Plissement spatial

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Plissement spatial, déformations dans la structure tétradimensionnelle locale de notre WAAM (univers) dus à l'interaction avec notre anti-univers UWAAM[1]. Les ummites connaissent - avec une relative exactitude - la fonction mathématique du plissement de l'espace qu'ils appellent « UXGIGIAM ONNOXOO »[2]. Les plissements apériodiques du WAAM, ils nomment conditions isodynamiques[3] (« USAAGIXOO »)[4] .

Phénomène

Lettre NR-20
[…] phénomène étonnant relatif aux nébuleuses toriques IAGGIAAYAOO […] : Une baisse soudaine de la température du gaz au sein de ces nébuleuses nous permet en effet de prévoir de futures déformations ou plissements dans la structure tétradimensionnelle locale de notre WAAM (univers) dus à l'interaction avec notre anti-univers OUWAAM. Ce phénomène se produit avant que la cause apparente qui en est à l'origine se soit effectivement produite. Il faut bien comprendre ici que la conséquence mesurable de la distorsion - la baisse soudaine de température du gaz - précède apparemment la distorsion elle-même et ne module en aucune façon son apparition.

Vous sauriez interpréter ce phénomène, de façon imagée, comme une ombre que projetterait la vague provoquée dans notre WAAM par les nuages de matière imaginaire présents dans OUWAAM. Cette ombre serait ainsi le reflet d'un phénomène AÏOOYAOU dont l'amplitude et la distance spatio-temporelles sont incertaines, tout comme il serait incertain de retranscrire la forme tridimensionnelle et la distance d'un objet - inaccessible aux sens et aux instruments de mesure - à partir de l'ombre qu'il projetterait sur le sol.

L'analyse des données au moment de la survenue de ce phénomène permet d'affiner les paramètres du modèle mathématique que nous allons injecter dans le SANMOO (ordinateur) de chaque OAWOOLEA OUEWA OEM (vaisseau spatial) destiné à voyager au travers des conditions isodynamiques relatives au prochain plissement. Toutefois le modèle est imprécis car, si nous savons déduire avec une approximation correcte l'amplitude du plissement, nous ne savons pas prédire avec exactitude le moment auquel il va s'amorcer. Nous devons parfois attendre plusieurs mois avant qu'une expédition, préparée en quelques jours, initie son voyage.

Histoire de la découverte

Lettre D63
[...] le premier OAWOOLEA UEWAAastronef qui se déplaça vers cette nébuleuse la plus proche, que nous appelons IAGAIAAOO UO car elle fut la première détectée, avait à son bord toute une série d'instruments pour son étude et son exploration. Ainsi, nous pûmes découvrir une des plus fascinantes caractéristiques de ces nébuleuses.

Les équipements d'étude de température révélèrent un phénomène qui laissa, au début, nos scientifiques perplexes. Ils révélèrent que la température au sein de nébuleuse était de -270° C (270° en dessous de zéro selon l'échelle centigrade terrestre) c'est à dire un peu supérieure à trois degrés Kelvin. Durant 0.7 XEE (un XEE équivalent à 0.21 an terrestre, [76,65 jours]) cette température demeura constante . Mais, subitement elle subit un brusque abaissement, arrivant à atteindre 273,14 ° C en dessous de zéro. C'est à dire deux dixièmes au dessus de ce que vous appelez le zéro absolu.

Cette énigme demeura longtemps sans réponse. Sous une forme apériodique se produisaient ces violentes altérations de la température du noyau gazeux. Mais, nos chercheurs furent surpris en constatant qu'il existait un indice significatif de corrélation entre cette baisse thermique et l'apparition ultérieure de plis dans l'espace tridimensionnel provoquée par l'autre UUWAAM. Malheureusement l'intervalle qui séparait ces deux moments (baisse thermique et plissement tétradimensionnel) souffrait d'une latitude considérable, de 0,4 XEE (31 jours) à 3,3 XEE (253 jours). Ainsi, une fois observée la chute de température, on pouvait prédire dans un futur proche, des conditions ISODYNAMIQUES dans l'espace très favorables pour des voyages galactiques déterminés, mais avec des marges d'erreur dans le temps aussi larges que nous venons de vous l'indiquer.

[...] Ce phénomène que l'on ne peut observer que dans ce type de nébuleuses constitue pour nous, malgré son extrême imprécision, l'unique forme scientifique d'estimation ou de prédiction des possibilités de nos voyages.

Voyage : changement de cadre tridimensionnel

Lettre D69-4
Quand la UEWA OEMMastronef se trouve en un point où il faut recourir à un changement de cadre tridimensionnel, on provoque alors artificiellement un phénomène appelé par nous OAWOOLEIDAA. Alors, toutes ses particules subatomiques situées au sein de l'enceinte, limitée par une superficie idéale nommée ITOOA (voir figure 7), s'inversent en pouvant disparaître du contrôle physique d'un observateur situé au sein de l'autre cadre primitif.

Dans le nouveau système - réel - de référence, les sources émissives [...] qui servaient de phares au vaisseau, n'ont plus d'existence pour le Vaisseau transporté dans ce nouveau cadre tridimensionnel ; notre galaxie même cesse d'être une entité perceptible au moyen d'un quelconque instrument détecteur aussi sensible qu'il soit (tout au moins notre science ne peut imaginer comment on pourrait concevoir un système physique capable d'avoir accès à un autre cadre tridimensionnel et qui apporte simultanément sa réponse au premier).

