Information chiffrée
L'information chiffrée (le codage ; contenu crypté), trouvée par les Oummites dans les lettres de Saliano : les mots en espagnol avec des nombres de lettres paires s'assimilent au chiffre zéro et les impairs au chiffre un. Selon les Oummites ce code est connu par des réseaux sociaux de haut niveau culturel et technique seulement.
Madrid à la fin de l'année 1965
(mars 1969) […] Madrid à la fin de l'année 1965. Une modeste publication dénommée "Diez Minutos" insérait périodiquement une section intitulée "les extraterrestres parlent" signée par un espagnol : Fernando Sesma.[…] Dans le contexte apparaissait, de temps en temps, de curieux messages "symboliques" que l'auteur attribuait à des communicants extraterrestres.
[…] en soumettant l'un d'eux à notre unité d'analyse, nous découvrîmes un contenu crypté insolite. Il ne s'agissait pas d'un système de chiffrage compliqué.
[…] un code seulement connu par des réseaux sociaux de haut niveau culturel et technique […]. Il était pratiquement impossible que l'auteur des articles ait inventé ce message. Nous pouvons assurer qu'aucun homme de la TERRE ne peut, en l'état actuel [mars 1969], en connaître le sens.
Le message codé était cependant incomplet. Nous analysâmes avidement les écrits successifs. Notre étude fut perturbée par la possibilité que les originaux fussent altérés par l'auteur ou par inadvertance par le linotypiste. Mes frères décidèrent même d'intervenir secrètement dans la correspondance de Fernando Sesma (nous supplions ce frère de nous excuser pour la violation de son intimité). Il ne fut pas nécessaire d'attendre longtemps. Un second message attribué à une entité dénommée "Saliano" intégrait le reste de l'information chiffrée (le contenu littéral manquait d'intérêt pour nous et nous inclinions à juger que son apparent symbolisme était une excuse futile).
À ce moment-là nous avions établi un contact avec Monsieur Fernando Sesma par téléphone.
[…] nous doutons que le codage déchiffré par hasard ait été adressé à l'attention de Monsieur Sesma et encore moins à la nôtre. Nos tentatives pour communiquer avec eux furent repoussées.Analyse sur le blog "Futur en Folie"
Merci à « FutEnFol » qui a fait part de ses recherches sur son blog https://futurenfolie.blogspot.com/2019/07/dialogue-ummo-saliano.html et dont voici un résumé.
Les ummites atterrirent en mars 1950 sur notre sol. Et ils remarquèrent que les terriens faisaient allusion à de nombreux cas d’OVNI. La vague de 1954 ne leur échappa pas.
Il est possible qu'ils aient cherché à savoir quelles ethnies pouvaient ainsi nous visiter et comment établir un contact avec elles. Ils ont vite compris que les contactés terriens pouvaient servir d’intermédiaires innocents.
Et les ummites se sont donc mis à lire avidement tout ce qui pouvait paraître sur le sujet. C’est ainsi qu’un beau jour de 1965, ils sont tombés sur un écrit de Sesma :
Les ummites, très organisés, font passer systématiquement les textes des contactés à la moulinette de leurs ordinateurs où ils sont analysés en profondeur, et c’est là qu’ils découvrent avec stupeur qu’un code est caché dans la prose assez loufoque de Sesma. Ce message leur paraît difficilement être imputable au hasard et surtout, hors de portée des terriens. Fernando Sesma aurait écrit ce texte sous la dictée d’une mystérieuse source Saliano.
(27/03/69)
Mais l’étonnement de mes frères atteignit son paroxysme quand, en soumettant l’un d’eux à notre unité d’analyse, nous découvrîmes un contenu crypté insolite. …/...
