Arts
Les arts (KEAI) sur la planète Oummo :
- IAI KEAI (art de mélanger des essences aromatiques) pour le bain de vapeur — pendant les 7 uiw (~20 minutes) ; art des parfums ;
- OXUO KEAIA (art et technique du JEU ; «art d'entrainer simultanément l'OEMII (structure physiologique) et les facultés mentales») est leur passe-temps ; « un art complexe d'une variété et d'une souplesse infinies » (D41-8) ;
- NIAAIODOUI KEEAI (art de disposer esthétiquement les plantes et les roches).
Sommaire
Différences essentielles
De même, l'art pictural ou sculptural est plus abouti sur votre planète que sur OYAOUMMO. Ces affirmations ne signifient pas que des disciplines comme la musique, la sculpture ou la peinture sont inconnues sur OUMMO, bien que dans ce dernier domaine nous n'osons prétendre à une forme d'expression picturale que vous sauriez qualifier d'artistique.
Notre musique est basée sur les sonorités cristallines et les percussions xylophoniques et non sur un enchaînement mélodique de fréquences acoustiques standardisées. Notre ouïe est accoutumée à ces sonorités que nous jugeons agréables et qui entraînent un accroissement de notre sérénité et une élévation de notre état émotionnel général.
Notre architecture est difficilement comparable à la vôtre sur un plan esthétique car les constructions monumentales suivent des schémas totalement différents sur nos deux mondes. Nous bannissons en particulier toutes les formes angulaires de nos constructions en leur préférant systématiquement l'harmonie des courbes. Cependant, tout comme nous savons apprécier vos pyramides, châteaux, temples, mosquées ou cathédrales, vous apprécieriez sans doute nos bâtiments administratifs, religieux ou culturels, souvent enfouis dans le sol et n'offrant à la vue du visiteur extérieur qu'un ensemble vitré reflétant le ciel, entouré de buissons odorants et de massifs de fleurs.
Notre art du paysage est très abouti et pratiqué par l'ensemble de notre population dès le plus jeune âge.
L'art du parfum est chez nous aussi maîtrisé que la musique chez vous et nous n'avons trouvé aucune autre civilisation aussi experte en ce domaine. En un sens nous tirons, il est vrai, une certaine fierté de cet art, seul à nous offrir la possibilité de nous distinguer des autres civilisations que nous connaissons et qui nous surpassent toutes ponctuellement sur l'un ou l'autre point de notre développement social, scientifique, spirituel ou artistique. Vous pouvez, quant à vous, retirer cette même fierté de votre art musical.Pourquoi
Pas besoin de la peinture
En toute objectivité, nous devons reconnaître l'authentique retard de UMMO dans ce domaine par rapport à l'Humanité Terrestre. A présent nous avons compris comment une découverte technique faite par nous dans les premiers stades de notre Histoire a eu pour conséquence d'atrophier tout le développement des manifestations picturales-scupturales, telles que celles qui sont faites sur votre planète.
En l'année 402 de notre seconde Epoque (on ne connaissait pas encore la nature de l'électrostatique, et les AAKSBOUTZ - moteurs à méthane - n'étaient pas encore apparus), un de nos ancètres UUL 76 fils de UUL 73 découvrit qu'en projetant à travers un petit orifice une petite image lumineuse ( naturellement inversée ) sur une plaque de sélénium (préalablement frottée et ensuite saupoudrée du pollen d'une plante), cette image reste fixée, comme elle l'était sur l'un des daguerréotypes de l'époque de Niépce sur la Terre.
Aujourd'hui nous connaissons bien la raison :
Si au moyen d'une lentille nous projetons une image quelconque sur une plaque que nous avons tribo-électrisée en la frottant avec un tissu, les zones baignées par la lumière présenteront un potentiel électrique différent de celles non illuminées. Si ensuite nous saupoudrons de talc ou de carbone finement divisé, les zones électrisées retiendront les granulés. Reste alors fixée une authentique photographie de l'image primitive (le processus réel est un peu plus compliqué).
À partir de ce système, nos ancêtres «repeignaient» ensuite l'image avec des pigments adéquats, jusqu'à ce que l'évolution de la UULAYANA NAI (Electrophotographie) rendit inutile ce travail manuel secondaire. Mais de cette façon notre humanité n'éprouva pas le besoin de la peinture telle que vous la connaissez, s'atrophiant en partie quelques facultés esthétiques.Pas accoutumés aux dessins et schémas
De la même manière, mes frères du passé n’eurent pas besoin de tableaux ni d’esquisses pour dépeindre des personnes, car ils étaient capables de OANEAOYOYO, par la seule utilisation de la concentration cérébrale et de sa prolongation télépathique, traits et formes que le récepteur percevait avec clarté opérante. D’autre part, sans doute forcés par BUUAAWUAA BIIAEEII, nous avons eu sur UMMO très précocement accès – en termes relatifs aux vôtres – à la création d’une technologie (concrètement à la confection de textes, dessins, plans etc. qui assurément, furent à peine utilisés dans le passé, sinon pour OYAUMMAAEE OO directement par des méthodes de numérisation et des éléments électroniques avec un degré acceptable de sophistication, jamais dans nos écoles nous n’avons été initiés, ni nous ne l’avons fait avec nos UUGEEYIEE [ enfants ], à des disciplines comme le dessin artistique ou linéaire, la calligraphie, ou la peinture en enluminures, ou la sculpture ou l’architecture artistique.
Même si cela est sans doute dû à notre configuration génétique, nous ne sommes pas non plus aptes à composer de la musique. Curieusement, nous l’estimons beaucoup, néanmoins.
Prenez bonne note de ce qui suit : NOUS AVONS APPRIS DE MANIÈRE GREGAIRE DE QUELQUES-UNS DE VOS FRÈRES A ECRIRE DANS VOS GRAPHIES ET A FAÇONNER LA RÉALITÉ AU MOYEN DE REPRÉSENTATIONS DE FORMES EN RÉDUCTION. Bien que la majorité des dessins et graphies envoyés à vos frères dans le passé aient été réalisés par des frères à Vous, qui collaborèrent avec nous grâce à une stimulation matérielle, certains, cependant, furent l’œuvre de nos frères, MAIS EN COPIANT MALADROITEMENT LE STYLE DES COLLABORATEURS QUI NOUS AIDÈRENT.