Mais pour les voyageurs spatiaux, le nouveau cadre, la nouvelle perspective du Cosmos (vous ne devez pas interpréter ce changement d'axes comme le passage à un second WAAM (univers ou cosmos) mais comme une nouvelle perception de celui-ci) n'est cependant pas isotrope. La nouvelle présence de champs gravitationnels due à la distribution de masses, champs électromagnétiques et grandes nébuleuses de corpuscules infinitésimales fortement ionisés, servent maintenant de nouvelles références provisoires de route.

La UEWA OEMM avait atteint, avant la OAWOOLEAIDAA, une vitesse de régime qui, avec l'accroissement correspondant dû à l'augmentation de masse subie au ras de ce phénomène, constitue l'étape cinématique initiale dans le nouveau système tridimensionnel.

A cet instant le XANMOOordinateur central mémorise les ultimes références de position par rapport aux quatre centres sidéro-émetteurs cités, pour, immédiatement après, sélectionner six points provisoires de référence dans le nouveau cadre, lesquels servent pour fixer la position de l'UEWA dans un système qui lui est étranger. Toute cette information est informatisée pour calculer à chaque instant quelle serait la nouvelle position du vaisseau s'il retournait dans l'ancien cadre tridimensionnel (c'est-à-dire la Galaxie qui nous est familière). Naturellement on connaît avec une relative exactitude la fonction mathématique du plissement de l'espace que nous appelons UXGIGIAM ONNOXOO.

Les erreurs d'évaluation dans une telle situation de retour sont de grandeurs variables (de l'ordre de centaines de KOAE (1 KOAE = 8,71 kilomètres terrestres) jusqu'à des marges d'erreur de l'ordre de 10.5 KOAE). Ces erreurs sont dues :

  • Au fait que le nouveau système de référence choisi dans le nouveau cadre est arbitraire ou imprécis, car il est impossible de fixer un système absolu de référence avec les moyens limités de l'UEWA.
  • Au fait que les conditions isodynamiques, comme nous nommons les plissements apériodiques du WAAM, ne peuvent être calculées analytiquement avec précision. C'est ce que vos frères mathématiciens terrestres appellent aujourd'hui : un problème flou. Un processus itératif de calcul réalisé par le XANMOO permet naturellement de déterminer des solutions approximatives.
Quel que soit le cadre où elle se trouve, l'Uewa doit être accélérée tout le long de sa trajectoire, aussi bien pour atteindre des régimes de vitesse qui lui permettent d'arriver dans le temps prévu à ses différents objectifs, que pour éviter une quelconque entité physique perturbatrice (un cosmolite gigantesque par exemple). Les taux d'accélération atteignent rarement des valeurs de 24500 GAL, exprimées en unités terrestres (NdT: GAL: Unité spéciale employée en géophysique pour exprimer l'accélération = 0,01m/s2. Donc 24500 GAL = 245 m/s2 = environ 25 "G"). Des accélérations supérieures provoqueraient non seulement des effets désastreux de type biologique sur les OEMII voyageurs malgré leurs systèmes de protection, mais aussi sur la structure et infrastructure du vaisseau.

Disparition du vaisseau

Lettre D69-5
Un observateur qui se trouve à une distance qui n'est pas excessive, peut observer l'apparente annihilation instantanée d'un vaisseau de ce type. Cette pseudo-disparition peut avoir deux causes : comme je vous l'ai dit dans les pages précédentes, à l'instant (OWOALEAIDA) où tous les IBOZOO UU correspondant à l'enceinte délimitée par la ITOOAA changent d'axes (OAWOO) dans le cadre tridimensionnel où se trouve placé l'observateur, toute la masse qui est intégrée dans cette enceinte cesse d'avoir une entité physique. Ce n'est pas qu'une telle masse soit annihilée, car le substrat de cette masse est composé par les IBOZOO UU ou autrement dit la masse s'interprète comme un PLISSEMENT DE LA CHAÎNE DES IBOZOO UU. Notre Physique interprète ce phénomène comme si l'orientation de cette dépression ou le plissement des entités constitutives de l'espace changeait de sens de telle manière que les organes sensoriels ou les instruments physiques de l'observateur ne sont plus capables de percevoir un tel changement.

Plissement en 1943-1978

Lettre D1378
Les conditions spécialement favorables de plissement spatial de ces années-là, qui s'étendaient de 1943 jusqu'en 1978 avait permis d'accéder au système planétaire de votre Soleil non seulement à nous, mais aussi à d'autres civilisations galactiques.

Lignes isodynamiques (USDOUOO)

Lettre D45
LIGNES USDOUOO (ISODYNAMIQUES) représentées avec la couleur ORANGE. Observez que dans l'IMAGE D elles sont divergentes et que dans l'IMAGE E elles sont PARALLELES.

C'est seulement quand les lignes USDOUOO ou isodynamiques ne convergent ni ne divergent, c'est-à-dire qu'elles sont parallèles (image E), que nos scientifiques peuvent prendre conscience que la distance à l'autre astre est minime et qu'ils peuvent se déplacer à travers cette IISUIW (isochrone) avec nos OAWOOLEA UEWA OEMM (vaisseaux spatiaux en forme de disques).

Mais cette courbure de l'espace subit des modifications périodiques engendrées par l'influence de l'UWAAManti-univers. Aujourd'hui il peut se produire que notre planète UMMO soit plus proche de la planète Terre que l'étoile ALPHA DU CENTAURE[5] et en fait cela s'est produit quelques fois.

Références

  1. lettre NR20
  2. D69-4
  3. D69-4
  4. D57-1
  5. la distance apparente Alpha du Centaure à la Terre sera de quelques 4,4 années lumière