La probabilité qu’une version de ce type fut significative dans un code seulement connu par des réseaux sociaux de haut niveau culturel et technique était proche de zéro. Il était pratiquement impossible que l’auteur des articles ait inventé ce message. Nous pouvons assurer qu’aucun homme de la TERRE ne peut, en l’état actuel, en connaître le sens.Donc la signification profonde du message n'est pas accessible aux terriens, même aux terriens de haut niveau culturel et technique... Donc : les ummites ont contacté Fernando Sesma en 1966 parce qu’ils voyaient en lui le moyen d’atteindre Saliano, une autre ethnie extraterrestre qu’ils ne connaissaient pas, mais qui était là avant eux et dont ils venaient d’apprendre l’existence un peu par hasard
Quand nous avons établi un contact avec vous, nous n’avions qu’un seul mobile : La découverte que dans vos allusions concernant ce mystérieux être que vous appelez Saliano, vous faisiez allusion à des mots prononcés par lui …/…
Qu’un Espagnol puisse avoir des contacts de cette nature nous parut surprenant, car nous pensions que d’autres probables visiteurs de la Terre, en établissant des relations avec ses habitants, ne pouvaient le faire (comme nous) qu’avec des personnalités des Nations plus évoluées dans le domaine Social et Scientifique.Le message codé, bien que noyé dans un fatras symbolique et ésotérique, utilisait une technique très simple, que les ummites, des années plus tard, nous ont révélée.
Malheureusement pour eux, les ummites n’avaient que le début du message...
Difficile de savoir avec qui dialoguait Saliano, mais le message étant hors de portée des terriens, ses interlocuteurs ne pouvaient être que d’autres extraterrestres.
La réaction des ummites.
Du coup, les ummites s’activent, explorent toutes les communications de Sesma et le suivent à la trace… Ils vont même jusqu’à ouvrir ses courriers.
Et ils entrent en contact téléphonique avec lui le 14 janvier 1966, l’informant au passage du futur atterrissage d’Aluche.
Les manœuvres d’approche des ummites portent leurs fruits puisque Saliano répond et leur envoie (via Sesma qui n’est au courant de rien) la suite du message.
Donc si on récapitule, un premier message codé de Saliano paraît en 1965 (entre le 28 août et le 23 octobre) dans le journal “Diez Minutos”.
Et un second message intègre le reste de l’information chiffrée. On est donc amené à penser qu’il ne s’agit pas du document référencé E36, dont la source déclarée est bien Saliano, mais qui date du début des années 1960. Sans l’article de “Diez Minutos”, il est difficile de se repérer dans la chronologie exacte des textes.
En ce qui concerne les messages binaires en clair, on connaît ceux des ummites et une partie de ceux de Saliano.
Message en clair de Saliano :
E36 : « 100 101 110 011 »
On notera que ce message de 12 bits est organisé en 4 triplets.
Messages en clair des lettres ummites :
D21 (1967) : « 1011010111 - 100101 – 101000100111 »
D89 (1969) : « 1011010111 100101 101000100111 – 110101111110 0100111 »
La D89 reprend le code de la D21 mais en le prolongeant. On notera que le découpage est le suivant : 10 bits, 6 bits, 12 bits, 12 bits et 7 bits. Curieusement, le dernier paquet commence par un 0 qui normalement devrait être non significatif s’il s’agissait de nombres.
Message en clair des tweets :
Plus tard, les ummites sur Twitter ont organisé le message de la D89 complété par le code de Saliano en un tableau de lignes de 6 lignes de 12 bits organisées en triplets.
- 001 011 010 111 : D21
- 000 000 100 101 : D21 sauf les six premiers 0
- 101 000 100 111 : D21
- 110 101 111 110 : D89
- 000 000 100 111 : D89 sauf les cinq premiers 0
- 100 101 110 011 : Initialement présentée comme une énigme dont la réponse se révéla être le code de la E36.
Pourquoi des lignes de 12 bits ?
Parce qu’on le voit ci-dessus, les paquets semblent s’organiser ainsi. Il faut admettre cependant que les 0 non significatifs ne figurent pas dans les lettres ummites. Reste que le 0 du dernier paquet n’est pas très cohérent avec cette idée. Les 12 bits sont assez logiques également dès lors qu’on sait que les ummites comptent en base 12. Mais pourquoi serait-ce le cas de Saliano ?
Pourquoi ce découpage en triplets ?
Parce que les tweets se basent sur le code en clair de Saliano, qui selon les tweeteurs est un complément du message de la D89.
Si le sens des messages échangés est en rapport avec les IBOZOO UU (voir au paragraphe 4), les triplets sont logiques.
Pourquoi avoir découpé le tableau en 2 sections ?
Parce que la D89 sépare les bits en 2 parties par un tiret. Tout se passe comme si la D21 donnait une première partie du tableau, et la D89 la seconde (sauf la fin présentée par OAXIBOO comme une énigme à trouver).
