des mutations les plus intéressantes pour l'espèce qui soutiennent que le redressement du corps se serait ainsi développé chez les hominidés, apportant un avantage stratégique : la faculté de voir au-dessus des longues herbes de la savane.
Mais pourquoi cette évolution du sphénoïde qui "oriente" la stature, la bipédie ainsi que la forme du crâne et de la mâchoire va t-elle toujours dans le même sens? Une "dynamique" serait contenue dans le programme génétique interne
La critique
La thèse d'Anne Dambricourt est violemment critiquée par la classe "scientifiquement correcte", sans cependant vouloir en débattre directement avec elle. En effet, c'est un pan entier du (néo)darwinisme qui devient de ce fait critiquable.
Actuellement
... le débat fait rage ... surtout depuis l'excellent documentaire qu'Arte lui a consacré - voir un article externe
Ainsi on y apprend que la dentition de l'homme présente une instabilité croissante. Il y a une génération, nos parents avaient des problèmes lors de la sortie des molaires qui ne trouvaient pas leur place dans la bouche. La nouvelle génération rencontre le même type de problème lors de l'arrivée des pré-molaires... Ce phénomène est de plus en plus fréquent et se rencontre chez 70% des enfants européens, 90% des petits américains et à 95% au Japon. Ce n'est donc pas l'environnement qui serait responsable
Proposition Denton
Les principes
Denton pense qu'il y a des mécanismes naturels non connus qui sont capables de produire l'évolution biologique parce que l'Univers contient ces potentialités.
La critique
Actuellement
Lire le remarquable livre de Michael Denton "L'Évolution a t'elle un sens?" (Titre anglais: "The Long Chain of Coincidences") dont vous trouverez ici une note de lecture
Le "dessein intelligent" (Intelligent design)
Les principes
Ces "nouveaux créationnistes" considèrent qu'il y a un dessein intelligent dans l'univers - la vie humaine est trop complexe pour être le fruit du hasard - la théorie de l'évolution est trop frustre pour expliquer la complexité de la vie. La meilleure hypothèse alternative, c'est qu'une intelligence supérieure l'a organisée.
La thèse centrale du mouvement intelligent design en ce qui concerne l'évolution biologique est l'idée d'irréductible complexité issue de la théologie naturaliste du début du XIX° ("L' horloger divin" du théologien William Paley) .
La critique
Comme le créationnisme, cette "théorie" est indémontrable puisqu'elle fait intervenir un élément qui nous est inaccessible...
Actuellement
On trouve la majeure partie des tenants de cette hypothèse dans les milieux protestants fondamentalistes de l'Amérique du Nord.
Le livre "Of Pandas and people", de Percival Davis et Dean H. Kenyon
Créationnisme et fixisme
La théorie
S'appuyant sur la Bible, négation totale du principe d'évolution des espèces.
Georges Cuvier imagine toutefois une petite nuance : il n'y aurait pas eu une création unique mais plusieurs, successives. Ces "re-créations" feraient suite à des catastrophes planétaires (catastrophisme). Ce qui peut dans son esprit expliquer les restes fossiles d'espèces éteintes. Pour Cuvier notre faune actuelle n'est constituée que de survivants de la faune originelle.
La critique
A son époque, la Bible était la référence pour expliquer l'histoire du monde. Georges Cuvier était donc dans la majorité bien pensante. Il s'est violemment heurté avec Jean Baptiste Lamarck (transformisme) et avec son ancien professeur Geoffroy Saint Hilaire.
Actuellement
Sous théorie du créationnisme, le fixisme n'est plus développé que par quelques églises aux Etat Unis.