Messages binaires codés de Saliano
La lettre D73 nous informe que les textes de Saliano renferment un message codé basé sur le nombre de lettres des mots modulo 2 (un nombre de lettres impair donne la valeur 1 et un nombre de lettres pair la valeur 0).
Nous nous sommes demandé si les textes de Saliano étaient entièrement codés ou seuls des extraits. Nous avons opté pour la seconde solution. Et donc la question qui suivait était : comment identifier les chaînes de mots codées ? Ces mots devaient bien être repérables d’une façon ou d’une autre dans le texte.
Notre tweeteur de Mongolie nous a soufflé (inconsciemment?) une solution possible : examiner les parties de texte en capitales d’imprimerie. Évidemment, il faut s’en tenir à la version d’origine, c’est-à-dire en espagnol. Une phrase en capitale se démarque nettement dans la E36 : « LA BARRIGA DE UNA RANA TIENE UN OMBLIGO QUE PUEDE TAPARSE CON UN CALCETÍN DE ENCAJE SI LO DESEA ISABEL NIDO. »
Ce qui donne si on convertit en binaire : « 010101011111000000100 »
Si on s’amuse à séparer les 12 premiers bits du reste, on constate la présence de 6 zéros au début du paquet suivant. Ces 6 zéros auraient bien pu apparaître comme des 0 non significatifs aux tweeteurs des années 2000, qui s’en seraient inspiré pour leur tableau.
Messages binaires codés des lettres ummites
À ce stade, nous nous sommes dit que les ummites avaient certainement respecté un protocole d’échange équivalent s’ils voulaient obtenir une réponse de Saliano et que, peut-être, on pouvait trouver dans la version espagnole des toutes premières lettres adressées à Sesma des chaînes de mots en capitales qui correspondaient à un code binaire.
Le hic, c’est que les lettres U regorgent de mots en capitales. Lesquels fallait-il considérer ?
Certains considéreront qu’il ne faut peut-être pas prendre en compte tous les mots en capitales des lettres mais seulement ceux de segments de phrases suffisamment longs.
Mais même ainsi, on retrouve des concordances.
Ainsi dans la D23, on aura : « LOS TESTIMONIOS TIENEN EXACTAMENTE EL VALOR QUE LES OTORGAN LOS RAZONAMIENTOS EN QUE SE APOYAN »
Ce qui donne en binaire : « 110101111110100 »
Et on s’apercevra que cela coïncide curieusement avec la D89, surtout si on fait abstraction du premier 0 du dernier paquet qui est peut-être non significatif :
Quel pourrait être le sens des messages codés ?
Impossible de le dire. Mais on peut présumer que des indices sont donnés dans la E36. Cette lettre (qui n'est pas d'origine ummite à notre connaissance) évoque deux sujets qui pourraient bien correspondre à la signification du code :
1 – des coordonnées astronomiques dont on se demande bien ce qu’elles viennent faire là.
"Identifions une galaxie, pas une quelconque, mais une que je sais avoir été identifiée dans la série connue des astronomes terrestres. La NGC 5236 (Messier 83) que vous pouvez identifier par une ascension droite de 13 heures 34’3 minutes et une déclinaison de – 29 grades 37 minutes, avec une magnitude apparente de 8’06. Elle se présente à vous avec son plan galactique orienté par rapport à la direction de la Terre sous un angle minimal de 73° 12’ 16’’, de sorte qu’il est possible d’observer son noyau et ses bras spiraux immergés dans une immense nébuleuse de poussières
2 – des entités qui font penser aux IBOZOO-UU des ummites (rappelons que c’est en inversant les axes des I.U. que les ummites changent d’univers et raccourcissent de manière conséquente leurs voyages spatiaux). Comme les ummites, on l’a vu plus haut, précisent que nous ne pouvions accéder au sens du message, cette seconde interprétation peut s’imposer. Et on retombe alors sur le découpage en triplets permettant de repérer les coordonnées des axes.
De là à penser que le message indiquait les changements d'axes d'I.UU nécessaires pour le transfert dans l'autre univers, il n'y a qu'un pas que les tweeteurs ummites ont peut-être franchi.
E36 : « De telles entités pourraient être susceptibles d’être des composants différenciés de nature angulaire qui en chaîne deviennent un Cosmos »